Coucou !

Pour moi aussi, c'est un incontournable, mais encore faut-il savoir les maîtriser
Un compte "boomer", pas esthétique, par quelqu'un qui ne maîtrise pas les codes... ne sera pas alléchant et n'aura peut-être pas autant d'impact que souhaité.

J'ai quelques reels insta qui ont dépassé les 10k vues. Ils me font gagner beaucoup d'abonnés et me permettent de faire découvrir mes romans.

Pour moi, les réseaux sociaux sont indispensables à une carrière d'auteur-rice en romance et en YA où le public cible est très actif sur Instagram (bookstagram) et TikTok (booktok). C'est peut-être moins incontournable dans d'autres genres. Mais dans ceux précédemment nommés, c'est un outil de découvrabilité important qui permet aussi de maintenir le lien avec sa communauté de lecteur-rice-s.

Enfin, outre les lecteur-rice-s, c'est un outil auprès des éditeurs. Avoir une communauté sur les réseaux ne sera jamais quelque chose de négatif pour un parcours éditorial. À manuscrit de qualité égale, si on a un petit quelque chose en + à offrir, ce sera toujours gagnant. J'ai d'ailleurs été approchée par quelques éditeurs sur mon compte Insta au fil des années.

Je rejoins tout ce qui a été dit précédemment.
Pour moi les réseaux sociaux c’est une arme à double tranchant.
Si on est dans une grosse ME, en effet, les réseaux sociaux c’est eux qui sont des machines de guerre. Mais quand on est dans des ME plus petites ou auto éditée, les réseaux je pense sont très importants (surtout quand on écrit en effet pour du YA par exemple) même si heureusement y a d’autres moyens de se faire connaitre.

Les réseaux je trouve cela très violent dans le sens ou, en effet, si on n’a pas les codes, on se peut rester seul dans son coin et en souffrir. On peut avoir un super livre avec une couverture qui claque et avoir 3 likes quant à côté des comptes qui font des story avec l’IA sur un énième même gnangnan d’acotar font 10 000 likes. (non non je suis pas une rageuse…) y a de quoi avoir un peu la rage.

Cela prend du temps et c’est un travail à temps plein de s’occuper d’un compte et j’ajouterai même qu’en plus d’avoir les codes, il faut avoir du talent pour cela, avoir le sens du graphisme par exemple.
Les réseaux à la mode changent vite, également, les formats qui marchent évoluent et du coup c’est difficile de s’y retrouver. Je pense que les réseaux sont super pour suivre réellement des comptes que l’on aime et pas liker 100 personnes pour espérer le suivi retour ou même acheter des followers (beaucoup de comptes ont des milliers de followers et aucune interaction). En scrollant un peu, je m’aperçois aussi que beaucoup de compte se ressemblent et proposent les mêmes visuels/commentaires de livre/mises en situations ce qui, perso me perd encore plus.

Je crois pour ma part que c’est sympa de faire un compte sur les réseaux, en choisissant celui avec lequel on est le plus à l’aise et poster ce que l’on aime vraiment et ce que l’on veut que le monde sache de nous tout en gardant toujours le contrôle (ne pas se faire bouffer par les réseaux !), et pour partager avec les gens intéressés parce que ça c'est vraiment cool.

Qui sait parfois il suffit d’une publication pour avoir du succès (laissez-moi rêver hein)

De mon côté, je ne poste que ce que j'ai envie de poster. Je ne me mets aucune pression sur une quantité de posts à fournir ou sur une fréquence de publication (tant pis si je ne poste rien pendant 1 mois) ou sur une "identité visuelle" harmonieuse ou autre. J'essaie juste de garder un fil rouge "littérature" (donc ça peut être un post en rapport avec mon roman, avec un roman que je lis, avec une ambiance de lecture, mais ça peut aussi être une photo de vacances ou une critique d'un film que je viens de voir...) et dans tous les cas, je fais très attention à ce que je peux poster concernant ma vie "perso".

En tout cas, je veux que ça reste du "loisir" et en aucun cas une obligation parce que je sais que ça finirait par me rendre malade (la course aux likes, la comparaison avec les autres, etc.) pour (comme vous le dîtes) un résultat sans doute très mitigé.

Après, j'ai la chance que ma maison d'édition fasse un boulot de communication vraiment incroyable, donc ça m'évite peut-être des dilemmes. Mais pour le pourcentage de droit d'autrice que je touche sur mon roman, je ne crois vraiment pas que ce soit à moi de faire le plus gros du boulot de communication.

Évidemment, c'est très différent pour des auteurices autoédité·es.