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 Création d'un ME qui appartiendrait à ses auteurs... Et pourquoi pas ?

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op.interligne
   
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Exactement !
J'espère que ton message ouvrira certains chakras.

Le "label" ! C'est de ce type de réflexion qu'est issue ma démarche.
Cette histoire de "label" m'est d'abord venue car j'ai dans ma famille des musiciens dont l'indépendance se traduit souvent par ce terme "label".
Un label, peut être porté par une structure informelle ou une association etc... Les musiciens sont souvent seuls et auto-entrepreneurs pour exercer leur métier. Ça a été la première étape de mon cheminement.

Malgré tout, cela a une limite si on ne fédère pas les acteurs dans une structure sérieuse qui donnera un statut de "pro"... même si  dans les faits, on serait plus dans le "semi-pro". Cela passe par la constitution d'une société. (je peux développer en mp si tu veux).

Et pourquoi une structure pro ?
Car par exemple, pour illustrer cette prise de position, un simple concours de premier roman sur Chambéry, est fermé aux auto-édités.... réservés aux ME.
Je trouve ça dommage surtout pour ceux qui sortent des œuvres en AE qui n'ont parfois pas à pâlir de leur qualité.

Pour les chiffres de rétribution dont tu parles, il faut rester modeste. L'idée est de permettre aux œuvres de vivre et de rembourser les frais de production. Le modèle économique que je propose s'appuie sur mon expérience de l'entreprise et la priorité est la pérennité. Mais au-delà d'un certain volume, compte tenu du fait que la structure n'a pour ainsi dire pas de frais, oui, le rapport est plus qu'intéressant. Ne nous emballons pas.... Moi je suis quelqu'un de sérieux et relativement terre à terre. Je ne promets pas de miracle. En revanche, j'assure le zéro risque, et si ça veut rigoler....bah tant mieux !

Pour la popularité du projet, comme tu l'évoques.... Oui et non. Ça intéresse, ça interpelle, les professionnels de l'entreprise et de l'édition (les imprimeurs me contactent pour récupérer du chiffre, par exemple) mais les plus concernés, les auteurs, semblent craindre la démarche. Et malheureusement, c'est d'eux dont le projet a le plus besoin.
Et là où tu vises juste également, c'est sur la perte de motivation dans la solitude que représente l'auto-édition (au delà de la création qui elle aussi se fait seule).
Il y a tout un tas de coach, de plateforme etc...pour favoriser l'auto-édition. C'est bien. C'est un peu cher selon moi pour un auteur seul et se structurer à plusieurs permet d'établir une stratégie de répartition des charges impossible à mettre en place seul.

Enfin, concernant les critères de sélection, la question se pose. La cohérence des projets individuels, dans un premier temps, doit permettre de faire un "tri". Les coûts de production de l’œuvre d'un associé ne doit pas être le double de celui des autres. A mon sens, un collectif qui mêlerait romans, livres de cuisine et roman graphique ou BD, ne serait viable. Je propose initialement de circonscrire aux auteurs de romans. Il faut établir un standard d'édition avec une charte graphique, une mise en page, communes.
Cela implique de communiquer, d'être d'accord, d'accepter un choix commun. En échange de ce formatage, la société offre un rayonnement supérieur ne serait ce par l'engagement de ses auteurs associés qui ont tout intérêt à défendre leur production autant que celle des autres.




Jimilie Croquette a écrit:
Mais c'est pas déjà ce que fait Librinova ?

Ce sont deux aspects différents.
Librinova offre un service d'auto-édition.
Mais à la fin, l'auto-édité reste seul et n'est pas considéré comme un professionnel. Il n'a pas accès aux salons pro, ni aux concours pro, la diffusion DILICOM est plus compliquée voire impossible.

Et puis le roman sorti chez Librinova garde la marque "auto-édité. En soi, cela ne me pose aucun problème, je trouve que l'auto-édition est une vraie liberté, mais par la suite, la recherche de ME pour d'autres œuvres souffre de cette image initiale. Le marché est saturé.



[Edit modération : pas de double post, merci (: ]
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


En fait peut-être qu'effectivement il manque une sorte de draft2digital à la française, avec des services en plus. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une plateforme américaine, qui propose pas mal de services aux auteurs indépendants : génération gratuitement du fichier epub à partir d'un document word, diffusion sur un maximum de plateformes de vente à travers le monde moyennant 10% des royalties, possibilité de créer aussi la version papier en impression à la demande qui sera diffusée automatiquement sur un maximum de plateformes, génération automatique d'une page web auteur personnalisable qui contient toutes ses oeuvres, sa bio, etc. C'est vraiment top.

La même chose en France et vraiment adaptée au marché francophone ça serait déjà top. Une structure qui propose en plus des services éditoriaux optionnels, à des prix raisonnables (exit donc Librinova qui facture plusieurs centaines d'euros les prestations que D2D propose gratuitement) ça serait génial.

Citation :
L'intéressement au pourcentage, c'est pour éviter l'arnaque des ME à compte d'auteur.

Par contre, tu ne pourras pas facturer des services éditoriaux au pourcentage. Qui voudra travailler pour recevoir un pourcentage sur une oeuvre qui ne se vendra peut-être qu'à quelques dizaines d'exemplaires ? Le problème, c'est que, plus une oeuvre demande de travail éditorial, plus elle risque de mal se vendre par la suite (parce qu'elle vient probablement d'une personne qui débute dans l'écriture). Donc, plus l'éditeur travaille, moins il est payé.

Et puis c'est un enfer administratif. Si j'imprime 20 exemplaires auteurs pour les vendre dans un salon par exemple, il va falloir que je gère une compta parallèle, que je compte à la fin de la journée quel pourcentage je dois reverser à mon correcteur, quel pourcentage à l'éditeur, quel pourcentage au graphiste qui a fait la couverture... et quel montant je dois déclarer à l'URSSAF... pitié !

Et enfin, D2D et librinova ne font pas de travail de sélection des oeuvres. Ce sont des prestataires de service, contrairement à un éditeur classique qui a une ligne éditoriale et qui sélectionne quelques oeuvres parmi les centaines qui lui sont proposées. Et ça, c'est *encore* autre chose, et ça a à la fois des avantages et des inconvénients.

Citation :
Mais à la fin, l'auto-édité reste seul et n'est pas considéré comme un professionnel.

C'est faux (même si ça ferme certaines portes).

Citation :
Et puis le roman sorti chez Librinova garde la marque "auto-édité. EN soi, cela ne me pose aucun problème mais par la suite, la recherche de ME pour d'autres œuvres souffre de cette image initiale.

C'est faux aussi.
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op.interligne
   
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op.interligne  /  Hé ! Makarénine


Je ne partage pas ton avis sur les deux derniers point que tu mentionnes.
Sortir de l'auto-édition est possible. Bien sûr. Les conditions sont multiples et la première est souvent d'avoir vendu un certain nombre d'exemplaires seuls pour ensuite apporter ces résultats sous forme de "faire valoir" auprès des ME.
Les premières questions qui ressortent dans les questionnaires de publication est "Est-ce-un premier roman ?Avez vous déjà publié ? Si oui chez quel éditeur / auto-édition."
C'est stigmatisant.
Donc, je maintiens que l'auto-édition, malgré ses grandes valeurs, que je respecte et auxquelles je me plie, est un parallèle à l'édition à compte d'éditeur et que ces mondes se mêlent rarement.
Je suis chef d'entreprise depuis 20 ans. Mes choix se portent rarement sur des hypothèses hasardeuses. Les ME ont les mêmes problématiques et c'est bien normal. Je ne leur reproche pas. Le potentiel n'est une valeur intéressante que s'il est assis sur un passif rassurant.

J'ai déjà entendu parlé de cette plateforme que tu évoques. Mais une fois de plus, il s'agit d'une démarche "non-professionnelle". Moi je propose la création d'une société d'édition par ses auteurs pour ses auteurs qui seront la source des toutes les décisions, de la production de l’œuvre à sa structuration, correction, impression, diffusion,... des associés quoi !

Je ne prétends pas que tout se fera par la magie de la communauté. Il y a du travail à fournir, en commençant par l'écriture. Mais il ne s'agit pas d'un 35h/semaine. Il s'agit d'effectuer le travail d'auto-édition (pas moins) qu'on aurait effectué seul mais dans une structure à plusieurs (3 auteurs me semble une bonne première étape). Pour cela, le seul modèle qui permet une reconnaissance est la société (SA ou SARL... à discuter).
mais le monde de l'entreprise est nébuleux et fait peur à ceux qui sont étrangers à ses arcanes. Je le comprends... C'est mon quotidien alors moi ça ne m'effraie pas.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Il y a une maison d'édition alternative qui a été crée dans le milieu de la BD, ce sont LES EDITIONS EXEMPLAIRE "pour une plus grosse part du camembert".

https://www.exemplaire-editions.fr/

Peut-être que tu peux regarder leur fonctionnement pour tenter de t'en inspirer ? Après tout, si ça fonctionne pour eux, tu peux gagner en efficacité à ne pas devoir réinventer une méthode qui a déjà fait ses preuves.

je cite
Citation :

Exemplaire est une maison d’édition alternative qui remet l’artiste au centre de sa production, en lui proposant plus d’autonomie et un meilleur pourcentage sur les revenus générés par ses livres. Son modèle économique se distingue des structures éditoriales classiques car il repose essentiellement sur le financement participatif. La production du livre est conditionnée par un système de prévente où l’auteur·ice mobilise son réseau de lecteurs·ices pour atteindre son objectif financier.

À l’origine du projet, Lisa Mandel, une autrice publiée depuis vingt ans dans le circuit d’édition classique, décide, le temps d’un livre, de s’essayer à l’autoédition.

Pourquoi l’autoédition ? Par envie de découvrir les différentes facettes de la création d’un livre, mais aussi pour voir s’il serait possible financièrement d’en vivre… Car comme beaucoup d’autrices et d’auteurs, elle refuse de voir comme une fatalité la précarisation qui touche sa communauté.

Le constat
Aujourd’hui, les autrices et auteurs touchent 8 à 10 % de droits sur un livre. Pour vous donner une idée, quand vous achetez une bande dessinée à 15 €, ils en récupèrent 1,20 €. Il y a 30 ans, on vendait assez de livres pour que ce pourcentage nous suffise, mais tout ça a changé. Aujourd’hui, il y a 10 fois plus de nouveautés chaque mois, mais le nombre d’acheteurs·ses, lui, n’a pas décuplé… Pour couronner le tout, la crise de la presse papier a provoqué une chute dramatique des revenus générés par la prépublication.

Conséquences : d'après l'étude effectuée en 2016 par les états généraux de la bande dessinée, 36 % de la profession vit en dessous du seuil de pauvreté. En 2017, le rapport racine confirme cette situation alarmante.

Le secteur de la bande dessinée ne s’est pourtant jamais aussi bien porté. Mais si les gros éditeurs vendent de plus en plus de livres, les autrices et auteurs, eux, en vendent de moins en moins.

Mais revenons à notre auteur·ice… Non seulement il·elle est de plus en plus mal payé·e, mais en plus, au fil du temps, on lui a demandé de prendre en charge des tâches qu’il·elle n’avait pas à gérer auparavant : scanner ses pages, les nettoyer, parfois s’occuper de la maquette, faire soi-même sa promo sur les réseaux sociaux… Résultat : aujourd’hui, l’auteur·ice est devenu·e, par nécessité, beaucoup plus polyvalent·e.

Mais ce savoir-faire a ses limites. Au cours de son expérience dans l’autoédition, Lisa Mandel a réalisé qu’elle n’était pas en mesure d’assumer toutes les tâches nécessaires à la production de son livre. Elle a donc activé son réseau et s’est fait accompagner par d’autres professionnel·les tout au long du processus. Elle a pris réellement conscience d’une évidence : une équipe d’expert·es est nécessaire pour garantir la réussite d’un tel projet dans la sérénité. Direction artistique, accompagnement éditorial, correction orthographique, graphisme, maquette, suivi de fabrication, service après-vente, livraison, traduction en langues étrangères… Ces technicien·nes de la bande dessinée, pourtant indispensables à la réussite de l’ouvrage, sont souvent invisibilisé·es, et eux·elles aussi, sous-payé·es.

L’auteur·ice reste au centre de sa production, bénéficiant de bien meilleurs droits, de contrats transparents et d’une totale maîtrise de son budget.

Chaque personne travaillant sur l’ouvrage, de la correctrice au maquettiste en passant par le comptable, est rémunérée au pourcentage des ventes, en fonction de la tâche réalisée.

Le nombre de livres imprimés sera évalué en fonction de la commande pour éviter la surproduction.

L’auteur·ice décide de son niveau d’implication dans la chaîne de fabrication et son revenu évolue en fonction de celui-ci (veut-il·elle stocker les livres chez lui·elle ? S’occuper de la maquette ? Poster lui·elle-même ?).

De son côté, Exemplaire déleste l’auteur·ice des tâches les plus contraignantes de l’autoédition (S.A.V, gestion des retours, relations avec les libraires, contrats avec les transporteurs, facturation, répartition du budget).
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
op.interligne
   
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Jimilie Croquette

Oui c'est le principe de base.
Ma proposition n'a rien de nouveau. Beaucoup de ME sont nées d'un collectif d'auteurs... qui se connaissaient.
Moi je cherche des inconnus.

Je ne promets aucun revenu susceptible de se substituer à celui d'un travail. Il faut rester honnête dans la proposition et surtout ne pas vendre de faux espoirs.
Ta citation reprend beaucoup des éléments qui moi, me font penser qu'il est judicieux de fonctionner comme beaucoup de ME modestes, avec des prestataires (quelle ME, à par les les énormes, a aujourd'hui un ou plusieurs correcteur salariés ?)
Pour ma part, je travaille avec une correctrice indépendante, auto-entrepreneuse. Elle fait correction, maquette, pagination. On échange sur les sujets et la façon de les aborder... un vrai partenariat. Bosser pour moi ou pour une ME, pour elle, ça ne fait aucune différence.

Donc, merci pour ces infos. J'irai voir.
 
fabiend
   
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op.interligne, dans ton message tu dis que l'auto-édition est une démarche non-professionnelle. "Sortir de l'auto-édition est possible" (comme s'il s'agissait d'un statut non-désirable, comme on dirait "sortir de la misère est possible"). "Passer par telle plateforme est une démarche non-professionnelle" (j'essaierai d'en parler à l'URSSAF ou au fisc la prochaine fois qu'ils me demanderont de déclarer mes revenus professionnels).

Pourquoi pas, c'est un point de vue (ce n'est pas le mien tu l'auras compris), mais si tu penses que seuls les géants de l'édition sont respectables d'un point de vue professionnel, quelle valeur ajoutée la structure que tu proposes apporterait-elle ? En quoi être édité par "la micro-SARL d'op.interligne" me rendra plus crédible auprès des médias, des lecteurs, des libraires, des critiques, des professionnels de l'édition (les "vrais" pour reprendre ta terminologie) ? Si je veux avoir l'aval d'un "vrai" éditeur, je vais vouloir être édité par Gallimard, par Rivages ou Bragelonne ou autre géant de mon genre de prédilection, pas par une petite structure fragile, qui vivote à peine et qui, de son propre aveu, ne "promet aucun revenu susceptible de se substituer à celui d'un travail" (ce qui en dit beaucoup quant au respect que tu accordes au travail d'un écrivain, soit dit en passant).

op.interligne a écrit:

Sortir de l'auto-édition est possible. Bien sûr. Les conditions sont multiples et la première est souvent d'avoir vendu un certain nombre d'exemplaires seuls pour ensuite apporter ces résultats sous forme de "faire valoir" auprès des ME.
Les premières questions qui ressortent dans les questionnaires de publication est "Est-ce-un premier roman ?Avez vous déjà publié ? Si oui chez quel éditeur / auto-édition."
C'est stigmatisant.

Bof, pas vraiment. Si un auteur a vraiment honte de son expérience d'autoédité, rien ne l'empêche de prendre contact avec les éditeurs traditionnels sous un nom de plume et de répondre "non" à la question "avez-vous déjà publié". Ce n'est pas comme si l'éditeur allait porter plainte contre tel ou tel auteur avec lequel il a signé sous prétexte que celui-ci a déjà publié une nouvelle sur Wattpad sans prévenir.

Mais, deux choses. D'une part, cela voudrait dire que le milieu de l'édition serait le seul domaine d'activité où il serait stigmatisant de répondre "oui, j'ai été travailleur indépendant pendant quelques années" à la question "avez-vous de l'expérience dans le milieu".

Et d'autre part, je ne pense pas que répondre "oui, j'ai été édité par une petite structure fragile qui a fait faillite au bout de deux ans" soit beaucoup plus vendeur.
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fabiend

Lis bien tous les mots stp.... tous !

Tu détournes mes propos.
N’interprète pas ce que je n'ai pas écrit. Où as tu lu que je voyais l'auto-édition comme "une misère" ???
Ce n'est pas du tout mon point de vue. Il s'agirait de ne pas créer des discordes où il n'y en a pas.
Je l'écris, "...l'auto-édition, malgré ses grandes valeurs, que je respecte et auxquelles je me plie, est un parallèle à l'édition à compte d'éditeur et que ces mondes se mêlent rarement."
Où vois tu une critique négative là dedans ?

Heureusement que l'auto-édition existe. Elle est une véritable chance et une source de création sans laquelle le monde littéraire, s'il était réduit aux ME, serait bien étriqué. Alors une fois de plus, tu devrais bien lire avant de poser un avis à l'emporte pièce.

En tant qu'auto-édité, tu paies de l'URSSAF. Grand bien te fasse et je ne te souhaite que ça et plus encore. Mais combien selon toi, en proportion sur l'ensemble des auto-édités, sont dans ton cas et peuvent prétendre à un statut de "professionnel" ou même de rentrer dans ses frais ?
Il faut aussi savoir faire preuve d'honnêteté dans ses critiques et ne pas systématiquement ramener toutes les situations à sa propre expérience, si fabuleuse soit elle. Il y a une multitude de cas. Les autres que le tien, ne sont pas moins intéressants ou moins légitimes.

"la micro-SARL d'op.interligne" Mais quel mépris ! J'hallucine.
Déjà il n'y a rien de micro dans ma démarche. (connais tu les différences ? Est ce ton domaine de compétence ?) Si tu n'as pas compris, c'est que tu n'es pas le bon public. Voilà tout.
Tu as vécu une mauvaise expérience avec un éditeur qui a coulé. Tu n'es pas le seul...
Mais manifestement, tu ne t'es pas penché sur la finalité du projet. C'est le fléau engendré par ceux qui lisent sans se soucier des détails. Je te rassure, tu n'es pas seul dans ce cas. C'est ainsi qu'on créé des raccourcis en ayant la sensation de tout savoir sur tout. C'est bon moyen de véhiculer de fausses idées.
Il ne s'agit pas d'éditer d'autres personnes que les auteurs associés. L'as tu seulement compris ? C'est là que se trouve l'intérêt. Il n'a jamais été question de faire des "appels à textes" pour promouvoir d'autres œuvres que celles des auteurs associés ; et donc pas les tiennes car j'ai bien compris que tu n'étais pas intéressé.
Pas de structure fixe, pas de frais de personnel, pas de bureau ou de véhicule. Il s'agit d'offrir un espace d'entraide et de collaboration au service des œuvres, de créer une dynamique à l'échelle d'une société qui n'aurait pas forcément vocation à générer des revenus du capital (l'objectif admis, en accord avec mon comptable, est l'équilibre), mais plutôt à offrir une motivation "à plusieurs" en se disant qu'au final, il était plus agréable de se sentir accompagné au sein d'une entreprise dans laquelle chacun est partie prenante, au même titre qu'on accompagne les autres. Et ça, si ça se fait au sein d'une société, pardonne moi mais ça donne le statut légitime de "professionnel" car il y a une base juridique ad-hoc, que l'auto-édité, n'a pas. Il peut être en micro-entreprise mais dès lors qu'il y a plusieurs acteurs et que chacun d'eux peut prétendre à un pouvoir décisionnel, il n'y a pas d'autre choix que l'entreprise en société.

Tu n'apprécies pas le projet..., Ce n'est pas très grave. Je m'en remettrai. En attendant, passe sur un autre post et occupe toi de décrédibiliser une autre ambition que la mienne. C'est malheureux et je ne vois pas ce que cette aigreur t'a apporté. Tu aurais aussi pu garder tes impressions pour toi. Elles n'ont été ni constructives ni positives ni encourageantes. A la lecture de ta publication, c'est une évidence. Je pense que tu ne le nieras pas.
Pour la prochaine fois, avant d''émettre un avis méprisant et purement négatif, lis bien le sujet sur lequel tu t'attardes  (au moins celui de l'entête du post...) avant de raconter n'importe quoi et de jouer l'omniscient donneur de leçons.
 

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