mais il ne faut pas mettre le chariot avant les boeufs, c'est-à-dire publier en auto-édition d'abord avant que de s'être rendu célèbre, ce qui fonctionne surtout par la publication virtuelle. en fait, céder l'exclusivité de ses textes est plutôt un suicide publicitaire. la littérature n'est pas un domaine rentable. je pense que la publication auto-éditée ou à compte d'éditeur est une vieillerie

Sachant que le système de l'édition à compte d'auteur est antérieure à celui de l'édition à compte d'éditeur dire que ce dernier est une "vieillerie" m'amuse un peu.
Par ailleurs, je ne comprends pas ton raisonnement. En quoi le compte d'auteur serait plus performant que l'autoédition vu que, en pratique, la "ME" ne fait pas plus de publicité que ce que l'auteur fait lui-même ?

pardon, quand je parle du compte d'éditeur je parle des maisons d'édition traditionnelles

Herclinze a écrit:

pardon, quand je parle du compte d'éditeur je parle des maisons d'édition traditionnelles

Oui, moi aussi ...

en quoi ça n'est-il pas une vieillerie alors ? je parle de gallimard etc. et puis, ce que je dis vaut pour toutes formes d'impression

Je crois que tu as confondu "compte d'auteur" et "compte d'éditeur" dans la phrase "je pense que la publication auto-éditée ou à compte d'éditeur est une vieillerie" et que c'est pour ça que vous ne vous comprenez pas tous les deux.

Pour ce qui est de la "vieillerie" d'une des trois approches, c'est très compliqué à déterminer, les choses ne sont pas aussi tranchées que ça quand on regarde l'histoire de l'édition depuis disons le XIXè siècle. Par exemple Gallimard, à la base, c'est un collectif d'auteurs qui s'autoéditaient. Flammarion, c'est deux frères, l'un qui aide l'autre à diffuser ses propres ouvrages.

non, ça n'a rien à voir avec l'histoire. ne va pas jusqu'aux incunables. je ne m'étais pas trompé : je voulais dire que toutes formes livresques imprimées, compte d'éditeur, compte d'auteur, etc. est une vieillerie, que la forme sublime et précellente du livre (oeuvres complètes, la pléiade) est une vieillerie. des gens abandonnent le français pour écrire en anglais parce que ça va plus vite, je n'irai pas jusque-là mais moi je me contenterais bien d'internet

T'as pas l'impression d'être joyeusement hors-sujet, là ?

Compte d'éditeur et livre physique ne sont pas synonymes, hein. Tu peux être édité à compte d'éditeur en ebook, ou même sur une plateforme en ligne (youhou, le futur, incroyable !) comme le propose Rocambole/Door stories.

Par contre, oui, à une époque où il est relativement facile de s'autoéditer (au format papier, numérique, voire, encore une fois, sur une plateforme en ligne), le compte d'auteur devrait être obsolète, et pourtant, ils arrivent malheureusement encore à vendre du rêve à leurs clients.

j'ai dit : toutes formes livresques IMPRIMÉES à quoi j'ai ajouté qu'elles fussent OU à compte d'auteur OU à compte d'éditeur

Mais à compte d'auteur du coup ça va ? J'ai du mal à te suivre...

j'insiste sur "l'imprimé"...

Il est jeune, il pense que le livre papier est mort.
Perso suis pas fan de lire des ebooks, ou sur pc/portable, je préfère les livres papiers (j'ai pourtant 2 liseuses, que j'utilise occasionnellement quand nécessaire mais je préfère le papier).
En même temps je suis sans doute une vieillerie !

Quant au compte d'auteur... peut-être que ça peut être utile pour les gens qui veulent publier leur bio pour leur famille oui, et qui ont la flemme ou pas les connaissances techniques d'utiliser les autres possibilités... Pour le reste, espérer que ce soit un tremplin est illusoire, mais enfin tant qu'ils sont conscients de ce qu'ils font (le problème étant que beaucoup ne savent pas), ils font bien ce qu'ils veulent...

tu veux que je te voussoie ?

Point modération : on évite de faire dériver le sujet, si vous voulez débattre de l'avenir du monde de l'édition, je vous encourage à ouvrir un topic dans la section Agora.
Les prochains débordements partiront à la corbeille.