Onzième concours : les résultats

24/09/2017

Bonjour à tous !

J'espère que vous allez bien.

Nous avions pour thème : le miel et la boue et je trouve que nous avons vraiment fait une jolie session, j'ai vraiment l'impression qu'il s'agit d'une de mes préférée !

Sans tarder les résultats :

8/6/3/1/2/4/5/7

les poèmes :

1.

Bourbe ou terre sainte
Tu supportes nos carcasses
Extirpées de ton sein
Pour qu'on te fracasse

Mais in fine c'est toujours nous les concassés brisés ramassés les alchimistes

Toi tu couves l'or
Comme le dragon son trésor
Nous délaissés du ciel
Loin de ses merveilles

On cherche le miel délicieux dans tes amas fumants, ramassis et autres bouillis

On cherche mal aux mauvais endroits
On regarde le doigt
Jamais la lune
Riche de rien si ce n'est quelques prunes

Fruits trop murs fruits inutiles sans noyau fruits décadents comme une pomme d'Adam ou d'Eve j'oublie tout le temps

J'oublie parce que je faibli
Jetée dans la maladie
Son poison me fait frémir
La caresse de la mort fait plaisir

Et après tous les tourments que je t'ai infligé alors que je t'ai méprisé opposant nature culture je reviens l'air de rien

Même la vase et la fange
Deviennent substances douceâtres
Voluptueuses un peu étranges
Quand mon âme cherche son dernier refuge un âtre fumifuge

2.

Champêtre allant

Les deux pieds dans la boue
le nez au firmament
je butine debout
au calice le bout
ton étamine.
J'explorerai tout
et plus encore
braye ta corolle
en perles de nectar
pourleche les contours
réceptacle pistil
où éclosent
intimes et crasses
nos envies.
Je bous, me délecte,
déguste un à un
grains de plaisirs
ocre pollen âcre
bourbe au goût de miel
teintes crurent
éclaboussures.

3.

Traversant pieds nus
La Bièvre en son mou
Car il naît des eaux mues
Des torrents de boue
Vers la ruche je vais
Soigner toujours les mêmes plaies

Qui de la boue, qui du miel
Cicatrisera mes maux
Ah ! Qui de la boue, qui du miel
Suturera les prochains mots.
C'est une affaire de voyelles,
Quoi du ciel, quoi du sol.

Un oeil en bas et l'autre fol
Tend pour la bouche la main
Mais la vase emprisonne
Et le dard empoisonne.

4.

Gloire aux Bzzz Bzzz

Ô Ruche invincible ! Eclaire nos chemins,
sur cette plage d’or, sous la page endormie,
que la paix réponde en poursuivant nos cris,
dissipant les ombres dans un conte divin !

Ô Reine des couleurs ! Dévorant les espoirs
Dans la matrice féconde, sans lueur, sans bruit,
La naissance à la mort se mêle, et sourient
Les chocs du monde de nos plis sans gloire !

Ô Abeilles Suprêmes ! Aux hymnes de lumière,
Où l’âme trébuche et se glace, tout se rigidifie...
Soyez cette caresse ou cet abîme quand l’impie
Murmure à voix crasse ses blasphèmes sincères !

Ô Guide Sucrée ! Ô Créature sortie des ténèbres !
Puisque ton empreinte féline apaise les conflits,
Fais cette danse d’or si résonne l’harmonie
D’une vérité d’alvéoles sur les noces funèbres !

5.

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Miel et boue
Boue et miel

Scrutez la boue sous mes oreilles

Le miel et la boue

Le miel

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[Sondage] Accepter le BBcode pour les sondages Vote_rcap

82%

[ 14 ]

La boue

18%

[ 3 ]

Total des votes : 17

Sondage clos

Qui fait la boue ?
Que fait le miel ?

De la boue sous vos arcs-en-ciel

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6.

Le miel et la boue

Méli-mélo sucre et acre
comme le raffiné du fumé un matin de massacre.
les godasses dans la gadoue
jusqu’au genoux
la morve au nez, le sourire élargi d’éraflure
les fringues foutues, le pardessus détrempé.
Me voilà princesse des sous bois quadrillées
cheffe de la butte de boue du bout de la rue.
Et je marche parmis les braves,
Confuse à cause des dernières heures
épuisée, je pousse, la porte :

Tout est là, sur le plateau délavé
l’kestei, l’nahrnahr, le miel pour le sucrer
Beurre breton, des remontrances, une brosse
Un vague parfum de quand j’étais gosse.

7.

Hommage
Si nous sommes fait de terre et d’eau
Si nous sommes fait de boue
Alors les enfants
Qui grandissent avec un handicap
Sont fait de miel.

La boue peut être modelée
Elle peut durcir et s’assécher
Mais le miel, lui
Liquide
Prend mille formes
Et brille au soleil
De la pureté
De l’alvéole de laquelle il est né.

8.

Incertitude poétique

Je n'ai pas mis de poème à
Votre coeur
Je n'ai pas mis d'inclinaison à
Mon amour

Je n'ai pas, je n'ai rien à
Je n'ai pas le sommeil à

Je n'ai pas plus à ce miel à
Où vous n'existiez pas
Dans ce miel où
Vous n'existiez pas
Dans la boue où
Vous n'existiez pas
Je n'avais plus à où
Mon coeur
De poème
Mon amour
D'inclinaison
Où je n'ai plus à
Rien
De sommeil
Où vous n'existez pas
Dans le miel dans la boue
Mon amour votre coeur
Dans ce poème où
Plus à moins miel boue
Vous n'existez pas.

24/09/2017

Merci pour vos participations et vos classements...

J'ai vraiment fait des minis commentaires, je suis désolée...

1. Trés cool !

2. J'ai angoissé, mais c'est tout de même joli.

3. Sympa !

4. Smile

Vive les abeilles !!!

5. :O Merci d'avoir fait danser nos poèmes !

6. Merci pour la balade.

7. C'est mignon...

Je suis un peu gênée et ai un peu honte de mes commentaires...
:/

Encore merci !!

29/08/2023

Bonjour

Voici mes commentaires sur vos poèmes

1
Beaucoup de boue et peu (pas) de miel. Peut-être un message de repentis pour les dégâts causés à la planète ? Si ce n’ai cela, c’est que je n’ai pas compris.
Tout rime sauf le dernier vers (inversion du mot âtre ?)

3
Une poésie bien rythmée en bord de rivière, les pieds dans la vase et la mélancolie comme compagne. En tout cas c’est comme ça que je l’ai reçue.

4
Plus de miel que de boue dans cet ode aux abeilles (mais je n’en suis pas certain). Malgré plusieurs lectures, je n’ai pas clairement discerné le message porté par cette poésie. L’empreinte féline m’a semblée inappropriée au contexte.

5
A la fois visuel et poétique. De l’art moderne très certainement. Je n’y suis pas très sensible, mais ça reste de l’art.

6
Le plaisir d’un goûter après une journée d’aventures dans la nature ou de batailles rangées avec les autres, ceux du quartier d’à côté. Merci pour ce souvenir d’enfance dans lequel je me suis retrouvé.

7
Un joli message sur le handicap, la différence et la douceur que ça peut nous apporter.
Des mots un peu trop simples et une arythmie qui au final ne m’ont pas transporté sur la vague de la poésie.

8
J’aime beaucoup finalement, parce qu’à la première lecture, j’ai butté sur les fins de vers.
Au final j’ai suivi le courant, ressenti le rythme, contourné les méandres et descendu le torrent.

22/08/2023

Bonjour

Voici mes commentaires sur les créations de ce concours.
Bravo au poème gagnant !

Mon ordre : 8 6 3 2 4 1 5. Je ne suis pas très loin de l'ordre total.

1 Je ne sais quoi penser, certains passages sont beaux, d’autres me perdent.
2 très imagé, et je ne pense pas qu’on parle uniquement de printemps. A moins que cela soit moi qui soit parti trop loin
3 le miel et la boue sont-elles si différentes ? J’apprécie cette recherche de sens et de réflexion
4 j’ai trouvé certains vers, certains passages, un peu lourd. Beaucoup de vers magnifique quand ils sont seuls mais l’ensemble est légèrement lourd pour moi. Désolé
5 alors là, je suis perdu
6 pleine plongée dans l’enfance, je me suis, moi aussi, revu dans ce « vague parfum de quand j’étais gosse »
8 le rythme, le son, les cassures, l’histoire. Tout me touche et je trouve cela magnifique, et ce même après de nombreuses lectures

29/05/2016

Plutôt apprécié le 2. (Pas pigé : teintes crurent )
4 : Une emphase qui ne va guère avec l’absence de rythme.
7 : vraiment trop de fautes grammaticales, ça m’a stoppé net.
8 : rythmiquement, ça ne marche pas, ça trébuche ce qui est sans pitié pour des vers courts.

25/03/2024

pehache a écrit:: Plutôt apprécié le 2. (Pas pigé : teintes crurent )
4 : Une emphase qui ne va guère avec l’absence de rythme.
7 : vraiment trop de fautes grammaticales, ça m’a stoppé net.
8 : rythmiquement, ça ne marche pas, ça trébuche ce qui est sans pitié pour des vers courts.

Plutôt aigre comme commentaire ! En soi pourquoi pas, mais je pense qu'il est injuste de dire que le rythme du 8ème poème ne fonctionne pas. C'est vrai, ça bégaye, il y a des passages que je pourrais juger maladroit, mais ces vers courts et ce rythme dissonant arrive à créer une confusion oppressante qui participe au sens du texte dans ce qu'il amène de détresse, je pense au passage entre les vers 13 à 20 si j'ai su compter, le discours erratique et déconstruit par l'insomnie. Je le trouve agréable à déclamer et inspirant pour cette exercice dans ce qu'il expérimente. Je ne sais sait pas si c'est du "Grand Art", il y a à critiquer je pense, mais rejeter tout ce qu'il propose pour ses lourdeurs me parait être un jugement un peu hâtif scratch

29/05/2016

Vous vous méprenez, je suis gentil. Miaou.
Aigre ? Et pourquoi ? Je ne participe pas. Je ne suis pas jaloux. Je dis tout haut ce que je pense, et suis capable d'argumenter, si vous le souhaitez, mais, par pitié, épargnez-moi cette psychologie de bazar....
Rythmiquement, ça ne swingue pas, ça ne peut pas, ça boite, trop de passages du pair à l'impair, le rythme ? Non, il n'y en a pas. C'est ça, le souci. (Je me répète:) surtout avec des vers courts.

Je n'ai pas mis de poème à 8 avec une coupure osée
Votre coeur + 3 (11?)
Je n'ai pas mis d'inclinaison à 9
Mon amour

Je n'ai pas, je n'ai rien à
Je n'ai pas le sommeil à

Je n'ai pas plus à ce miel à 9 (quant au sens ?)
Où vous n'existiez pas 6
Dans ce miel où 4
Vous n'existiez pas 5

ces passages incessant du pair à l'impair tuent le rythme.
Dans la boue où (4 bouhou !)
Vous n'existiez pas 5
Je n'avais plus à où (ahou) 6
Mon coeur2
De poème2
Mon amour3
et ça cntinue

D'inclinaison
Où je n'ai plus à
Rien
De sommeil
Où vous n'existez pas
Dans le miel dans la boue
Mon amour votre coeur
Dans ce poème où
Plus à moins miel boue
Vous n'existez pas.

24/09/2017

Quand je pense qu'il en a qui compte...
J'avoue que je n'ai pas compté, aprés on ne peux pas dire qu'il ne swingue pas, parce qu'avec le poème "code" il se ballade un peu sur la page ! et ça lui donne un charme de plus je trouve.

Merci de défendre mon poème balbutiant mais versus Pehache rien ne se défend d'éléphant, à moins qu'il ne barisse là de défense. BON. Peu importe, votre commentaire Péhache, pas de soucis, je ne lutte plus, je dois avoir une enclume dans qui tape pas la bonne façon et c'est pas mon problème alors... Tant pis pour moi.

Smile

Il fait super chaud à Toulouse là, je sais pas vous.

05/07/2023

Comment ai-je pu rater un thème aussi excitant! Bon j'espère que le prochain sera sympa

29/05/2016

Non, Alice, je ne "compte" pas ! J'entends.
Après, on peut vérifier en comptant, pourquoi pas sur ses petits doigts, mais les mots s'entendent. Dites, à la suite, un vers paire, un vers impaire, ou deux vers paires, 2 vers impaires.
Si on n'entend pas... ben, je ne sais pas... le macramé ou les origamis ?

(Je rois que l'aspect visuel n'est qu'un "truc e plus", un colifichet.)

02/06/2016

Colifichet ce serait un super thème de concours.

Avis aux médaillé.es.

29/08/2023

pehache a écrit:: Plutôt apprécié le 2. (Pas pigé : teintes crurent ).

Zut, le correcteur a remplacé le mot curures par crurent...

Dernière édition par Maxaler le Mar 9 Juil 2024 - 20:34, édité 1 fois

29/05/2016

Le Trader a écrit:: Colifichet ce serait un super thème de concours.

Avis aux médaillé.es.

Après lui, c'est ardu...

Sonnet en X, Mallarmé
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d'inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser ses pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l'oubli formé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.

Maxaler, suis-je le seul lecteur ?

24/05/2023

1. Donne un sentiment "cahier des charges" mais j'aime bien.
2. Un peu chaotique mais j'aime bien.
4. J'aime bien mais je trouve que des images riches sont encastrées dans des tournures excessives.
5. study

6. J'aime bien l'effet de saturation.
7. J'aime bien les deux derniers vers.
8. Laisse sur sa fin.

25/03/2024

pehache a écrit:: Vous vous méprenez, je suis gentil. Miaou.
Aigre ? Et pourquoi ? Je ne participe pas. Je ne suis pas jaloux. Je dis tout haut ce que je pense, et suis capable d'argumenter, si vous le souhaitez, mais, par pitié, épargnez-moi cette psychologie de bazar....
Rythmiquement, ça ne swingue pas, ça ne peut pas, ça boite, trop de passages du pair à l'impair, le rythme ? Non, il n'y en a pas. C'est ça, le souci. (Je me répète:) surtout avec des vers courts.

Je n'ai pas mis de poème à 8 avec une coupure osée
Votre coeur + 3 (11?)
Je n'ai pas mis d'inclinaison à 9
Mon amour

Je n'ai pas, je n'ai rien à
Je n'ai pas le sommeil à

Je n'ai pas plus à ce miel à 9 (quant au sens ?)
Où vous n'existiez pas 6
Dans ce miel où 4
Vous n'existiez pas 5

ces passages incessant du pair à l'impair tuent le rythme.
Dans la boue où (4 bouhou !)
Vous n'existiez pas 5
Je n'avais plus à où (ahou) 6
Mon coeur2
De poème2
Mon amour3
et ça cntinue

D'inclinaison
Où je n'ai plus à
Rien
De sommeil
Où vous n'existez pas
Dans le miel dans la boue
Mon amour votre coeur
Dans ce poème où
Plus à moins miel boue
Vous n'existez pas.

Ai-je douter de votre gentillesse ? Et l'aigreur n'a rien a voir avec la jalousie, je ne vois pas de quoi vous vous défendez ni où vous voulez en venir.
Ensuite, j'adore compter les vers, je le fais aussi religieusement pour ce concours, par jeu, par curiosité. Cela dit limité la question du rythme du vers français à son nombre de syllabe par vers me semble plutôt étroit, étriquer même, comme façon d'aborder la question, particulièrement au XXIe siècle. Mais puisque qu'il y a un petit début d'analyse, creusons ce qui a été évoqué.

Déjà la césure au première ne me semble pas spécialement exister, on peut effectivement le couper en deux, mais je ne vois pas pourquoi il ne serait pas à prendre d'une traite et, mais pour le coup c'est subjectif, ne pas couper le vers me semble plus pertinent dans le contexte de la strophe, les respirations sont dans les espaces vides devant les vers de trois syllabes.
Ensuite, je n'avais pas pensé à en lire le rythme comme une partition, et, étrangement, je trouve que vous avez été super inspiré de l'évoquer. Effectivement, je crois qu'il y a un certain inconfort, si je devais me laisser aller à la qualifié, je dirais une certaine angoisse dans le déséquilibre créer par le fait de passer de vers impairs à des vers pairs sans schéma particulier. Et oui je trouve aussi que par moment ça n'est pas réussi, mais à d'autres moments ça essayé des jeux de questions réponses, ça créer une véritable dissonance qui participe aux sentiments généraux du texte.

Personnellement, la première question formelle que je me suis posé face à ce texte, c'est pas le nombres de syllabes par vers, (j'y suis venu bien après et je n'en avait rien dégagé de pertinent dans mon souvenir) c'est pourquoi certains vers étaient décalés. Je me suis demandé si ce n'était comme pour formuler une espèce de pudeur, comme si les mots n'osaient pas sortir. Je me suis demandé justement si ce n'était pas pour évoquer le dialogue, et l'interprétation que j'en ai eu pour guider la lecture, c'est que, selon moi et avec les autres réflexions que j'ai pu me faire sur d'autres détails du texte, ce serait un dialogue intérieur dans un moment de détresse, de tempête.
Et donc ce rythme bâtard est pertinent quand il sait supporter cette impression de folie qui se dégage du texte, quand il porte avec justesse le mal être et l'inconfort. Quand on a l'impression qu'un vers vient couper la parole à un autre, ça soutient cette impression de dialogue mentale avec des voix qui s'entre coupe, ne laissant pas l'espace à l'esprit de respirer, comme au conteur de savoir ou placé son souffle

Je réitère, je ne sais pas si c'est du "Grand Art", ça n'est pas le poème qui a eu ma préférence j'y ai trouvé des choses que j'identifie comme des maladresses. Mais un jugement aussi lapidaire n'est pas justifié, le texte se défend dans ce qu'il propose. Se contenter de citer le textes et de dire c'est comme ça et donc comme c'est comme ça c'est nul, je ne sais pas, il y a peut-être une chance pour que ce soit surtout une question de biais qui provoque cette lecture.