Bonjour tout le monde
Alors comme annoncé dans un message d'avant l'été (en croisant les doigts à l'époque), ma demande de rétrocession de mes droits sur mon roman aux multiples aventures (titres différents sur couv et page de garde, indisponibilité sur les plateformes de vente pendant des mois au motif "épuisé", et autres rocambolesques faits) a abouti. Le directeur éditorial me propose qu'elle soit effective au 1er janvier 2023, ce que donc j'accepte.
Je suis très étonnée par la teneur du document à signer : je m'attendais à quelque chose d'allure et de vocabulaire assez "contractuel", or voici in extenso le contenu :

Madame
Suite à votre demande, je vous confirme l'abandon des droits par nos soins sur votre ouvrage "(Titre*)" paru en 2021, à compter du 1er janvier 2023. A partir de cette date votre ouvrage  ne sera plus disponible à la vente.
Par ce courrier je vous confirme la pleine rétrocession des droits à votre attention.
Sincères salutations
(et signature du directeur administratif de la maison)

Voilà c'est tout.

* L'astérisque ici est de moi, pour vous préciser que vu que le titre est différent sur la couv et en page de garde, mais que le premier mot est le même, le titre indiqué dans le courrier est juste le premier mot (sans points de suspension pour indiquer qu'il y a une suite, ce que moi j'aurais mis)

La rétrocession de mes droits aux éditions du Rocher, après des années de vente et la décision de ne plus réimprimer, s'était faite de façon moins "légère" mais à vrai dire, je n'ai pas d'autre expérience dans ce domaine, donc je ne sais pas.
Que pensez-vous de ce courrier ?

Sinon, alors, ENFIN, droits récupérés. Et maintenant ?
Autant pour mon album jeunesse j'étais à l 'aise, il s'était très bien vendu et j'ai pu le proposer à une association qui la vendu ensuite à son profit, autant là je me trouve devant un roman qui n'a pratiquement pas été vendu (98 exemplaires sur 1000 imprimés), et que donc je voudrais exploiter de nouveau.
Sauf que les éditeurs, sauf exceptions très ciblées), n'aiment pas reprendre un texte déjà édité.
La seule porte de sortie me semble donc être l'auto-édition, sauf si par une chance extraordinaire, l'éditeur de mon second roman (j'attends 2 réponses de petites maisons  a priori intéressées...) mis au courant des très faibles ventes du premier et en connaissant les raisons tout de même assez particulières, avait envie de l'éditer (le premier roman, sur lequel je récupère mes droits, se passe un an avant le second,  dans le même village et avec des personnages récurrents, et donc ça pourrait être un préquelle).
Bref, je m'interroge sur les suites à donner à cette rétrocession de mes droits...
Merci pour vos avis.

Sans être encore passé par là, j'ai quand même remarqué, comme tu le dis, que les éditeurs qui acceptent de rééditer un roman sont des perles rares (et sont-ce toujours des perles ?). Mon avis, ce serait surtout d'attendre comment ça se passe avec ton futur éditeur. Si le nouveau roman marche, probable que la ME voudra "surfer" sur son succès et proposer rapidement un autre titre de sa nouvelle autrice vedette. Car combien d'éditeurs ne font plus que de l'appel à manuscrit en interne...
Bref, je te souhaite d'avoir autant de chance car je ne crois pas que, moi-même, je tenterais de si tôt l'auto édition (pas un boulot que j'ai envie de faire pour l'instant).

Merci Fred Dee, oui je te rejoins sur l'auto-édition : ça demande un investissement en matière de disponibilité (temps, réseaux sociaux, exploitation de telle ou telle occurrence...), que je n'ai pas. Si le second roman est édité (je croise de nouveau les doigts) on verra ce que pensera l'éditeur.
Concernant la lettre de rétrocession de mes droits, ça y est je l'ai signée et renvoyée, donc c'est fait.


Jeudi 8 septembre
Je reviens sur le même message car je crois qu'une même personne ne peut pas poster 2 messages à la suite.
Juste pour dire que vu que j'ai passablement honte de ce tirage avec toutes ses erreurs (le titre, mais aussi l'édition d'un fichier qui n'est pas le BAT et comporte donc des fautes de frappe ou d'inattention qui me remplissent de confusion), je songe tout de même à une impression pour moi et les personnes qui ont acheté le bouquin (celles que je connais, tout au moins, c'est assez facile sur 98 ventes, ça en fera bien un tiers... ). Dans ce cas, peut-être qu'une impression à compte d'auteur serait à regarder comme solution... Parce que malgré tout, j'aime bien avoir la signature d'un "vrai" (même si "vrai" est un peu contestable) éditeur. Par exemple le très controversé L'Harmattan... Je préférerais ça, malgré tout, à une auto-édition chez l'imprimeur du coin...
Bref, je continue à m'interroger.