Au cas où certains auraient encore des doutes concernant les maisons d'éditions à compte d'auteur, un article est paru sur un test qu'a fait 60 millions de consommateurs.
Ils ont envoyé un manuscrit avec un pseudonyme afin de voir les réponses et contrats proposés.
Leurs avis sur le lien suivant:
article

L'article date de 2011 mais je ne crois pas qu'en 10 ans les choses aient radicalement changées.  

Emeline

bcp répètent un peu partout ( forums, groupes fb, insta,...) de ne pas céder à l'appel d'un compte d'auteur mais pas mal d'auteurs en désespoir de cause se tournent vers eux pour avoir leur livre édité. Et malheureusement, tant qu'il y aura des gens crédules, naïfs ou manipulables, ces comptes d'auteur ont encore de beaux jours devant eux :-(

Aelnen a écrit:

Et malheureusement, tant qu'il y aura des gens crédules, naïfs ou manipulables, ces comptes d'auteur ont encore de beaux jours devant eux :-(

Et qui ont les moyens de payer, car le compte d'auteur n'est pas à la portée de toutes les bourses...

Je ne trouve pas que l'article mette en garde contre les maisons à compte d'auteur. La deuxième partie s'appelle d'ailleurs "Négociez avant de signer !" (et non pas "Ne signez pas"). Ils n'indiquent pas non plus qu'il existe des alternatives... Sans parler des maisons à compte d'éditeur, qui ne sont pas à la portée de tous les auteurs amateurs, il existe des prestataires de service qui accompagnent les écrivains dans leurs démarches, et qui sont transparents sur leur manière de procéder.

Je déplace dans la section Édition et Autopublication plutôt que dans Maisons d’Edition.

Alicia_M a écrit:

Aelnen a écrit:

Et malheureusement, tant qu'il y aura des gens crédules, naïfs ou manipulables, ces comptes d'auteur ont encore de beaux jours devant eux :-(

Et qui ont les moyens de payer, car le compte d'auteur n'est pas à la portée de toutes les bourses...

qui ont les moyens mais le font un peu à contre coeur. En tout cas, quand je lis des retours de personnes qui ont payé 1500, 200 ou 3000 euros, oui ils trouvent ça cher mais c'était leur " dernière option" pour être publié. c'est triste quand même

Emeline a écrit:

Au cas où certains auraient encore des doutes concernant les maisons d'éditions à compte d'auteur, un article est paru sur un test qu'a fait 60 millions de consommateurs.
Ils ont envoyé un manuscrit avec un pseudonyme afin de voir les réponses et contrats proposés.
Leurs avis sur le lien suivant:
article

L'article date de 2011 mais je ne crois pas qu'en 10 ans les choses aient radicalement changées.  

Emeline

Bien sûr il faut se méfier mais 10 ans ont passé !
il faudrait une étude contemporaine.

Y a cette vidéo qui est quand même assez parlante : https://www.youtube.com/watch?v=kd1IhlOg8oE&ab_channel=ChristelleLebaillyAuteur

Baudelaire a écrit:

Emeline a écrit:

Au cas où certains auraient encore des doutes concernant les maisons d'éditions à compte d'auteur, un article est paru sur un test qu'a fait 60 millions de consommateurs.
Ils ont envoyé un manuscrit avec un pseudonyme afin de voir les réponses et contrats proposés.
Leurs avis sur le lien suivant:
article

L'article date de 2011 mais je ne crois pas qu'en 10 ans les choses aient radicalement changées.  

Emeline

Bien sûr il faut se méfier mais 10 ans ont passé !
il faudrait une étude contemporaine.

Gros changement : les tarifs ont augmenté suivant l'inflation.

Ils pourraient l'actualiser à la sauce post-covid, ça intéresserait pas mal de gens !

Comment ça ?

Etudier et présenter l'impact de la crise sanitaire (confinements...) sur l'activité de ces sociétés.

Quantité de gens se sont trouvé une passion pour l'écriture à ce moment-là (dont moi). Du reste, nous savons tous que les services manuscrits de la plupart des MEs ont débordés. Or, la cible de ces entreprises est les auteurs jeunes/naïfs/frustrés/orgueilleux (rayer la mention inutile). On en a vu défiler quelques-uns ici...


Ce serait intéressant de savoir où elles en sont, et que des magazines de ce type (ou autre média) se penchent sur la question et que le moins de monde possible se fasse avoir.

Emeline a écrit:

L'article date de 2011 mais je ne crois pas qu'en 10 ans les choses aient radicalement changées.  

Depuis 2011 beaucoup de choses ont changé justement. De nouvelles options se sont offertes pour s'autoéditer. KDP, puis kobo writinglife, puis apple books / google play, puis tous les prestataires qui prennent une part encore plus importante du travail genre iggibook, librinova, etc.

Au début des années 2010, on pouvait légitimement se dire qu'il fallait forcément passer par un tiers de ce genre pour être un tant soit peu visible au-delà de son propre blog perso dont personne ne connait l'existence. Et puis, toutes les étapes post-écriture, entre la composition, la création de la couverture, les démarches administratives, etc. étaient loin d'être simples.

Et puis, à l'époque, il y avait encore des gens qui pensaient qu'un livre autoédité ce n'était pas un vrai livre. Tout ça était encore tout neuf, surtout en France. C'était vraiment l'ère des pionniers, et je comprends très bien que certains aient préféré s'orienter vers ces prestataires de services hors de prix. Mais de nos jours, je ne vois pas trop ce qui pourrait justifier encore leur existence.

je pense qu'en règle générale l'auto-édition est inutile à moins qu'on ne dispose d'une notoriété préalable (comme éric zemmour, par exemple). aussi, internet, c'est l'avenir. pour 1 lecteur de livres physiques, il y en a 100 qui lisent virtuellement. et pour 1 pavillon français, je le rappelle, il y en 100 anglo-américains. écrire en anglais sur medium vous porte au pinacle bien plus qu'une simple maison d'édition

Auto-édition et publication virtuelle coexistent et ne sont pas contraires, parce que oui, l'internet c'est le futur. Il ne faut pas confondre l'auto-édition — qui peut être bien faite si on s'investit et qu'on est conscient du travail et des coûts qui vont avec — et l'édition à compte d'auteur, qui généralement profite de l'ignorance des amateurs et ne fait aucun vrai travail éditorial pour un prix pourtant exorbitant !

C'est dommage que l'article garde un ton plutôt neutre et veut "juste" comparer les prix des prestataires de service, sans vraiment admettre que certains établissements mentent carrément sur leur statut et leur fonctionnement.