Je ne fais pas autorité en la matière, mais je crois que la distinction adulte / YA / jeunesse ne tient pas seulement à la dureté des scènes décrites, mais aussi aux thématiques abordées. Un roman peut très bien ne comporter aucune scène de violence, aucune scène de sexe, aucun vocabulaire vulgaire, mais rejoindre malgré tout la catégorie "adulte" parce qu'il traite de sujets sombres, anxiogènes ou simplement cyniques.

Caius Pertinax a écrit:

Je ne fais pas autorité en la matière, mais je crois que la distinction adulte / YA / jeunesse ne tient pas seulement à la dureté des scènes décrites, mais aussi aux thématiques abordées. Un roman peut très bien ne comporter aucune scène de violence, aucune scène de sexe, aucun vocabulaire vulgaire, mais rejoindre malgré tout la catégorie "adulte" parce qu'il traite de sujets sombres, anxiogènes ou simplement cyniques.

Oui en effet, tu fais bien de le souligner. On peut réunir dans ces classifications "Adulte" ce qui évoque, par exemple, la folie, certaines thématiques religieuses, les réflexions philosophiques sur le sens de la vie ou son absence de sens, les questions anxiogènes aussi sur le devenir de l'humanité, la fin de celle-ci, une technologie qui échappe à notre contrôle, ou même le vieillissement inéluctable, le déclin cognitif, le deuil, l'évaporation des gens qu'on aime (comme dans le roman Les Disparus de Mapleton, de Tom Perrotta).

En réalité c'est très vaste, j'ai déjà lu des romans qui réveillaient parfois de sacrées angoisses (par exemple, Le Miroir de Cassandre, de Werber, j'ai pas pu le continuer, ça réveillait des vilains souvenirs).