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| Débats sur l'édition à compte d'auteur | |
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Sam 24 Fév 2024 - 20:38 | |
| [Edit modération : sujet scindé depuis le sujet sur les éditions de l'Onde ] - BoiséeNoire a écrit:
- NON.
Non, non, non...
On ne le répétera jamais assez, mais... un éditeur qui demande de l'argent n'est pas un bon éditeur. Tu sais pourquoi les comptes d'auteur te répondent ? C'est parce qu'ils s'en ballek de la qualité de ton roman. En certaines occasions, ils ne le liront même pas. Ce qui les intéressent, c'est ton argent. Point barre. Ils disent "oui" à tout le monde.
On ne paie pas pour se faire éditer. JAMAIS. C'est toi qui as fait le boulot, c'est toi qui écris. La ME fera de l'argent parce qu'elle publie ton livre. La ME ne ferait pas de sous si ce n'était pas de tes manuscrits. C'est grâce à toi qu'elle subsiste. C'est donc toi qui dois être PAYÉ et jamais l'inverse.
Une ME à compte d'auteur publie des dizaines et des dizaines de livres chaque mois. Ta parution sera noyée parmi les autres. Une ME à compte d'auteur n'a aucune ligne éditoriale et publie tout et n'importe quoi. Ta couverture sera moche et tu ne bénéficieras d'aucune promotion. Personne n'achètera ton livre en-dehors de ton cercle familial et/ou amical.
De plus, être à compteur d'auteur n'est vraiment pas reluisant sur un CV d'auteur. Ça fait plutôt tache dans la bibliographie. Ça n'a aucun prestige et ça n'impressionnera pas du tout un véritable éditeur à compte d'éditeur. Et les librairies, les salons du livre, les séances de dédicace, les articles de journaux ou les SP... tu peux oublier.
Je sais que l'édition est un monde cruel, mais ne cède pas à une ME à compte d'auteur, surtout pas. Ton texte a peut-être besoin d'être retravaillé. N'hésite pas à le poster sur le forum pour recevoir des avis sur quoi améliorer.
Signer un contrat d'édition est parfois un concours de circonstances assez incroyable : avoir un bon texte, tomber pile poil dans la ligne éditoriale de la ME, être ce que la ME recherche en ce moment, que le planning ne soit pas déjà complet, que les étoiles et la lune soient alignées...
Ne te décourage pas et, pour éviter les fausses joies, choisi mieux les ME auxquelles tu confies ton précieux manuscrit. Diriges-toi vers les ME à compte d'éditeur. Il y en a à foison et évite les ME à compte d'auteur.
Bonne chasse à l'éditeur ! Extraordinaire. Tout d'abord, savez-vous que l'incitation au boycott est interdit par la loi Française ? Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui blâment le modèle à compte d'auteur, mais n'exagérons rien. Ce modèle existe depuis bien plus longtemps que le modèle à compte d'éditeur, et a permis à beaucoup d'écrivains de se faire connaître, comme Marcel Proust. Son premier roman, "Du côté de chez Swann" a bien été publié à compte d'auteur chez Grasset, et avait été refusé par les maisons d'édition traditionnelles uniquement parce que son récit était trop long. Il est important de noter qu'il y a encore deux siècles, les maisons d'édition comme Gallimard, Flammarion, Grasset, ... n'existaient pas, et ne venaient pas à la chasse aux manuscrits tous les Septembre pour les publier gentiment de bon cœur contre une rémunération de 6%, après avoir reçu tous les droits d'exploitation de l'oeuvre via un contrat. Et encore... Je dis ça, mais... Y a-t-il vraiment des gens ici, qui se sont faits publier chez Gallimard, pour avoir l'outrecuidance de venir comparer ces deux modèles ? Le compte d'auteur est parfois utilisé, puisqu'aucune maison d'édition n'accepte de prendre de risque ces temps-ci. Cela semble présomptueux de dire que les maisons d'édition à compte d'auteur ne font ça que pour l'argent, alors que même les maisons d'édition à compte d'éditeur ont des objectifs de rentabilité. On parle de vanity press, concernant le compte d'auteur, alors que les maisons traditionnelles publient volontiers un journaliste ou un politicien connu sachant ce que leur image va peser lourd et leur rapporter beaucoup d'argent. Si les maisons d'édition à compte d'auteur fonctionnent si bien, c'est parce que c'est l'auteur qui prend le risque, mais on ne peut pas le leur reprocher, cela fait partie de la nature de ce modèle d'édition. J'entends déjà certains dire que c'est de l' arnaque ou mauvais. Que l'on ne prenne pas Sydney Laurent comme un exemple probant de maison à compte d'auteur, ce sont les aléas du métier qui ont mené cette entreprise à être radiée, et non le modèle du compte d'auteur en lui-même. Bien que cette affaire ait souillé la réputation du modèle d'édition à compte d'auteur, il peut permettre de publier des œuvres expérimentales, autobiographiques, voire historiques (cas des ouvrages communaux) ou des personnes refusées systématiquement par des maisons traditionnelles. Retravailler un manuscrit n'est pas toujours le vrai problème, et peut pousser des écrivains à la dépression, voire au suicide. Si ces écrivains ont les moyens de financer, et de se faire publier contre de l'argent, grand bien leur fasse. Ce n'est pas un critère de qualité. Il y a des ouvrages publiés à compte d'éditeur aujourd'hui qui sont absolument médiocres, mais personne n'a assez de cran pour dénoncer ce modèle aristocratique qui ne favorise plus la prise de risques. Pour être publié à compte d'éditeur, il faut être déjà connu, Pour être publié à compte d'auteur, il faut être déjà riche. Je pense personnellement avoir recours au modèle à compte d'auteur pour éviter les vicissitudes du monde de l'édition, parce que j'ai les moyens, et pour éviter que quelque maison d'édition à compte d'éditeur s'accapare mon oeuvre, dans le but de la modifier pour faire plus "pro" ou plus "woke". Comprenne qui pourra. En attendant, c'est à l'auteur de décider lui-même, le modèle n'est qu'un moyen, et n'a aucun réel impact sur le contenu. LordEmilio |
| | Nombre de messages : 2344 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Sam 24 Fév 2024 - 21:04 | |
| - Citation :
- Pour être publié à compte d'éditeur, il faut être déjà connu,
C'est faux. Nombreux JE ici te diront qu'ils ont été publiés à compte d'éditeur tandis qu'ils sortaient de nulle part. Il y a eu déjà 50k débats à ce sujet sur JE donc je ne répliquerais pas à ce propos. Et tant mieux si le compte d'auteur te satisfait, mais il ne faut pas non plus faire de la désinformation en racontant que le compte d'éditeur ne prend que les gens déjà connus. Parce que c'est faux. Nous, ici, on conseille les auteurs : le compte d'auteur n'apporte pas grand chose. Ils acceptent tout le monde, même des faux manuscrits (voir la vidéo de Christelle Lebailly dessus) ou l'expérience de Leah-B sur JE (il me semble ?). C'est pourquoi, on préfère recommander l'auto édition au compte d'auteur. Ca revient strictement au même sauf que tu gardes tes droits d'auteur. |
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Sam 24 Fév 2024 - 21:22 | |
| - BoiséeNoire a écrit:
- On ne devient pas auteur en passant par un prestataires de services.
Même s'il paie, les résultats ne seront pas au rendez-vous... as-tu déjà vu une vraie belle jolie couverture dans une ME à compte d'auteur genre Lys Bleu, Harmattan... ou Onde ? Nope. C'est moche de chez moche. Toujours.
Et quant aux corrections... j'ai de gros doutes dessus aussi... mais comme je n'achète pas de livres édités à compte d'auteur, je ne saurais faire une affirmation.
Si notre ami à un peu d'argent à investir, je lui conseille x 1000 fois plus l'auto-édition où il pourra se payer un/e graphiste de talent pour sa couverture et un/e correcteur.ice de qualité en qui il a confiance pour s'occuper de son texte. Il sera sûr de la qualité du travail, gérera tout, n'aura pas une étiquette de compte d'auteur (très négative dans le milieu) collée au cul et fera sans doute plus de bénéfices, car il empochera tout (certains prestataires de services poussent l'arnaque jusqu'à faire en sorte que les auteurs ne touchent rien avant la 500e vente...) et sera seul gestionnaire de son succès. Et comme tu l'as dit, en compte d'auteur : aucune promo, aucun service press, aucun travail éditorial, perdu dans les dizaines de sorties fouillis de l'éditeur sur un site moche sans ligne éditoriale... Donc autant s'auto-éditer ! C'est un investissement plus réfléchi je trouve pour mener un combat similaire (mais avec un meilleur produit).
Si tu es prêt à faire la chasse aux lecteurs et à batailler pour te faire connaître, l'auto-édition semble être la meilleure solution. Je t'invite à lire les différents topics traitant de ce sujet pour avoir une bonne idée de ce dans quoi tu t'embarques.
A contrario, si tu es mauvais avec les réseaux sociaux, que tu as envie d'être bien diffusé (pourquoi pas en librairies) et d'être lu, attendre de signer avec une ME à compte d'éditeur (même une petite) est une bien meilleure solution. Excusez-moi de répondre une seconde fois, mais face à ce florilèges de paralogismes, je n'ai pas pu m'en empêcher. Tout d'abord, l'auto-édition est déjà un prestataire de services, et si l'on doit ajouter les frais de correction et de créations graphiques, je pense que cela pourrait coûter plusieurs milliers d'euros. Un peu comme le compte d'auteur ? Le PDG de Hachette dit bien: "L'auto-édition a toujours existé: ça s'appelle le compte d'auteur.". Certains considèrent même ces deux voies comme similaires. La SNE refuse de travailler avec des entreprises d'édition à compte d'auteur, et des entreprises d'auto-édition. Et bien entendu que l'auteur a le contrôle de la création de l'oeuvre dans le modèle à compte d'auteur, il ne manquerait plus qu'on lui refuse le choix de la couverture ou du contenu... Oups, je crois que c'est exactement le cas avec le modèle à compte d'éditeur. Concernant la rémunération, puisque l'argent compte apparemment plus que prévu, contrairement aux premiers messages qui évoquaient qu'un bon éditeur ne fait jamais payer (sauf moi, pour envoyer un manuscrit j'ai dû payer l'impression et l'expédition. Comment? Comment? Comment? Je ne suis pas le seul! Ah bon! Je suis rassuré!), l'auteur est rémunéré à plus de 20% dans les maisons à compte d'auteur, tandis qu'à compte d'éditeur, on est aux alentours de 6%, donc la rémunération n'est jamais intégrale. Entre payer l'imprimeur, la maison d'édition, + la TVA, la manutention et tout le bazar, l'auteur a une toute petite part du gâteau. En espérant qu'il ait bon goût. À compte d'auteur, aux Editions de l'Onde, les prestataires incluent justement un service de promotion dans le contrat. Je le sais, j'en ai reçu un de leur part. Et je suis prêt à le signer puisque les maisons traditionnelles ont peut-être aucune étiquette sur le cul, mais le leur est trop gros pour avancer. Quant aux services d'autoédition, c'est là qu'il n'y a aucune promotion: simplement un forfait de service de diffusion mensuel (8€ par mois) sur le réseau Dilicom. En tout cas, cette phrase du début est absolument marquante: - BoiséeNoire a écrit:
- On ne devient pas auteur en passant par un prestataires de services.
Donc que dire de ceux qui passent par Amazon KDP, TheBookEdition, et Librinova, ce ne sont pas des auteurs? Je trouve cela un peu dédaigneux pour eux, ce sont des gens qui aiment écrire pour le hobbie, et pas pour devenir un écrivain élitiste. L'écriture devrait devenir plus démocratique, et les maisons d'édition devraient desserrer la ceinture. Les maisons d'édition à compte d'éditeur ne peuvent juste plus faire face à la demande. Si les maisons d'édition à compte d'auteur se placent comme médiateurs dans cette situation, c'est bien qu'il y a une raison: le monde de l'édition est saturé, le facteur financier en est la cause. Si l'auteur est prêt à prendre le risque, en payant lui-même la publication, c'est un problème conjoncturel plutôt qu'un problème de modèle d'édition. |
| | Nombre de messages : 7670 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Sam 24 Fév 2024 - 21:33 | |
| J'ai été éditée dans 3 maisons à compte d'éditeur sans être connue, et jamais à moins de 10% de DA Oui, c'est moins que 20%, mais j'ai touché mon argent dès le premier exemplaire vendu... Un auteur à compte d'auteur (appelons-le A) qui dépense 2000€ pour son livre vendu 20€ doit vendre 500 exemplaires pour ne plus être dans le rouge. Pendant ce temps, un auteur à compte d'éditeur (appelons-le B) a déjà touché 1000€... Pour que A commence à gagner plus d'argent que B, il doit vendre plus de 1000 exemplaires... et c'est assez compliqué d'atteindre ce chiffre pour un jeune auteur inconnu ^^
Dernière édition par Flora le Sam 24 Fév 2024 - 21:37, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Sam 24 Fév 2024 - 21:36 | |
| - hodobema a écrit:
-
- Citation :
- Pour être publié à compte d'éditeur, il faut être déjà connu,
C'est faux. Nombreux JE ici te diront qu'ils ont été publiés à compte d'éditeur tandis qu'ils sortaient de nulle part.
Il y a eu déjà 50k débats à ce sujet sur JE donc je ne répliquerais pas à ce propos. Et tant mieux si le compte d'auteur te satisfait, mais il ne faut pas non plus faire de la désinformation en racontant que le compte d'éditeur ne prend que les gens déjà connus. Parce que c'est faux.
Nous, ici, on conseille les auteurs : le compte d'auteur n'apporte pas grand chose. Ils acceptent tout le monde, même des faux manuscrits (voir la vidéo de Christelle Lebailly dessus) ou l'expérience de Leah-B sur JE (il me semble ?). C'est pourquoi, on préfère recommander l'auto édition au compte d'auteur. Ca revient strictement au même sauf que tu gardes tes droits d'auteur. C'était une phrase tournée, dans la réalité, un écrivain sélectionné reste exceptionnel, pour un premier roman. Ce forum n'est pas le nombril du monde. L'autoédition est déjà considérée comme du compte d'auteur par certains, et on risque de voir l'oeuvre imprimée sur du papier dégueu, et noyé parmi d'autres publication. Le modèle d'édition n'y change rien. Les livres que j'ai fait imprimer par le service Lulu ont la pellicule qui se décolle déjà, et il y a des grosses traces de doigt tachés d'encre sur certaines pages, qui sont arrivées cornées. Puisque j'ai utilisé ces services, je sais de quoi je parle, et c'est loin d'être aussi idyllique que prévu. Moi j'ai envoyé un manuscrit aux Editions de l'Onde, et c'est un humain qui m'a répondu, et la réponse que j'ai eue du comité de lecture 3 semaines plus tard était un diagnostic précis sur mon oeuvre. Par contre, j'ai acheté un de leurs livres sur Amazon, et la mise en page laisse à désirer, il y a des fautes d'orthographe, le scénario est pas fameux, et il manque des mentions légales. Je ne dirai pas lequel, l'auteur a l'air d'être un homme motivé, oups, j'ai déjà donné un indice sur son genre. Moi j'ai testé d'envoyer à une maison d'édition à compte d'auteur, au moins, j'ai eu une réponse. Je sais que beaucoup de gens n'auraient pas l'outrecuidance de dégrafer leur soutif pour envoyer un manuscrit à des maisons d'édition à compte d'auteur pour voir ce que ça donne, mais je pense que c'est explicable par le fait qu'ils ont lu un blog trouvé sur Google qui en parle dessus de façon calomnieuse. - Flora a écrit:
- J'ai été éditée dans 3 maisons à compte d'éditeur sans être connue, et jamais à moins de 10% de DA Wink Oui, c'est moins que 20%, mais j'ai touché mon argent dès le premier exemplaire vendu...
Un auteur à compte d'auteur (appelons-le A) qui dépense 2000€ pour son livre vendu 20€ doit vendre 500 exemplaires pour ne plus être dans le rouge. Pendant ce temps, un auteur à compte d'éditeur (appelons-le B) a déjà touché 1000€... Pour que A commence à gagner plus d'argent que B, il doit vendre plus de 1000 exemplaires... et c'est assez compliqué d'atteindre ce chiffre pour un jeune auteur inconnu ^^ Je ne fais pas ça pour l'argent. Mais si ça me permet de faire un premier pas dans une maison d'édition... J'ai un ancêtre qui a déjà été publié chez Gallimard, mais c'était une autre époque. LordEmilio
Dernière édition par LordEmilio le Sam 24 Fév 2024 - 21:37, édité 1 fois (Raison : Réponse à Flora) |
| | Nombre de messages : 7670 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Sam 24 Fév 2024 - 21:44 | |
| - Citation :
- Je sais que beaucoup de gens n'auraient pas l'outrecuidance de dégrafer leur soutif pour envoyer un manuscrit à des maisons d'édition à compte d'auteur pour voir ce que ça donne, mais je pense que c'est explicable par le fait qu'ils ont lu un blog trouvé sur Google qui en parle dessus de façon calomnieuse.
Envoyer un manuscrit bidon à des maisons d'édition à compte d'auteur, des auteurs du forum l'ont déjà fait... et ils ont été acceptés. On sait donc par des sources proches que les blogs trouvés sur Google ne racontent pas de salades. Ceci dit, si toi, tu es satisfait de payer des centaines d'euros pour un livre dont la mise en page laisse à désirer, avec des fautes d'orthographes, sans mentions légales et sans travail professionnel, soit - LordEmilio a écrit:
- Moi j'ai envoyé un manuscrit aux Editions de l'Onde, et c'est un humain qui m'a répondu, et la réponse que j'ai eue du comité de lecture 3 semaines plus tard était un diagnostic précis sur mon oeuvre. Par contre, j'ai acheté un de leurs livres sur Amazon, et la mise en page laisse à désirer, il y a des fautes d'orthographe, le scénario est pas fameux, et il manque des mentions légales.
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| | Nombre de messages : 4690 Âge : 28 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Dr. Danielle Jackson Sam 24 Fév 2024 - 21:52 | |
| Donc tu nous parles d'un compte d'auteur qui, selon tes propres mots : - ne corrige pas, - ne mets pas en page professionnellement - ne s'acquitte même pas de ses obligations légales Et ce service non-conforme mériterait salaire, et d'être défendu ? Non, ces pratiques méritent d'être dénoncées.
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| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Sam 24 Fév 2024 - 21:59 | |
| Non, cela me rebute, chère Flora. Et cela est valable aussi pour Radischat. J'ai quasiment l'impression (sans mauvais jeu de mot) de pouvoir faire mieux qu'eux, puisque j'ai suivi une formation de technicien informatique, et de comptabilité financière, j'ai appris à utiliser le traitement de texte de façon poussée.
Pour ce qui est de la mise en page avancée, comme démarrer le compteur de pages à partir d'un certain nombre de pages, j'ai demandé à ChatGPT de me faire un tutoriel, et j'ai petit à petit maîtrisé les sauts de page.
Disons que j'ai déjà fait pas mal de travail, et que la phase de soumission aux maisons d'édition me paraît encore nouvelle, voire effrayante, d'autant plus que je ne risque plus d'avoir beaucoup de temps libre (je vais probablement rentrer au ministère des finances). J'ai peur d'être comme ces écrivains, à tenter auprès de 10, 20, 30, ... maisons d'édition, et n'arriver à rien. À compte d'auteur me semblait plus rapide, et moins juché d'obstacles. Je pourrai toujours discuter avec eux de la mise en page, ou leur fournir un exemplaire prêt à être tiré. Cela peut sonner désenchanté, mais c'est probablement mon cursus technique qui a joué là-dessus (Nan je plaisante). TheBookEdition me semble exempt de services de promotion, après publication, même si j'ai déjà utilisé leurs services pour imprimer des épreuves, et j'ai trouvé ça assez gratifiant.
Veuillez excuser la véhémence de mes propos précédents.
LordEmilio
Dernière édition par LordEmilio le Sam 24 Fév 2024 - 22:02, édité 1 fois (Raison : Reformulations diverses) |
| | Nombre de messages : 7670 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Sam 24 Fév 2024 - 22:10 | |
| - Citation :
- Disons que j'ai déjà fait pas mal de travail, et que la phase de soumission aux maisons d'édition me paraît encore nouvelle, voire effrayante, d'autant plus que je ne risque plus d'avoir beaucoup de temps libre (je vais probablement rentrer au ministère des finances). J'ai peur d'être comme ces écrivains, à tenter auprès de 10, 20, 30, ... maisons d'édition, et n'arriver à rien.
Nous comprenons très bien cette inquiétude, nous sommes nombreux à la partager sur ce forum. Néanmoins, personne sur cette plateforme ne t'encouragera à te tourner vers les comptes d'auteur car beaucoup de ces maisons demandent des sommes élevées pour un service médiocre. Comme elles se rémunèrent grâce à leurs auteurs, elles se soucient pas de livrer un produit soigné, ni d'assurer sa vente. Oui, c'est plus rapide, mais je trouve que c'est payer très cher pour un résultat décevant... |
| | Nombre de messages : 3219 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012 | Mikaroman / Jeune et fringant retraité Sam 24 Fév 2024 - 22:22 | |
| - LordEmilio a écrit:
Extraordinaire. Tout d'abord, savez-vous que l'incitation au boycott est interdit par la loi Française ? Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui blâment le modèle à compte d'auteur, mais n'exagérons rien.
Faux ou en tout cas imprécis : le boycott est interdit en France quand il est de nature discriminatoire, c'est à dire quand il s'attaque à une race, une ethnie, une religion... (n'importe quel groupe humain). En revanche il est tout à fait légal d'inciter un boycott quant-à des pratiques (et les pratiques commerciales rentrent dans la catégorie des pratiques). Il reste néanmoins possible pour les sociétés boycottées de tenter un recours en diffamation si elles estiment cela judicieux. Il a existé une polémique au sujet du boycott des produits israélien qui avait agité l'opinion publique il y a quelques années et certaines personnes (beaucoup de personnes) ont déduit de l'interdiction de CE boycott que la pratique du boycott en général était interdite. C'est un raccourci de pensée qu'il faut éviter. De plus il est aussi bon de rappeler que même dans le cas des boycott interdits, certaines condamnations française ont été cassées au final par la cours européenne des droits de l'homme dont les décisions priment. Cela invite à relativiser l'interprétation du droit quant à cette interdiction du boycott que vous évoquez. Quant à ce qui se passe sur ce forum, il ne s'agit pas d'un appel au boycott : il n'y a pas de lobbying actif. Les membres du forums demandent un avis et il leur est répondu dans le cadre du forum. Il n'y a pas de campagne organisée afin de militer dans un sens ou dans un autre, pas de demande d'adhésion à un mouvement, pas de revendication, pas d'évènements... Peut-on vraiment, toute proportion gardée, parler de boycott dans ce qui relève juste d'une discussion ? Vous m'avez l'air d'être quelqu'un de réfléchi dans vos propos et, même si je ne suis pas d'accord avec certaines de vos interventions, vous m'excuserez j'en suis certain de vous avoir repris sur ce point qui méritait d'être éclairci. |
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Sam 24 Fév 2024 - 22:28 | |
| Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien conscience que le modèle du compte d'auteur est sévèrement réprimé dans ce forum. Mais payer pour être édité est une pratique courante.
Additionné au fait que BoiséeNoire précise qu'iel n'achète jamais des livres édités à compte d'auteur, quel qu'en soit le contenu, j'ai senti comme une forme d'incitation à ne pas recourir aux services d'une maison d'édition à compte d'auteur. Ce raccourci était voulu, je n'ai pas mis d'eau dans mon vin pour que les membres lisant mon message soient encore plus intrigués par ma perspective adverse.
LordEmilio |
| | Nombre de messages : 33 Âge : 68 Localisation : Meusnes 41130 Date d'inscription : 26/10/2019 | José VIGNERON / Petit chose Dim 25 Fév 2024 - 15:32 | |
| c'est toujours plus facile quand une ME accepte de vous publier, mais quand vous passe beaucoup de temps à écrire un manuscrit, que 10 ME CE le refusent avec leur argument, et que 10 ME pour compte d'auteur, voir +, vous disent ok, on veut bien publier votre livre mais ......... vous vous dites : je ne suis pas assez bon ? ou j'accepte de payer une MECA ou j'auto-publie ? Chacun est libre d'avoir un avis et de faire comme il souhaite. Moi je suis passé par l'autoédition Librinova, mais ce n'est pas top pour la promotion, même en payant certaines options qui devraient booster les ventes.
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| | Nombre de messages : 22 Âge : 39 Date d'inscription : 17/09/2021 | Sorbonae / Homme invisible Dim 25 Fév 2024 - 18:46 | |
| En fait, je crois que personne ne fait ça pour l'argent en premier lieu, mais surtout pour que son texte parvienne à d'autres lecteurs. Et pour ça le noeud de la guerre, c'est la diffusion (je ne parle pas de la promotion). À compte d'auteur, il ne faut évidemment pas y compter, aucune chance de voir son bouquin sur les étals des librairies. En auto-édition, idem, mais on peut trouver d'autres canaux comme certains arrivent très bien à le faire pour toucher un large public (plate-forme d'écriture, réseaux...) L'intérêt du compte d'éditeur reconnu, c'est que le bouquin sera lu par d'autres gens que notre famille et cercle d'amis proches (et encore quand on est à compte d'auteur le bouquin n'existe pour ainsi dire pas donc faudra démarcher les gens soi-même). La question du talent ou autre n'entre pas en ligne de compte in fine (enfin faut pas rendre un Torchon incohérent non plus mais voilà). Si on veut être lu par un vaste lectorat, c'est compte d'éditeur. Fin du game. |
| | Nombre de messages : 1288 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Dim 25 Fév 2024 - 20:54 | |
| - LordEmilio a écrit:
- Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien conscience que le modèle du compte d'auteur est sévèrement réprimé dans ce forum. Mais payer pour être édité est une pratique courante.
C'est une pratique courante pour une population souvent très jeune ou très âgée, qui manque de connaissance sur le monde de l'édition et les façons d'y accéder Je suppose que c'est également ton cas au vu des raccourcis et des erreurs que tu formules au fil de tes posts, mais je me doute que tu n'es pas là pour être convaincu. Je te souhaite plein de bonheur dans ta voie qui t'impose de payer pour travailler, avec tes éditeurs qui ne réaliseront pas le dixième du travail qu'on attend normalement d'un éditeur puisque tu as déjà amorti leur frais par ta participation financière |
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 24/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Dim 25 Fév 2024 - 22:18 | |
| Je ne vois pas en quoi mon point de vue est erroné, mais je ne tiendrai pas rigueur de cette absence totale d'argumentation de votre part. En effet, je suis ravi d'avoir les moyens de choisir le modèle qui correspond le mieux à mes besoins. Vos mots empreints d'expérience et de tolérance sont des perles rares, merci pour cette leçon de vie visant les jeunes auteurs et les auteurs plus âgés. Qui sait, peut-être qu'un jour, ils auront la chance de lire votre message plein d'expertise éclairée sur les subtilités de l'édition, sans craindre d'être jugés. Quant à l'analogie avec "payer pour travailler", j'ai déjà lu cette phrase cliché sur un blog dont j'ai complètement oublié le nom. Apparemment, le privilège d'avoir un éditeur sans débourser un centime est réservé à une élite bienheureuse, comme si chacun avait un chauffeur attitré pour se rendre au travail, à l'instar des politiciens. Quelle vision merveilleuse. Malheureusement, tout le monde n'a pas ce luxe, dans la vraie vie. Et parler de la possibilité de se faire éditer par des petites maisons d'édition éloignées de l'élite littéraire n'enlève rien au fait que le modèle traditionnel est souvent bien fermé aux nouveaux venus. Payer une publication à compte d'auteur, c'est comme se payer un chauffeur. Une expérience à laquelle beaucoup d'auteurs ont survécu, malgré les cris d'orfraie de certains membres bien informés sur le monde de l'édition. Je pourrai aussi utiliser cette analogie pour décrire l'auto-édition, mais il est intéressant de rappeler que le terme a été vaguement traduit de l'anglais "self-publishing", signifiant littéralement "publication à compte d'auteur" en Français. Ce n'est donc pas une alternative, mais plutôt une nuance de ce modèle d'édition, qui semble manifestement échapper à certains. Si l'objectif de ce forum est vraiment d'encourager les jeunes auteurs à aller de l'avant et de rendre l'écriture plus accessible, écraser ceux qui choisissent un modèle différent me semble quelque peu incompatible avec cette démarche. Mais bon, chacun sa façon de contribuer à la démocratisation de l'écriture, n'est-ce pas ? LordEmilio |
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