Bonjour.

Bon, j'ai cherché dans la boite à outils mais j'ai pô trouvé de réponse à ma question existentielle du moment. Question que la majorité des provinciaux (sauf vacances, déplacement pro) ne se pose sans doute pas.

Vu que presque tous les éditeurs sont à Paris, est-ce que moi, Parisien (enfin banlieusard passé à l'essoreuse du RER deux fois par jour), puis-je envisager de déposer mon pavé ("bonjour c'est les pages jaunes !") direct chez l'éditeur. Comme ça. Sans prévenir.

Alors ?
Merci de votre aide.
(Si le sujet fait doublon quelque part, je suis prêt à recevoir les remontrances d'un modo - et si c'est Coline je ne dis pas non à deux ou trois gifles.)

Contrairement à moi, ton pavé est de type Fantastique. Don, tu peux sûrement faire plus d'envois en "version numérique" que je n'ai pu en faire

Quant à déposer direct chez l'éditeur : si tu as l'adresse, je ne vois pas ce qui t'empêche d'aller mettre le bébé dans leur boite... mais tu peux aussi commencer par un coup de fil ou un courrier pour savoir s'ils acceptent une version partielle (la moitié ou 50 pages) et avoir ainsi un premier contact.
C'est gros, Paris... Même en y allant en personne, tu vas dépenser des transports en commun, de l'énergie et du temps...

bon courage !

Je me pose la même question.

Séléné.C a écrit:

C'est gros, Paris... Même en y allant en personne, tu vas dépenser des transports en commun, de l'énergie et du temps...

Y a le Pass Navigo dézonné le weekend !!
Quant à l'énergie et au temps, une petite balade dans Paris pour découvrir un quartier ce n'est jamais désagréable.

En belle provinciale, je ne me suis pas posée la question !
Mais quand j'ai fait mes recherches sur l'envoi aux éditeurs, j'étais tombée sur des gens qui avaient fait des "marathons" maisons d'éditions.
Donc oui Pango, c'est possible !

Geadore a écrit:

Je me pose la même question.

Séléné.C a écrit:

C'est gros, Paris... Même en y allant en personne, tu vas dépenser des transports en commun, de l'énergie et du temps...

Y a le Pass Navigo dézonné le weekend !!

Héhé, ou alors tu as un Navigo zones 1-5 et ce problème de pauvres ne te concerne pas.

Hum... Scinder le manuscrit ? Je sais pas... Ça fait pas un peu genre je file l'Ancien Testament et je garde le Nouveau (le chiant, quoi) sous le coude ? Je pense que je vais y réfléchir pour les éditeurs de plus petite taille, mais pour les gros poissons je préfère tout envoyer, parce que déjà je sais même pas s'ils se rappelleront du gus qui les a appelés un 24 novembre midi, et aussi parce que s'ils prennent une page au hasard pour commencer leur lecture, j'aime autant mettre direct toutes les chances de mon côté en déployant tout mon ramage (la totale quoi).

Pour le numérique, j'ai été pris d'un gros doute au cours de cette semaine, les ami(e)s. Lire sur un écran, c'est un peu la misère, ça pique les yeux et ça vous creuse les rides du front. Partant de là, est-ce que le support papier n'est pas un "plus" ? Ou ça change quetchi ?

Je vais essayer d'imprimer quelques exemplaires papier (je viens d'opérer la migration du roman.doc en pdf) cette semaine et, tel un écolier en culotte courte, je vais frapper à quelques portes éditoriales. Je mettrai ici mon retour d'expérience. En espérant ne m'être pas fait trop humilier.

Merci pour vos réponses !

Bonne question, j'avoue me l'être posée aussi...

D'ailleurs, je tenterai le coup la prochaine fois que je monterai sur Paname. Après tout, c'est toujours bien plus aisé de prendre la température en chair et en os !

Hâte de lire tes retours sur l'expérience Pango !

Citation :

sinon il suffit de revoir chaque article et les héberger à nouveau en direct sur le blog (mais ds son cas, le lien avec les autres sites sont peut-être intéressant)

Dans son avis de réception ultra-personnalisé, l'éditeur de chez Eastern me spécifiait qu'il imprimait tout de suite le manuscrit
> autrement dit, l'envoi par numérique est surtout une question de communication
ensuite, il y aura sûrement des manuscrits lus sur écrans et d'autres qui seront imprimés. Selon habitudes de l'éditeur. Et cela, c'est lui que ça concerne.

De plus, il y a "écran" et "écran"
Une liseuse c'est beaucoup moins agressif qu'un écran d'ordinateur...

Coucou Pango ! 
Premièrement, je crois pas qu'il y ait de problème à ce que tu déposes ton manuscrit directement dans leur boite - sauf si 1) Y'a un papier qui dit que non, faut pas déposer 2) La boite est trop petite pour ton manuscrit :mgreen: 3) La boite n'est pas visible/accessible pour les passants (ça m'étonnerait mais on sait jamais) donc oui, tu peux faire le tour des maisons, normalement. 
Deuxièmement, par "envoi" numérique, je pense que Séléné voulait surtout dire l'envoyer aux éditeurs en format "numérique", (PDF, fichier .doc, .odt...) ce qui évite les frais d'impression, d'envoi et de déplacement - si tu veux y aller directement. Les envois de tapuscrits par mail étant plus courant pour les maisons de l'Imaginaire, plus que pour celles de littérature blanche. Donc avant de dépenser des tonnes en impression, regarde si tes maisons ne proposent pas ce type d'envoi !

de toute façon vaut mieux le déposer en mains propres, généralement il y a un accueil avec qqn qui peut réceptionner le manuscrit

AAAAHHHHHHH

Mais la révélation, quoi. Je me voyais déjà mettre du gel dans les cheveux et tout, mon manuscrit étreint de mes mains moites alors que les portes vitrées du hall - vuuuut - s'ouvrent sur un comptoir tenu par une fille en chignon-tailleur noir-lunettes monture carrée...

... Alors que y a les BOITES AUX LETTRES.

Je vais faire ça alors, et puis je vais aussi envoyer le pdf à qui l'accepte (surtout si la ME est en petite couronne). Oui, c'est vrai Séléné. Oui, c'est vrai, Red. Oui, c'est vrai, Arkash... Attends, non toi t'es juste là en soutien moral et j'apprécie ! Tu seras mon wingman.

Par curiosité (ou faute de boite aux lettres accessible sans recours au pied de biche), j'ai quand même bien envie de déposer le manuscrit en mains propres dans une grosse boite, histoire de voir si on me remercie la bouche en cœur ou si on me crache à la gueule. (Les deux se défendent.)

(Et sinon c'est quoi cette nouvelle coupe de cheveux Red ? C'est horriiiiiiiiiiiible.)

Edit : oui, c'est vrai, Gégé. D'ailleurs je vais tenter le dépôt (du manuscrit) en mains propres dès cette semaine, si je trouve le temps d'imprimer mon futur best-seller.

Si tu veux te faire un petit frisson, Pango, il paraît que si tu déposes ton manuscrit à l'accueil chez Grasset, tu peux avoir une réponse négative dans ta boîte aux lettres trois jours après.

Citation :

(Et sinon c'est quoi cette nouvelle coupe de cheveux Red ? C'est horriiiiiiiiiiiible.)

c'est pô vrai !
ça te change, mais c'est pas mal du tout
j'adore le contraste entre la sobriété presque sévère des cheveux et la petite bouche timido-mignonne



je >>>>>>

Pour avoir déposé la quasi totalité de mes manuscrits directement chez l'éditeur, je peux t'assurer que ça ne booste en rien la lecture/acceptation de ton manuscrit. On peut avoir la chance (ou pas) de croiser directement l'éditeur (assez facile chez Le Dilettante) ou un directeur de collection, mais à part le frisson, niet.

Les avantages sont néanmoins là :
- (grosse) économie d'envoi
- taille de l'éditeur directement appréciable (entre le septième étage au fond d'un couloir obscur et l'entrée marbrée du quartier latin, il y a une différence)
- opportunité de rencontrer des gens : des éditeurs bien sûr mais aussi tout autre professionnel du livre de passage, ou de parfaits inconnus dont la situation rend le rendez-vous pétillant (une gardienne en connait d'avantage sur Untel ou Untel qu'un stagiaire). j'ai en souvenir un échange bref mais relevé avec Dominique Gaultier.
- un retour en chair et en os sur son manuscrit, comme je l'ai eu chez Eloise d'Ormesson.

A part ça, de mon expérience, ça ne joue en rien sur les perspectives de publication d'un auteur inconnu et quelque part, c'est rassurant.

Vaut mieux le déposer en scrèd dans la boite aux lettres, c'est parfois très mal vu d'y aller au culot comme ça, comme le montre Coline. Do or do not, there is no try. Sinon dans la liste des fausses bonnes idées qui paient ou ne paient pas du tout, y'a aussi le "oh je suis venu comme ça dans le salon du livre et j'avais comme par hasard mon manuscrit dans la poche." mais là aussi, ça passe ou ça casse, ça va dépendre de la maison, de son humeur du moment, de son emploi du temps... My point is : essaye de tâter le terrain, de voir la "réceptivité" des maisons avant de t'aventurer là dedans, sinon tu vas vite te retrouver sur la liste noire des maisons de Paris - bon allez j'exagère un peu mais tu vois le truc.
(Sinon, mon avatar est très bien, d'accord è_é c'est même pas ma vraie coupe)
Outre mes avertissements, j'ai hâte de connaitre la suite et les résultats de ces envois, je croise les pattes pour toi.

Merci Coline et Bosie. Je vais quand même me garder un éditeur parisien sous le coude (peut-être dans la deuxième salve) pour tester l'effet étourdissant de mon apparition physique à l'entrée dudit éditeur. Peut-être que ça sera Grasset ? (Je dis rien lalala.)

Je vais relire une dernière fois la lettre d'accompagnement avec résumé + synopsis ce soir, puis je pense commencer les envois par courriel dans la foulée.

Je pense que je vais attendre début décembre pour Gallimard, vu que j'ai participé au concours. Aucun espoir de ce côté, mais du coup j'enverrai la nouvelle version par courriel, vu que j'ai déjà dû remplir un profil "d'auteur".

Vous m'avez donné à réfléchir, un peu.
(Tu sais c'est pas grave Red, tu as testé un nouveau truc, pour changer. Ça a pas marché cette fois, c'est tout. Tu pourras toujours te mettre tes rajouts.)