|
|
| Comment éviter "être" et "avoir" ? | |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Mar 27 Juin 2023 - 18:19 | |
| - Citation :
- Ca dépend peut etre aussi de l'étape de travail du texte ? De son état ?
Personnellement, j'en suis aux dernières relectures, je ne pense plus changer le fond à part s'il y a une grosse incohérence - Citation :
- je commence par écrire avec avoir et être puisque je peux en structurer mes idées ; puis je les traque pour nuancer. Je distingue la place de chaque, je trie.
C'est ce que j'essaye de faire du coup mais c'est un travail immense et épuisant Hortense : Parce que toi tu sais gérer l'équilibre, moi je n'y arrive pas ahah |
| | | Invité / Invité Mar 27 Juin 2023 - 18:37 | |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Dim 25 Fév 2024 - 8:56 | |
| Ca recommence !!!!! Je suis trop NULLE. Je mets des "était" partout - Spoiler:
Un silence étouffant s'était installé à la suite de cette découverte, de longues secondes qui nous rongeaient de l'intérieur. Puis, soudain, il s'était relevé et avait dit simplement, calmement, mais décevant : « Continuons. » J’attendais davantage de compassion de sa part envers ces femmes qui semblaient avoir enduré un calvaire pendant leur trek. Pouvions-nous au moins prier pour elles ? Espérer qu'elles soient retrouvées vivantes, ainsi que les policiers partis à leur recherche. Cette forêt était dangereuse, dissimulant des secrets que nous aspirions à dévoiler. Mais étions-nous prêts à affronter l'enfer ? J'en doutais. Malgré ça, nous continuions à nous enfoncer dans les profondeurs de la Guyane sans dire un mot, tous silencieux. Si ce n'était pour la vie foisonnante de la forêt, on aurait pu croire que nous étions déjà morts tant le silence nous étreignait. Heureusement, les oiseaux chantaient toujours, la flore ondulait au gré du vent, et la pluie persistait. Nous étions trempés, tous les soldats, après une journée entière à marcher sous l'averse. Si j'avais les cheveux attachés, le visage dépourvu de mèches rebelles, je compatissais pour Amaury, dont les siens tombaient devant ses yeux. Son front en était couvert et son dos mouillé par les gouttes d'eau qui pleuraient de ses cheveux. Je n'avais jamais compris la raison de cette coupe, hors des normes militaires, bien que j'admisse qu'elles étaient devenues plus tolérantes, il était le seul à avoir affirmé son excentricité. Et je l'admirais pour cela. Alors que nous nous enfoncions dans la forêt amazonienne, le paysage changeait doucement : les fleurs étaient bien plus abondantes, d'un multicolore qui contrastait avec le vert émeraude de la végétation jusqu'à présent. Elles étaient imposantes, mesurant jusqu'à un mètre de hauteur et cinquante centimètres de largeur, une vision que je n'avais jamais vue auparavant.
Et je ne sais PAS comment m'en débarrasser. Ca me rend folle. |
| | Nombre de messages : 88 Âge : 119 Localisation : Un hémisphère dans le salon, l'autre avec Lilith Pensée du jour : Néant. Date d'inscription : 16/01/2021 | Jay / Pippin le Bref Dim 25 Fév 2024 - 9:19 | |
| - hodobema a écrit:
- Ca recommence !!!!! Je suis trop NULLE. Je mets des "était" partout
Et je ne sais PAS comment m'en débarrasser. Ca me rend folle. Salut, je vais te faire quelques propositions pour enlever ces fameux être ! J'ai également suggéré d'autres modifs en italique. Tu me diras ce que tu en penses ! (J'ai enlevé les auxiliaires en gras, ce n'est pas une répétition) - Spoiler:
Un silence étouffant s'était installé à la suite de cette découverte, de longues secondes qui nous rongeaient de l'intérieur. Puis, soudain, il s'était relevé et avait dit simplement, calmement, mais décevant : « Continuons. » J’attendais davantage de compassion de sa part envers ces femmes qui semblaient avoir enduré un (véritable ?) calvaire pendant leur trek. Pouvions-nous au moins prier pour elles ? Espérer qu'elles soient retrouvées vivantes, ainsi que les policiers partis à leur recherche. Cette forêt dangereuse, dissimulait des secrets que nous aspirions à dévoiler (souhaitions ?). Mais étions-nous préparés à affronter l'enfer ? J'en doutais. Malgré ça (Malgré tout ? / Pourtant ?), nous continuions à nous enfoncer dans les profondeurs de la Guyane sans dire un mot, tous silencieux. Si ce n'était pour la vie foisonnante de la forêt, on aurait pu croire que nous étions déjà morts tant le silence nous étreignait (j'ai pas forcément compris ce que tu voulais dire ici). Heureusement, les oiseaux chantaient toujours, la flore ondulait au gré du vent, et la pluie persistait. Nous étions trempés, tous les soldats, après une journée entière à marcher sous l'averse. Si j'avais les cheveux attachés, le visage dépourvu de mèches rebelles, je compatissais pour Amaury, dont les siens couvraient le front, tombaient devant ses yeux et dégoulinaient dans son dos (pas convaincue, je te laisserai ajuster). Je n'avais jamais compris la raison de cette coupe, hors des normes militaires. Même si elles étaient devenues plus tolérantes, lui seul avait affirmé son excentricité. Et je l'admirais pour cela. Alors que nous nous enfoncions dans la forêt amazonienne, le paysage changeait doucement : les fleurs, plus abondantes et multicolores, contrastaient avec le vert émeraude de la végétation jusqu'à présent. Auparavant, je n'en avais jamais vu d'aussi imposantes, elles mesuraient jusqu'à un mètre de hauteur et cinquante centimètres de largeur.
|
| | Nombre de messages : 26 Âge : 30 Localisation : Paris Pensée du jour : « Je ne vais pas utiliser le distributeur à boissons, car je refuse de payer pour travailler. » Date d'inscription : 25/02/2024 | LordEmilio / Petit chose Dim 25 Fév 2024 - 9:27 | |
| - hodobema a écrit:
- Par exemple :
- Citation :
- Un porte-parole était nécessaire pour partager les paroles des citoyens. Elder avait été choisi pour représenter l’image d’Elesi, ou peut-être que son destin l’avait imposé. En tout cas, sa position comme porte-parole était d’une évidence indiscutable.
Non pas qu’il était attirant. Son visage commençait à mûrir, les joues creusées par la trentaine, des rides d’expression qui s’accentuaient, quelques mèches brunes qui rendaient son regard sévère. Il était comme les Elesiens, modeste, serviable, altruiste. Si je puis me permettre de rebondir sur ce message pour émettre quelques suggestions : - Code:
-
La nécessité d'un porte-parole s'avérait indispensable pour partager la voix des citoyens. Elder fut choisi pour représenter l'image d'Elesi, ou peut-être que son destin le lui avait imposé. [NDLR: Bon, une fois, c'est pas trop flagrant]. En tout cas, sa position comme porte-parole était d'une évidence indiscutable [NDLR: Idem]. Non pas que cet individu semblait plus attirant qu'un autre. [...] Son identité ne différait pas des Elésiens, modeste, serviable, altruiste. Ainsi, je te conseille d'employer d'autres modes de conjugaison pour exprimer la même idée (était, fut, est, etc.). L'usage du passé simple est courant en littérature, et qu'importe si un auxiliaire apparaît plusieurs fois, du moment que le mode change, la musicalité de la phrase n'en sera que meilleure. N'hésite pas à utiliser des formules plus élaborées: au lieu de "il n'était pas attirant", on peut dire "il ne semblait pas différent des autres". Ou alors des synonymes. Il y a un petit doublon entre "porte-parole" et "parole des citoyens", du coup tu peux utiliser quelques termes pour varier, comme "la voix des citoyens". Bonne chance. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 30/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 25 Fév 2024 - 10:10 | |
| Il me semble avoir déjà répondu sur ce fil, mais je remets un truc : en fait, "être" et "avoir" sont tellement "passe-partout" qu'on ne les remarque pas à la lecture, et c'est souvent mieux et plus fluide de les laisser, plutôt que de les remplacer par des verbes artificiels et de ce fait, parfois peu appropriés. |
| | Nombre de messages : 1047 Âge : 40 Localisation : Au pays de l'Oiseau d'Or Date d'inscription : 13/07/2023 | Sarashina / Effleure du mal Dim 25 Fév 2024 - 13:49 | |
| Je pense aussi que mieux vaut un être ou avoir qu'une multiplication de verbes alambiqués. Néanmoins le dictionnaire des synonymes peut t'aider à enrichir ton vocabulaire si besoin (celui du site cnrtl est super).
|
| | Nombre de messages : 318 Âge : 33 Localisation : Allemagne Date d'inscription : 23/12/2022 | Alacala / Tapage au bout de la nuit Dim 25 Fév 2024 - 15:05 | |
| En plus de dictionnaires de synonymes (comme Sarashina, je te conseille celui du cnrtl, le Trésor), tu peux chercher des listes de vocabulaires thématiques et de champs lexicaux. On trouve beaucoup de liste de verbes de paroles, d'ajectifs de sensation, d'onomatopée, mais je pense que tu peux trouver pour les verbes en général.
Pour ma part, j'ai un dictionaire idéologique papier (mais à date de parution historique, donc je ne peux pas le conseiller à l'acaht), c'est à dire un dictionaire avec un index de mots qui renvoit à un paragraphe dans le livre qui détaille tout le champs lexical à ce sujet. C'est toujours listé par catégorie grammaticale (locution, verbe, adverbe, substantif...). Si possible il y a deux colonnes, le mot rechercher et son antonyme en face.
Il m'arrive de m'en servir au début d'un nouveau projet pour entrer dans le bain, ou parfois pour une scène, mais c'est vraiment quand je manque d'inspiration pour un passage que je n'avais pas envie d'écrire. Éventuellement aussi quand je sèche pour les titres de chapitres. |
| | Nombre de messages : 372 Âge : 53 Date d'inscription : 08/08/2023 | Sanelle / Tapage au bout de la nuit Dim 25 Fév 2024 - 18:57 | |
| Je crois que tu confonds surtout les auxiliaires et les verbes. Par exemple dans "Un silence étouffant s'était installé [...] soudain, il s'était relevé", il s'agit des auxiliaires des verbes "s'installer" ou "se relever". Tu ne peux pas les supprimer, car pour former les temps composés, les auxiliaires sont nécessaires. Pour savoir s'il s'agit du verbe ou de l'auxiliaire, je te conseille de mettre le verbe au futur : "un silence s'installera, il se relèvera" : si "être" ou avoir" a disparu, c'est qu'il s'agissait des auxiliaires car ils ne sont plus nécessaires à la conjugaison d'un temps simple. De même "nous étions trempés", il s'agit du verbe "tremper" à la voix passive. Pour cette voix, l'auxiliaire "être" est nécessaire, même aux temps simples. Tu l'as utilisé ici à l'imparfait (un seul auxiliaire à l'imparfait) mais si tu le mettais à un temps composé, il y en aurait même deux : "nous avions été trempés". Tu ne peux absolument rien faire contre cela et aucun éditeur ne viendra te le reprocher, la conjugaison l'impose. Tu vois qu'après cela, il reste finalement très peu de verbes à modifier et comme l'ont dit d'autres personnes avant moi, tu peux en laisser quelques-uns, si ton texte est fluide, ça passera très bien. Enfin, parfois, dans certaines expressions, on ne peut pas les changer : "être prêt" peut devenir "se tenir prêt", mais dans "être sens dessus dessous" tu ne peux pas remplacer le verbe "être" par un autre. Donc soit tu gardes, et tant pis pour le verbe "être", soit tu changes la formulation et l'expression disparaît. Courage, et cesse de croire que tu es nulle, ce n'est pas le cas ! |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Dim 25 Fév 2024 - 21:39 | |
| Merci Jay, mais je ne vois pas où tu as enlevé les verbes "être" ou alors je suis aveugle, c'est possible - Citation :
- N'hésite pas à utiliser des formules plus élaborées: au lieu de "il n'était pas attirant", on peut dire "il ne semblait pas différent des autres".
Sembler reste un verbe faible aussi, en plus plus imprécis. Je préfère mettre être que sembler x) - Citation :
- en fait, "être" et "avoir" sont tellement "passe-partout" qu'on ne les remarque pas à la lecture, et c'est souvent mieux et plus fluide de les laisser, plutôt que de les remplacer par des verbes artificiels et de ce fait, parfois peu appropriés. Comment éviter "être" et "avoir" ? - Page 2 1f609
Ouais mais faut pas en abuser. Certains éditeurs m'ont reproché d'utiliser trop de verbes faibles x( Je pense que ce n'est pas un problème de synonyme, mais de formulation. Je formule mal mes phrases ce qui fait que ça me force à utiliser des verbes faibles. Faut que je travaille à faire des formulations plus jolies - Citation :
- Je crois que tu confonds surtout les auxiliaires et les verbes.
Ah oui ! Ca me rassure si certains "était" ne dérangent pas parce que ce sont des auxiliaires |
| | Nombre de messages : 88 Âge : 119 Localisation : Un hémisphère dans le salon, l'autre avec Lilith Pensée du jour : Néant. Date d'inscription : 16/01/2021 | Jay / Pippin le Bref Dim 25 Fév 2024 - 23:59 | |
| - hodobema a écrit:
- Merci Jay, mais je ne vois pas où tu as enlevé les verbes "être" ou alors je suis aveugle, c'est possible
Je confirme que tu as besoin de lunettes, je t'en ai enlevé au moins 4 |
| | Nombre de messages : 277 Âge : 35 Date d'inscription : 24/05/2023 | Le vent l'emportera / Autostoppeur galactique Lun 26 Fév 2024 - 1:05 | |
| Bonjour Je me permets d'aborder la question comme un exercice de réécriture. - Haro sur les verbes être et avoir:
A la suite de cette découverte, quand le silence s'installa, étouffant, les longues secondes qui s'écoulèrent nous rongèrent de l'intérieur. Puis, soudain, il se releva et dit simplement, calmement, mais de manière décevante : « Continuons. » J’attendais davantage de compassion de sa part envers ces femmes qui semblaient encore endurer un long calvaire. Pouvions-nous au moins prier pour elles ? Espérer les retrouver vivantes, ainsi que les policiers partis à leur recherche ? Cette forêt, dangereuse, dissimulait des secrets que nous aspirions à dévoiler, prétendument prêts à affronter l'enfer. Malgré ça, nous continuâmes et nous nous enfonçâmes dans les profondeurs de la Guyane sans dire un mot, tous silencieux. Sinon la vie foisonnante de la forêt, le silence nous étreignant pouvait nous faire passer pour morts mais heureusement, les oiseaux chantaient toujours, la flore ondulait au gré du vent, la pluie persistait. Tous trempés, les soldats et moi, après une journée entière à marcher sous l'averse, mais le visage libre, les cheveux attachés, je me considérais mieux loti qu'Amaury. Ses longues mèches rebelles servaient de rigoles et aspergeaient son dos, lui faisaient le front broussailleux et la vue barbouillée. Pourquoi ces longueurs incongrues ? Certes, on assouplit les normes militaires mais Amaury seul affirma cette excentricité. Malgré mon incompréhension, je l'admirais. Alors que nous nous enfoncions dans la forêt amazonienne, le paysage changeait doucement : les fleurs, abondantes, multicolores, l'emportaient sur le vert émeraude de la végétation dans un contraste réjouissant, imposantes, mesurant jusqu'à un mètre de hauteur et cinquante centimètres de largeur, une vision parfaitement inédite pour moi.
Je m'aperçois que j'évite les verbes fâcheux en renonçant aux temps composés dont je n'ai pas perçu ici l'utilité, en utilisant beaucoup de juxtaposition et en racourcissant les phrases. |
| | Nombre de messages : 1857 Âge : 38 Date d'inscription : 30/03/2017 | Nei / Journal du posteur Lun 26 Fév 2024 - 4:27 | |
| Cc La cb était vide du coup, petit exercice de réécriture pour moi aussi en espérant que ça te soit utile : - Spoiler:
Un silence étouffant succéda à cette trouvaille/révélation (pour pouvoir utiliser découvrir plus loin), de longues secondes qui nous rongèrent de l'intérieur. Puis, soudain, il se releva et dit calmement : "continuons". J'aurais attendu davantage de compassion, de sa part, envers ces femmes qui semblaient avoir enduré un véritable calvaire pendant leur trek. Pouvions-nous au moins prier pour elles ? Il ne nous restait plus qu'à espérer pouvoir les retrouver vivantes, ainsi que les policiers partis à leur recherche. Cette forêt dangereuse abritait des secrets que nous voulions découvrir. Mais étions-nous réellement prêts à affronter l'enfer ? J'en doutais. Malgré cela, nous continuions à nous enfoncer dans les profondeurs de la Guyane, sans dire un mot. Si nous faisions abstraction de la vie foisonnante de la forêt, nous aurions pu nous croire déjà morts tant le silence nous étreignait. Heureusement, les oiseaux chantaient toujours, la flore ondulait au gré du vent, et la pluie persistait. Après une journée entière à marcher sous de violentes averses, nous étions tous trempés. Contrairement à moi et à ma coupe réglementaire, Amaury devait s'accommoder de ses mèches rebelles qui lui tombaient devant les yeux. Les gouttes d'eau, qui s'accrochaient à ses cheveux avant de dégouliner en cascade jusqu'à son dos, m'obligeaient aussi à compatir. Je n'avais jamais compris la raison de ce choix, si éloigné des normes militaires, bien que ces dernières aient été quelque peu assouplies, il restait le seul à avoir affirmé son excentricité. Et je l'admirais pour cela. Alors que nous nous enfoncions dans la forêt amazonienne, le paysage changeait doucement : les fleurs devenaient plus abondantes, et la multitude de leurs couleurs créait peu à peu un contraste avec le vert émeraude de la végétation qui avait régné jusqu'à présent. Elles étaient imposantes, mesurant jusqu'à un mètre de haut et cinquante centimètres de large, je n'avais jamais vu quelque chose de semblable.
|
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 26 Fév 2024 - 6:13 | |
| Merci à tous pour vos suggestions ! Je vais piocher un peu partout et essayer d'améliorer mes constructions de phrases |
| |
|
|