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| Editions LEMART : c'est en Suisse, j'adoooore leurs couvertures, mais qui en sait plus ? | |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Ven 23 Avr 2021 - 1:10 | |
| Je viens de découvrir cette ME suisse, les Editions LEMART, qui semble assez petite, assez récente, et je trouve les couvertures très belles, très "accrocheuses" , même chose pour les titres de leurs livres !!! Par contre : distribuent-ils en librairie ? Et puis, j'ai trouvé quelques petits défauts dans la présentation de leur site + quand on clique sur FAQ, hé bien... il n'y a aucune "foire aux questions"... Quelqu'un en sait un peu plus ? LE LIEN : https://www.editionslemart.com/librairie |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Ven 23 Avr 2021 - 8:33 | |
| La ME a déjà attiré mon attention.
Ils commencent à être présents en librairie sur France : https://www.placedeslibraires.fr/listeliv.php?base=allbooks&mots_recherche=lemart&select_tri_recherche=dateparution_decroissant
Et Lena Walker a signé chez eux, ce qui est bon signe, vu sa bibliographie... |
| | Nombre de messages : 858 Âge : 60 Pensée du jour : 1022 ! Date d'inscription : 25/08/2021 | Le rosier / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 16 Nov 2021 - 17:42 | |
| Voici le témoignage sur Instagram de Mathilde Fournier, à propos des Editions Lemart. J'ai eu son autorisation pour relayer ici son message, afin que cela serve à d'autres personnes.
https://www.instagram.com/p/CWURzXEqgaN/?utm_medium=copy_link
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| | Nombre de messages : 495 Âge : 24 Date d'inscription : 31/03/2021 | meganefan / Pour qui sonne Lestat Mar 16 Nov 2021 - 20:14 | |
| Oui, bon, concernant son paiement, vu que son livre est sorti en juillet, c'est normal qu'elle n'ait encore rien reçu, puisque Amazon ne verse l'argent sur les ventes qu'à 90 jours, donc sa ME ne peut pas lui verser de l'argent qu'elle n'a pas encore reçu. Et si ça se trouve sur son contrat, il est marqué qu'elle n'est payée qu'une fois par an. |
| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Mer 17 Nov 2021 - 11:35 | |
| J'ai pas réussi à trouver la suite de son témoignage en commentaire, pourtant, j'en ai fait défiler un paquet. :/ Par contre effectivement, si le roman n'est sorti qu'il y a quatre mois, c'est pas forcément anormal qu'elle n'ait pas été payée - mais peut-être que son contrat stipulait une première reddition en septembre ou autre, et en ce cas c'est logique qu'elle s'inquiète de n'avoir rien reçu. |
| | Nombre de messages : 858 Âge : 60 Pensée du jour : 1022 ! Date d'inscription : 25/08/2021 | Le rosier / Double assassiné dans la rue Morgue Mer 17 Nov 2021 - 11:47 | |
| Je mets le témoignage en entier. - Mathilde Fournier a écrit:
- Tout a commencé par un appel :
« - Mathilde ? Linda Galland au téléphone, directrice éditoriale des Éditions Lemart. Voilà je vous contacte parce que notre comité de lecture a retenu Le Livre Bleu, on aimerait vous proposer un contrat d’édition...» La voix s’est tûe pour me laisser un peu de place et j’ai balbutié un « Ah... d’accord » fébrile, incapable de poser le moindre mot sur l’émotion qui me saisissait à cet instant précis. Une maison d’édition avait lu mon histoire. Jusqu’au bout. Et ça leur avait plu. Ils voulaient la partager. Mon histoire. Mes mots. Mon travail. J’ai imaginé mon roman dans une librairie, ouvert par de petites mains trop jeunes pour le lire. J’ai pensé « Je n’y crois pas ». Et puis, « C’est impossible. » Je me le suis répété plusieurs fois. « C’est impossible. » Parfois, la vie nous fait mentir. D’autres non. * * J’ai été éditée par les Éditions Lemart le 31 juillet 2021. Au tout début, c’était cool. Grâce à ça, on me prenait plus au sérieux. Mon livre était référencé dans Google. Sur Amazon on pouvait lire, « présentation de l’éditeur » et il était disponible en ebook à la Fnac. Ça avait quelque chose de fou. Ce petit logo de Maison d’édition, apposé sur la couverture. La couverture, je l’avais dessinée moi-même, alors j’étais doublement fière. Plus tard, j’ai dû remettre le livre en page moi-même aussi, parce qu’ils avaient fait trop d’erreurs. Là, j’ai pas été triplement fière, mais j’ai commencé à avoir peur. Puis, très vite, enfin, presque dès le début, il y a eu le « temporairement en rupture de stock », juste au-dessus de la fausse biographie qu’on m’avait collée. Je m’y suis confrontée longtemps, à cette rupture de stock, priant chaque jour pour qu’elle disparaisse, à coups d’appels et de pourquoi. Oh parfois elle disparaissait. Un mois. Deux semaines. Le plaisir était toujours de courte durée. Cinq jours la dernière fois. C’est pas que j’étais devenue un best-seller, non. Commencez pas à vous faire des films. J’avais juste signé avec la mauvaise Maison. ( Les films, c’est moi qui m’en suis fait. ) * * Faut dire, c’était un sacré manège. Les lumières étaient belles. Il y avait cette chanson, qui tournait en boucle. J’aimais trop les paroles. Rien qu’à les écouter, ça vous mettait le coeur en feu. « Ton livre sera vendu partout. Tout le monde pourra le lire. » Le coeur en feu je vous dis. Aujourd’hui, le mien est en deux. C’est fini. Le manège a assez duré. J’ai le sang qui monte à la tête et une furieuse envie de descendre. Seulement, j’aurais jamais dû monter. J’ai signé pour cinq ans, à tourner dans le vide. * * La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’en cas de non respect des termes du contrat d’édition passé avec les Éditions Lemart, je suis en droit de demander la restitution totale de mes droits d’auteure ainsi que la redevance des bénéfices accumulés sur la vente de mon livre depuis sa mise en vente. La mauvaise, c’est que ma demande est laissée depuis plus d’un mois sans réponse, que ce soit par instagram, par mail, message ou téléphone. Moi, tout ce que je souhaite, c’est récupérer mes droits. Aussi, j’espère que les intéressés passeront par là et qu’ils me liront, pour de vrai cette fois. Ou entre les lignes, c’est comme ils veulent. Je me fous de leur temps, leur jugement et leurs mots. Du moment qu’ils me rendent les miens.
Mais elle n'est pas la seule : - Anne Bozon a écrit:
- Je ne peux que m'associer aux mots de Mathilde. Malheureusement moi aussi j'ai été victime de ces belles paroles. Moi aussi j'ai cru que mon livre allait être disponible en France. J'ai espéré pendant ... 2 ans. J'ai même honte de vous le dire... A présent, je ne veux qu'une chose: récupérer les droits de mon livre et toucher mes droits d'auteure. Fatiguée de devoir me battre pour tout... Vive l'auto édition
- Pho Kim Chi a écrit:
- Quand j’ai reçu mon exemplaire, j’ai pleuré. Des erreurs de mise en page à chaque page... j’en ai parlé de mon cauchemar avec cette maison d’édition dans plusieurs posts. Nous étions plusieurs auteures à réclamer la restitution de nos droits d’auteur, après avoir vécus tant de mensonges et de manipulations.... J’ai récupéré mes droits auprès de cette maison d’édition mais il m’arrive encore de me réveiller au milieu de la nuit, les yeux remplis de larmes et le cœur serré.
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| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Mer 17 Nov 2021 - 13:00 | |
| Arf, c'est moche. Visiblement, les problèmes de mise en page sont une constante. :/ |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Mer 17 Nov 2021 - 16:28 | |
| Pas de site web, pas de publication sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, c'est pas compliqué, ça veut dire qu'ils ont fait faillite. Classique, malheureusement, avec les toutes jeunes entreprises comme celle-là. Les auteurs lésés ne recevront probablement jamais leurs droits d'auteurs, hélas, mais ils vont assez vite retrouver leurs droits sur leurs ouvrages. |
| | Nombre de messages : 528 Âge : 48 Date d'inscription : 15/11/2019 | Imoen / Gloire de son pair Mer 17 Nov 2021 - 19:25 | |
| - fabiend a écrit:
- Pas de site web, pas de publication sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, c'est pas compliqué, ça veut dire qu'ils ont fait faillite. Classique, malheureusement, avec les toutes jeunes entreprises comme celle-là. Les auteurs lésés ne recevront probablement jamais leurs droits d'auteurs, hélas, mais ils vont assez vite retrouver leurs droits sur leurs ouvrages.
Effectivement tu as sans doute raison. Auparavant ils avaient un site web et je viens de vérifier : il ne fonctionne plus. Et une de leur auteure (assez contente de sa collaboration) a annoncé il y a une dizaine de jours que la sortie de ses nouvelles de noël était annulée. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Ven 19 Nov 2021 - 6:32 | |
| Ah bah mince, alors ! On peut comprendre que des ME coulent, en ce moment surtout... mais il y a un minimum de communication par rapport aux auteurs, et puis, le travail de correction, mise en page, etc... doit être bien réalisé ! Bon, c'est bien triste, tout ça... courage aux auteurs ! Une chose m'interpelle tout de même : la ME ne donne pas signe de vie, EN PLUS !!! Donc, puisqu'elle a mis la clé sous la porte, les DA sont automatiquement récupérés par les auteurs, non ? |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Ven 19 Nov 2021 - 9:59 | |
| Les droits au sens "copyright" sont récupérés si je ne dis pas de bêtise, ce qui veut dire que le manuscrit appartient à nouveau à l'auteur qui en fait ce qu'il veut (chercher un nouvel éditeur traditionnel, autoédition, etc.), par contre en ce qui concerne les droits au sens "pourcentage sur les ventes réalisées" c'est plus compliqué que cela. Parce que l'auteur devient un créancier comme les autres d'une entreprise qui a fait faillite, ce qui veut dire que l'entreprise doit de l'argent à plein de monde (fournisseurs, salariés, état, crédits bancaires, etc.) mais n'est pas capable de rembourser tout le monde (sinon elle n'aurait pas fait faillite).
Et là c'est compliqué, y en aura pas pour tout le monde, tout le monde ne revoit pas son argent dans la bataille, et je ne sais pas où se trouvent les auteurs dans la chaîne (l'état passe d'abord, ensuite les salariés, ensuite les autres, et je pense que les auteurs ont un statut de salariés en l'occurrence mais je ne suis pas 100% sûr). |
| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Ven 19 Nov 2021 - 10:27 | |
| Quant aux droits de publication cédés par l'auteur, dans un monde idéal ce serait automatique : l'éditeur fait faillite, l'auteur les récupère. En pratique, surtout si le cas d'une faillite n'est pas mentionné au contrat, il faut être prudent et vérifier que, dans une tentative pour se renflouer, l'éditeur n'a pas vendu à une autre ME les droits numériques, poche ou autre. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Ven 19 Nov 2021 - 17:32 | |
| - VERO a écrit:
- En pratique, surtout si le cas d'une faillite n'est pas mentionné au contrat, il faut être prudent et vérifier que, dans une tentative pour se renflouer, l'éditeur n'a pas vendu à une autre ME les droits numériques, poche ou autre.
Mais c'est fou, ça, que l'auteur ne soit pas plus protégé dans et par les contrats !!! Comment, d'ailleurs, une ME peut-elle vendre des DA sans l'accord ce l'auteur ? C'est juridiquement possible, ça ? |
| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Ven 19 Nov 2021 - 18:13 | |
| C'est pas forcément une mauvaise chose ou un manque de protection : la cession à un tiers, ça veut dire vendre plus de livres, et donc mieux rémunérer l'auteur et lui permettre d'être davantage lu. En soi, c'est des choses qui sont donc plutôt bénéfiques pour l'auteur. Là où c'est un problème, c'est dans le cas d'un éditeur qui a manqué à ses obligations par ailleurs, et où on peut donc se demander s'il a fait les choses correctement de ce côté-là. C'est à dire, s'il a informé l'auteur en cas de cession à un tiers, et s'il lui a versé la rémunération qui s'ensuit. Voilà ce qu'on trouve dans un contrat-type donné comme exemple par la SDGL : - Citation :
- 3/ Cession à des tiers
Sous réserve d’une publication préalable conforme à l’article L 132-1 du CPI, l’éditeur est habilité à accorder à des tiers, tant en France qu’à l’étranger, et le cas échéant par voie de cession, toutes autorisations de reproduire et de représenter tout ou partie de l’œuvre, dans la limite des droits qui lui sont conférés par le présent contrat. L’éditeur s’engage à informer l’auteur, à la signature du contrat de cession, de toutes les exploitations concédées à ce tiers en lui fournissant les éléments déterminants de cet accord : nom du tiers, durée, territoire, modalités de rémunérations…, etc.
La rupture du présent contrat sera sans influence sur la validité des cessions ou des autorisations d’exploitation consenties antérieurement par l’éditeur à des tiers. Les modalités de gestion de ces cessions devront être déterminées par un accord entre l’auteur et l’éditeur lors de la résiliation du présent contrat. Évidemment, si droits cédés à un tiers, l'éditeur est censé en informer aussitôt l'auteur, mais dans un contrat tel que celui-ci c'est tout : il doit informer l'auteur, pas lui demander son autorisation. Bien sûr, on peut tout à fait négocier et refuser cette clause. Mais l'éditeur a sans doute plus de chance que l'auteur de trouver preneur pour, par exemple, les droits poches... donc ce n'est pas forcément dans l'intérêt de l'auteur que de faire virer cette clause. |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Ven 19 Nov 2021 - 21:32 | |
| - Plumerose a écrit:
- Comment, d'ailleurs, une ME peut-elle vendre des DA sans l'accord ce l'auteur ? C'est juridiquement possible, ça ?
Quand tu signes avec une maison d'édition, tu lui cèdes les droits de ton ouvrage, par définition il ne t'appartient plus, à partir de là, tout est envisageable. Le texte d'un roman, du point de vue de l'éditeur, c'est un actif comptable comme un autre, donc un truc que tu peux revendre à un tiers quand tu as besoin de liquidités. Tout dépend du contrat évidemment, c'est pour cela qu'il faut bien lire toutes les petites lignes. |
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