Une micro maison d'édition luxembourgeoise me propose d'éditer mon conte écrit il y a deux ans. Je l'avais posté ici,  je l'ai envoyé en bêta-lecture, retravaillé. Bref, j'ai contacté en tout et pour tout 5 toutes petites maisons d'éditions jeunesse. Toutes m'ont répondu, ce qui est déjà bien. Une est OK, c'est la ME kiwi-elg au Luxembourg donc. Une autre est intéressée mais privilégie les projets internes cette année et probablement l'an prochain. Les autres m'ont répondu que le format très bref et les illustrations reviendraient trop cher pour leur petite structure. Je pensais partir en auto-édition mais je n'en ai pas le courage. Renseignements pris auprès de la société luxembourgeoise des éditeurs, la ME kiwi-elg est bien à compte d'éditeur. Seulement étant méfiante de nature, je crains qu'il n'y ait un loup. Je vois sur Facebook l'éditrice participer à des salons mais pas de nouveaux titres sortis cette année. J'avais commencé à travailler avec une illustratrice sur le conte, ce qui arrange la ME évidemment.  Moi je suis prête à faire des salons mais je me dis qu'entre l'AE et une toute petite ME, il n'y a pas grande différence. Voilà pour mes états d'âme du moment....

Je pense que tu devrais renommer le sujet "Avis sur ME Kiwi-ELG" :
https://kiwi-elg.com/

Ils ont un site qui présente leur catalogue, ça c'est bon signe.
Mais leurs livres sont imprimés par BoD, ça c'est surprenant.

Bod veut dire qu'on imprimé à la demande? C'est surtout ce point qui me chagrine. Je voudrais avoir des exemplaires physiques pour faire des salons. Je renomme!

BOD c’est un service d’auto édition. J’ai un de mes livres auto édité chez eux.
Donc oui, impression à la demande.

Ok, donc si je demande à l'éditrice d'imprimer disons 50 exemplaires, c'est possible mais je dois les payer?

Si c'était le cas, ce serait de l'édition participative, un principe que nous te déconseillons.
Regarde ce que propose leur contrat. Si tu dois payer quoi que ce soit, en argent ou en achat de services ou d'exemplaires, c'est à fuir.

BoD, je ne connais pas, mais on peut tout à fait faire de l'impression à la demande ET faire des salons.

Ma maison d'édition fonctionne avec de l'impression à la demande, mais a aussi du stock en prévision des salons. Mon livre est présent sur la table, dans le cas de salon, que je sois présente ou pas. Et je ne paie évidemment pas l'impression des livres.

L'impression à la demande permet juste d'imprimer en plus petite quantité, pour renouveler ce qui part sans avoir à stocker à l'avance, ni envoyer au pilon (et perdre de l'argent) ce que l'on ne vend pas.

Merci pour ces éclaircissements. Il n'a pas été question d'édition participative et effectivement c'est quelque chose que je ne souhaite pas faire. J'en saurai plus dans les jours qui viennent et je ne manquerai pas de le partager sur ce topic.

Lilia a écrit:

BoD, je ne connais pas, mais on peut tout à fait faire de l'impression à la demande ET faire des salons.

Ma maison d'édition fonctionne avec de l'impression à la demande, mais a aussi du stock en prévision des salons. Mon livre est présent sur la table, dans le cas de salon, que je sois présente ou pas. Et je ne paie évidemment pas l'impression des livres.

L'impression à la demande permet juste d'imprimer en plus petite quantité, pour renouveler ce qui part sans avoir à stocker à l'avance, ni envoyer au pilon (et perdre de l'argent) ce que l'on ne vend pas.

On est d'accord, mais si la ME place le livre en librairie, elle ne peut pas fonctionner avec l'impression à la demande. (après c'est sûr, si elle ne place, alors elle ne prend surtout pas de risques financiers, en fait   )

Certes, l'impression à la demande ne fonctionne que dans le cas de ME non diffusées en librairie.

Mais des tas de ME que j'apprécie ne sont pas en librairie : la mienne, le Chat Noir, Plume Blanche... ça reste des ME qui ont leur lectorat, souvent fidèle, qui sont en salons et font les choses correctement. Tous ne font pas de l'impression à la demande, certes, mais une ME comme Plume Blanche n'a rien à envier à nombre de ME diffusée.

Mais l'impression à la demande n'empêche pas le risque financier, il le limite, juste : faut quand même le payer le correcteur professionnel et l'illustrateur... (plus des frais plus faibles). On ne parle pas d'une ME qui publie à la pelle sans correction édito, sans correcteur professionnel, et avec des couvertures faites par une IA.

Lilia a écrit:

Certes, l'impression à la demande ne fonctionne que dans le cas de ME non diffusées en librairie.

Mais des tas de ME que j'apprécie ne sont pas en librairie : la mienne, le Chat Noir, Plume Blanche... ça reste des ME qui ont leur lectorat, souvent fidèle, qui sont en salons et font les choses correctement. Tous ne font pas de l'impression à la demande, certes, mais une ME comme Plume Blanche n'a rien à envier à nombre de ME diffusée.

Mais l'impression à la demande n'empêche pas le risque financier, il le limite, juste : faut quand même le payer le correcteur professionnel et l'illustrateur... (plus des frais plus faibles). On ne parle pas d'une ME qui publie à la pelle sans correction édito, sans correcteur professionnel, et avec des couvertures faites par une IA.

On est d'accord sur ce point, ça limite le risque financier. 

Après, pour ma part, je préfère une ME qui place en librairie, mais effectivement, certaines ME sérieuses qui ne placent pas physiquement vendent plus, comme celle que tu cites, ou bien Alter Real (et encore, je crois que la ME commence à placer un peu), les Editions d'Avallon, etc, etc... 

C'est juste que si une ME place en librairie avec tirage minimum, on est à peu près sûr qu'elle fera le nécessaire pour vendre, mais ça ne garantit pas non plus des ventes dingues...