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| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mer 24 Mai 2023 - 17:50 | |
| - RENARD ROUGE a écrit:
- Peut-être justement que la solution pour "vivre de sa plume" est de voir davantage le livre comme un simple produit et de traiter ses lecteurs comme des cibles clientèles. (mais donc cela nécessite d'acquérir de nombreuses compétences [ciblage de la clientèle, développement d'une stratégie marketing, conception d'outils de communication adaptés, etc...]).
EDIT : Et sans oublier que tout cela nécessite un investissement financier. Voilà, voilà... c'est pour ça qu'on a besoin, nous les auteurs, d'une bonne ME qui fasse ce boulot-là... |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 8:38 | |
| Bonjour, - Code:
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Pour ma part, et je l'ai déjà dit sur un des topics cités, je pense que la seule possibilité de vivre décemment de sa plume est de passer par de grosses maisons d'édition. D'expérience, ce sont les seules qui paient bien, à l'heure, sans discuter, et en facilitant le travail administratif. Mais pour accéder à ces structures, il faut des années de travail et/ou une sacrée chance. Ce n’est pas le tout que de se faire publier, un auteur doit aussi rentrer dans ses frais et éviter escroquerie et le surendettement. Il faut arrêter de croire au conte de fées et regarder la dure loi qui régit le monde de l’édition en 2023 . Si l’on a la trempe d’un grand écrivain en devenir, mais qu’on est qu’un illustre inconnu. On n’a plus de probabilité de toucher le jackpot au loto que de se faire publier et vivre son écriture. La répartition (voir camembert ci-dessous) dresse un constat édifiant ; un nouvel auteur qui veut rentrer dans ses frais avec un premier livre doit vendre 20 000 exemplaires. Qui aujourd’hui peut se targuer avec aucune relation dans les médias tout en sachant qu’en France on lit de moins en moins vendre plus de 10 000 livres ? Bonne journée |
| | Nombre de messages : 1247 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Jeu 25 Mai 2023 - 9:30 | |
| - flag a écrit:
- Bonjour,
- Code:
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Pour ma part, et je l'ai déjà dit sur un des topics cités, je pense que la seule possibilité de vivre décemment de sa plume est de passer par de grosses maisons d'édition. D'expérience, ce sont les seules qui paient bien, à l'heure, sans discuter, et en facilitant le travail administratif. Mais pour accéder à ces structures, il faut des années de travail et/ou une sacrée chance. Ce n’est pas le tout que de se faire publier, un auteur doit aussi rentrer dans ses frais et éviter escroquerie et le surendettement. Il faut arrêter de croire au conte de fées et regarder la dure loi qui régit le monde de l’édition en 2023 . Si l’on a la trempe d’un grand écrivain en devenir, mais qu’on est qu’un illustre inconnu. On n’a plus de probabilité de toucher le jackpot au loto que de se faire publier et vivre son écriture. La répartition (voir camembert ci-dessous) dresse un constat édifiant ; un nouvel auteur qui veut rentrer dans ses frais avec un premier livre doit vendre 20 000 exemplaires.
Qui aujourd’hui peut se targuer avec aucune relation dans les médias tout en sachant qu’en France on lit de moins en moins vendre plus de 10 000 livres ? Bonne journée Cette analyse ne se base que sur les droits d'auteurs directs, liés aux ventes des livres. Un artiste-auteur compose sa pérennité financière également grâce aux droits d'auteurs indirects (droits de prêt en bibliothèque notamment, ou interventions en école, participation à des événements culturels...). C'est un métier précaire, mais il est possible d'en vivre. J'ai un certain nombre d'amis qui le font, et certains ont même la chance extraordinaire d'en vivre très largement. Rien ne garantit les revenus d'un écrivain lorsqu'il se lance. Mais une fois la machine lancée et les premières publications sérieuses acquises, il est possible de se tailler une place dans ce monde et de viabiliser son exercice. |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 14:12 | |
| Bonjour, J'ai récupéré l'article ci-dessous (mis sous spolier) du nouvel obs. - Code:
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Cette analyse ne se base que sur les droits d'auteurs directs, liés aux ventes des livres. Un artiste-auteur compose sa pérennité financière également grâce aux droits d'auteurs indirects (droits de prêt en bibliothèque notamment, ou interventions en école, participation à des événements culturels...).
C'est un métier précaire, mais il est possible d'en vivre. J'ai un certain nombre d'amis qui le font, et certains ont même la chance extraordinaire d'en vivre très largement.
Rien ne garantit les revenus d'un écrivain lorsqu'il se lance. Mais une fois la machine lancée et les premières publications sérieuses acquises, il est possible de se tailler une place dans ce monde et de viabiliser son exercice. - Spoiler:
Seuls 150 auteurs français environ vivent de leurs écrits. C'est le chiffre avancé par le site économique de Rue89, qui a enquêté sur «le train de vie des grandes plumes françaises», sujet tabou ou, du moins, très confidentiel dans les milieux germanopratins.
Le long article, bien renseigné, que signent Hubert Arthus et David Servenay sur Eco89 répertorie quatre catégories, noms d'auteur à l'appui. Un bref rappel, d'abord, signale que les sources de rémunération sont au nombre de deux pour les écrivains: l'«à-valoir», en premier lieu, calculé selon les chiffres de vente des ouvrages précédents et l'attente du nouveau livre (BibliObs signalait ainsi la semaine dernière que BHL et Houellebecq auraient reçu, pour «Ennemis publics», la somme de 300.000 euros chacun); les droits d'auteurs, d'autre part, perçus un an après la sortie du livre selon un pourcentage du prix de vente hors taxe.
En tête de liste, selon Rue89, «l'échappée belle», qui regroupe une douzaine d'écrivains dont les à-valoir oscillent entre 1 et 2 millions d'euros par livre. Profil des candidats: «être à la fois original et consensuel», personnel et populaire, avoir signé plusieurs best-sellers et assurer une production régulière. C'est le cas de Jean d'Ormesson, Marc Levy, Michel Houellebecq, Bernard Werber et Jean-Christophe Grangé, Anna Gavalda, Fred Vargas et Amélie Nothomb.
Le «peloton» concerne les auteurs touchant entre 150.000 et 250.000 euros, «tous ceux qui ont eu leur heure de gloire, un gros prix littéraire ou un vrai best-seller et puis qui sont retombés à un étiage moyen», selon Emmanuel Pierrat qui désigne ici les tirages allant de 10.000 à 100.000 exemplaires. Les auteurs concernés (parmi lesquels François Bégaudeau, Daniel Picouly, Jean-Christophe Rufin et Yasmina Khadra) ont, à 98%, une autre source de revenus. Ce deuxième métier est, en général, lié à l'écriture ou à la sphère intellectuelle, et à forte valeur médiatique: nègre, journaliste, ou universitaire. On y trouve aussi les quelques écrivains de «genre», notamment de polars.
Un cran au-dessous, encore (de 20.000 à 100.000 euros): les «excellents anonymes». Ils comptent en leurs rangs de parfaits inconnus aussi bien que des «vraies vedettes, snobées par les grandes maisons rassemblées autour de la place de l'Odéon», qui publient des livres pratiques ou de jeunesse, des romans «ayant conquis au fil des années un public restreint mais fidèle», et, parfois, des BD - comme Zep, le dessinateur de «Titeuf».
«L'autobus», enfin, constitue «le groupe des sans grades», et concerne «les fatigués, les plagiaires et les exigeants», qui touchent de 2.000 à 10.000 euros d'à-valoir pour un livre. Parmi eux, de très nombreux journalistes signant des «livres-documents», ainsi que des «écrivains fantômes, qui prêtent leur plume à ceux qui n'en ont pas» pour écrire les biographies des hommes politiques et les mémoires des artistes. Pour eux, Rue89 ne livre pas de noms. C'est sans doute qu'ils ne diraient rien à personne.
Désolé si avec cet édifiant comte rendu publié par le nouvel obs., je viens de briser le miroir aux alouettes. Mais c'est pas grave ça porte pas malheur Bonne journée |
| | Nombre de messages : 3988 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 25 Mai 2023 - 14:23 | |
| Et bien, moi, avec mes a-valoir de zéro à 1000 euros, je fais même pas le classement didonc. |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 14:33 | |
| - Code:
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Et bien, moi, avec mes a-valoir de zéro à 1000 euros, je fais même pas le classement didonc. <2000 euros, c'est la seconde division. Pour booster tes ventes et à fortiori augmenter tes gains en droit d'auteur, et si t'as de l'argent, tu t'offres une campagne d'affichage dans Paris. (Je ne sais pas combien ça coûte ?) Surement très, trèèès cher |
| | Nombre de messages : 3988 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 25 Mai 2023 - 14:35 | |
| C'est à l'éditeur de faire ça. Si c'est moi qui dois le faire, autant m'auto éditer. |
| | Nombre de messages : 1247 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Jeu 25 Mai 2023 - 14:37 | |
| - flag a écrit:
- Bonjour,
J'ai récupéré l'article ci-dessous (mis sous spolier) du nouvel obs.
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Cette analyse ne se base que sur les droits d'auteurs directs, liés aux ventes des livres. Un artiste-auteur compose sa pérennité financière également grâce aux droits d'auteurs indirects (droits de prêt en bibliothèque notamment, ou interventions en école, participation à des événements culturels...).
C'est un métier précaire, mais il est possible d'en vivre. J'ai un certain nombre d'amis qui le font, et certains ont même la chance extraordinaire d'en vivre très largement.
Rien ne garantit les revenus d'un écrivain lorsqu'il se lance. Mais une fois la machine lancée et les premières publications sérieuses acquises, il est possible de se tailler une place dans ce monde et de viabiliser son exercice. - Spoiler:
Seuls 150 auteurs français environ vivent de leurs écrits. C'est le chiffre avancé par le site économique de Rue89, qui a enquêté sur «le train de vie des grandes plumes françaises», sujet tabou ou, du moins, très confidentiel dans les milieux germanopratins.
Le long article, bien renseigné, que signent Hubert Arthus et David Servenay sur Eco89 répertorie quatre catégories, noms d'auteur à l'appui. Un bref rappel, d'abord, signale que les sources de rémunération sont au nombre de deux pour les écrivains: l'«à-valoir», en premier lieu, calculé selon les chiffres de vente des ouvrages précédents et l'attente du nouveau livre (BibliObs signalait ainsi la semaine dernière que BHL et Houellebecq auraient reçu, pour «Ennemis publics», la somme de 300.000 euros chacun); les droits d'auteurs, d'autre part, perçus un an après la sortie du livre selon un pourcentage du prix de vente hors taxe.
En tête de liste, selon Rue89, «l'échappée belle», qui regroupe une douzaine d'écrivains dont les à-valoir oscillent entre 1 et 2 millions d'euros par livre. Profil des candidats: «être à la fois original et consensuel», personnel et populaire, avoir signé plusieurs best-sellers et assurer une production régulière. C'est le cas de Jean d'Ormesson, Marc Levy, Michel Houellebecq, Bernard Werber et Jean-Christophe Grangé, Anna Gavalda, Fred Vargas et Amélie Nothomb.
Le «peloton» concerne les auteurs touchant entre 150.000 et 250.000 euros, «tous ceux qui ont eu leur heure de gloire, un gros prix littéraire ou un vrai best-seller et puis qui sont retombés à un étiage moyen», selon Emmanuel Pierrat qui désigne ici les tirages allant de 10.000 à 100.000 exemplaires. Les auteurs concernés (parmi lesquels François Bégaudeau, Daniel Picouly, Jean-Christophe Rufin et Yasmina Khadra) ont, à 98%, une autre source de revenus. Ce deuxième métier est, en général, lié à l'écriture ou à la sphère intellectuelle, et à forte valeur médiatique: nègre, journaliste, ou universitaire. On y trouve aussi les quelques écrivains de «genre», notamment de polars.
Un cran au-dessous, encore (de 20.000 à 100.000 euros): les «excellents anonymes». Ils comptent en leurs rangs de parfaits inconnus aussi bien que des «vraies vedettes, snobées par les grandes maisons rassemblées autour de la place de l'Odéon», qui publient des livres pratiques ou de jeunesse, des romans «ayant conquis au fil des années un public restreint mais fidèle», et, parfois, des BD - comme Zep, le dessinateur de «Titeuf».
«L'autobus», enfin, constitue «le groupe des sans grades», et concerne «les fatigués, les plagiaires et les exigeants», qui touchent de 2.000 à 10.000 euros d'à-valoir pour un livre. Parmi eux, de très nombreux journalistes signant des «livres-documents», ainsi que des «écrivains fantômes, qui prêtent leur plume à ceux qui n'en ont pas» pour écrire les biographies des hommes politiques et les mémoires des artistes. Pour eux, Rue89 ne livre pas de noms. C'est sans doute qu'ils ne diraient rien à personne. Désolé si avec cet édifiant comte rendu publié par le nouvel obs., je viens de briser le miroir aux alouettes. Mais c'est pas grave ça porte pas malheur Bonne journée Je ne vois pas du tout le lien entre ces catégorisations et le fait d'en vivre Parce qu'ici aussi, on ne se base que sur des droits d'auteurs directs, et c'est la principale différence. Les revenus d'un auteur ne se basent pas que sur l'à-valoir ou les ventes, c'est bien le principe. Il faudrait demander à la Charte des Auteurs Jeunesse ou à la Ligue des Auteurs Pros combien d'adhérents ont l'écriture comme activité professionnelle, mais ce qui est sûr c'est qu'on est plus que 150. Et il y a également plus d'artistes-auteurs que ça qui en vivent de façon exclusive (si c'est ce qu'on entend par "vivre de sa plume"). Lorsque j'en discutais avec un ami auteur de BD, il me parlait de plusieurs centaines de scénaristes. Je devrais retrouver ses sources, c'est vrai que c'est pas mon domaine Ce n'est pas un miroir aux alouettes que l'idée de vivre de sa plume. Simplement, ça implique de déconstruire des clichés : notamment celui qui voudrait que nos seuls revenus en tant qu'auteurs pros soient liés aux ventes, ce qui n'est pas le cas. Peut-être que ces 150 mentionnés par l'Obs ne sont que l'élite qui se refuse à envisager leur vie d'auteur autrement que par la publication d'ouvrages... mais si c'est le cas, il est important de savoir que ce n'est pas représentatif. Vivre en tant qu'auteur, c'est précaire est difficile. Mais ce n'est pas impossible. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Jeu 25 Mai 2023 - 14:41 | |
| - L'OBS. a écrit:
- Seuls 150 auteurs français environ vivent de leurs écrits. C'est le chiffre avancé par le site économique de Rue89, qui a enquêté sur «le train de vie des grandes plumes françaises», sujet tabou ou, du moins, très confidentiel dans les milieux germanopratins.
cité par FLAG... Ouais... pour la fiabilité, on repassera. Pour "le train de vie" aussi... C'est sûr que si on entend par "vivre de son écriture" = "se mettre dans la poche un "à-valoir" du genre de celui de BHL qui doit avoir un train de vie assez dingue, inutile de comparer. Disons que par "vivre", on entend souvent "vivoter" de son écriture. Car si on les croit, "150 auteurs seulement", bah, c'est faux. Il suffit de faire le compte en France, on sait qu'ils sont plus de 150 auteurs à vivre largement de leurs ventes. Il suffit pour cela d'aller dans un Salon du Livre et de simplement compter le nombre de "gros auteurs" qui vivent de leur plume. Ils n'y sont pas tous présents. A cela, s'ajoute nombre de "petits auteurs" et d'auteurs en AE qui en vivent (j'en connais déjà plusieurs), le chiffre de 150 est juste n'importe quoi. Enfin non : il entend par là des revenus faramineux permettant de s'offrir un 200m2 en plein Paris, des voyages à tout bout de champ, des grands restaurants, etc... Ah oui : là, je pense qu'on est à peu près à ça... |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 14:46 | |
| - Code:
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C'est à l'éditeur de faire ça. Si c'est moi qui dois le faire, autant m'auto éditer. Je confirme l’éditeur, il sait faire en prenant ça marge au passage. Depuis quand un auteur ne peut-il pas faire la promotion de son œuvre. S’il y a un appel du public, ce sont les éditeurs qui te courent après. Ça parait simple dit comme ça, mais le secteur des arts et lettres est tellement bouché par la nomenklatura parisienne qu’il faut sérieusement songer à faire autrement si on ne veut pas rester avec ses manuscrits sur les bras jusqu’au jugement dernier. |
| | Nombre de messages : 3988 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 25 Mai 2023 - 14:53 | |
| - flag a écrit:
- Depuis quand un auteur ne peut-il pas faire la promotion de son œuvre. S’il y a un appel du public, ce sont les éditeurs qui te courent après.
Tu dis vraiment, sans blaguer, que tu ne vois rien de mal à un auteur à céder ses droits d'auteur à vie, ne toucher que 8% sur les ventes, un a-valoir de 1000€, et EN PLUS dépenser des milliers d'euros de sa poche pour faire sa propre pub ? |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 15:18 | |
| - Code:
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Tu dis vraiment, sans blaguer, que tu ne vois rien de mal à un auteur à céder ses droits d'auteur à vie, ne toucher que 8% sur les ventes, un a-valoir de 1000€, et EN PLUS dépenser des milliers d'euros de sa poche pour faire sa propre pub ?
Je suis d'accord, Il est pas évident de gagner sa vie avec sa passion. Si on veut devenir millionnaire, il faut faire du commerce et laisser tomber les arts surtout la l'littérature. Le leitmotiv de tous artistes faire connaitre son travail et laisser une empreinte de son passage sur cette terre. Un petit aparté qui suit sur l’intérêt du public pour la littérature et le fait que chacun d'entre nous est conditionné par les médias. Bon , je ne réinvente pas le fil à couper le beurre, mais un exemple flagrant avec « Florent Pagny » qui est en tête des ventes et en tête de gondole sur un mois avec 77 000 exemplaires de sa bio. Imaginons qu'il se soit appelé « Jean-Marcel Pagny » et qu'au lieu d'être chanteur, il soit cordonnier. Combien de bouquin aurait-il vendu ? |
| | Nombre de messages : 3988 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 25 Mai 2023 - 15:26 | |
| Tout ça n'est pas le sujet.
Quand on cède ses droits à vie sur son oeuvre en échange de presque rien au profit d'un éditeur, c'est à l'éditeur de mettre les moyens pour vendre.
Sinon, ça veut dire qu'on paie pour travailler et enrichir un éditeur. Autant s'autoéditer ! |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 114 Localisation : Au milieu de nulle part Pensée du jour : La bêtise humaine est tellement incommensurable, que l'univers tout entier ne suffirait pas à la contenir. Date d'inscription : 07/05/2023 | flag / Petit chose Jeu 25 Mai 2023 - 15:36 | |
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Tout ça n'est pas le sujet.
Quand on cède ses droits à vie sur son oeuvre en échange de presque rien au profit d'un éditeur, c'est à l'éditeur de mettre les moyens pour vendre.
Sinon, ça veut dire qu'on paie pour travailler et enrichir un éditeur. Autant s'autoéditer ! Je ne pense pas. Au regard de la loi c'est toujours l'auteur qui a la propriété, donc les droits. C'est avant tout une protection afin d'éviter le plagiat. L'éditeur son job s'est de publier et de distribuer, c'est juste un bourrin qui vend au public et qui n'a qu'un objectif faire du chiffre et rafler un maximum de prix littéraire. |
| | Nombre de messages : 3988 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 25 Mai 2023 - 15:38 | |
| Hein ??!
Respectueusement, euh... non ? |
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