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| Editions LEMART : c'est en Suisse, j'adoooore leurs couvertures, mais qui en sait plus ? | |
| | Nombre de messages : 511 Âge : 38 Date d'inscription : 20/01/2013 | Verowyn / Gloire de son pair Sam 20 Nov 2021 - 12:52 | |
| - Citation :
- Quand tu signes avec une maison d'édition, tu lui cèdes les droits de ton ouvrage, par définition il ne t'appartient plus,
Attention, pas tout à fait tout de même. L'auteur reste toujours propriétaire de son ouvrage : il garde forcément les droits moraux dessus qui sont, par définition, inaliénables. Par contre, le principe même d'un contrat d'édition c'est effectivement de céder les droits patrimoniaux (le droit d'exploiter et vendre l'ouvrage, notamment) en partie ou totalité. Et suivant les contrats, ça veut dire céder le droit de revendre ce droit d'exploitation à une tierce partie. C'est un peu automatique en France, mais ce n'est pas pour autant une obligation, ça reste négociable ! |
| | Nombre de messages : 795 Âge : 29 Localisation : Tours Date d'inscription : 27/07/2020 | Leah-B / Blanchisseur de campagnes Sam 20 Nov 2021 - 13:12 | |
| - fabiend a écrit:
- Quand tu signes avec une maison d'édition, tu lui cèdes les droits de ton ouvrage, par définition il ne t'appartient plus, à partir de là, tout est envisageable. Le texte d'un roman, du point de vue de l'éditeur, c'est un actif comptable comme un autre, donc un truc que tu peux revendre à un tiers quand tu as besoin de liquidités.
Tout dépend du contrat évidemment, c'est pour cela qu'il faut bien lire toutes les petites lignes. C'est faux. On dirait les discours des maisons à compte d'auteurs qui veulent justifier leur système à la noix. Quand tu signes en ME, tu cèdes les droits d'exploitations. Certainement pas la propriété de l'œuvre. Ce qui veut dire que ton éditeur a le droit d'imprimer et de vendre ton livre selon les conditions négociées au contrat. (tirage, pourcentage de DA etc.) Pas que le texte est désormais le sien et qu'il peut en faire ce qu'il veut. De plus, les contrats sont souvent prévus avec une clause de durée permettant à l'auteur de récupérer ses droits une fois que le livre a fait sa vie dans la ME. Pour ce qui est des cessions à un tiers, ça concerne souvent les entreprises qui vont réaliser le livre audio, des goodies etc. Il faut en amont l'autorisation de l'auteur pour cela, justement parce que le livre lui appartient. |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Sam 20 Nov 2021 - 18:00 | |
| - Leah-B a écrit:
- Ce qui veut dire que ton éditeur a le droit d'imprimer et de vendre ton livre selon les conditions négociées au contrat. (tirage, pourcentage de DA etc.) Pas que le texte est désormais le sien et qu'il peut en faire ce qu'il veut. De plus, les contrats sont souvent prévus avec une clause de durée permettant à l'auteur de récupérer ses droits une fois que le livre a fait sa vie dans la ME.
Oui, c'est pour ça que je dis qu'il faut bien lire son contrat, idéalement aidé d'un avocat spécialisé. Personne ou presque ne fait ça, et parfois il y a de mauvaises surprises. Et à ma connaissance beaucoup de contrats prévoient justement le cas de la cession des droits à des sociétés tierces, éventuellement sous condition. Et les autoédités ou édités à compte d'auteur ne sont évidemment pas dispensés de bien lire leurs contrats, j'avais déjà mentionné par exemple le cas de Books on Demand, à qui l'on accorde ce genre de choses : - Citation :
- Par la mise à disposition de Contenus sur le site BoD par le Client, ce dernier accorde à BoD les droits illimités dans l'espace, le temps et le contenu, irrévocables, non exclusifs et gratuits d'utilisation et de commercialisation internationales de ces Contenus (« Licence »). Ceci inclut notamment également le droit de façonnage, de modification, de développement, d'assemblage, de création d’œuvres dérivées, de rediffusion, de reproduction, de transmission, de publication, de mise à disposition du public, ainsi que de ***céder les droits d'utilisation à des tiers et en vue de sous-licences au bénéfice de tiers, sans qu'il y ait lieu à rétribution*** et indépendamment du fait que ce soit avec l'objectif de le commercialiser ou non ou dans toute autre optique.
Oui, oui, vous avez bien lu, "céder les droits d'utilisation à des tiers et en vue de sous-licences au bénéfice de tiers, sans qu'il y ait lieu à rétribution", et c'est "illimité dans l'espace, le temps, et irrévocable". En ce qui concerne la durée d'exploitation, là aussi ça dépend du contrat, attention donc à ce que le contrat ne demande pas de "cession des droits pour la durée de la protection du droit d'auteur" par exemple. Eh oui, la formulation est subtile, mais en signant cela, on perd à tous jamais les droits sur son oeuvre (on garde les droits moraux effectivement, et on a droit à une rémunération bien entendu, et l'éditeur ne fait pas tout à fait "ce qu'il veut", mais c'est une maigre consolation quand l'éditeur se contente de faire le minimum syndical lui permettant de rester dans les clous). Et, encore une fois les autoédités et édités à compte d'auteur ne sont pas à l'abri de ces subtilités, cf à nouveau les clauses ci-dessus qui viennent d'un spécialiste de l'autoédition pourtant très réputé. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 21 Nov 2021 - 1:34 | |
| Aïe, comme c'est complexe, tout ça ! On ne comprend pas tout, je pense, quand on signe un contrat. On regardes les grandes lignes et on fait confiance + négocier si possible : les DA si ce n'est pas correct à la base ; pas de "droit de préférence" ; toujours une possibilité soit de récupérer nos droits, soit on signe pour quelques années d'exploitation, qui peuvent être reconductibles, comme un bail, par exemple. Sinon, concernant LEMART : j'ai trouvé ça, sur "Place des libraires", des parutions à venir... - Spoiler:
Mais en effet, leur site ne fonctionne plus. La ME est récente (2019) donc, même si le projet était chouette à la base et tout, ça n'a pas l'air de tenir dans le temps. L'histoire de la ME est ici : https://rainfolk.com/2020/04/lemart-editions-maison-edition-suisse.html Et le lien indiqué dans l'article mène, effectivement, à un site auquel on n'accède plus... Sinon, je suppose qu'on peut les contacter via FB : https://www.facebook.com/editionslemart/ Sinon : les gens peuvent aussi tout cesser d'un coup parce qu'ils ont un gros problème de santé (ou parce qu'ils sont morts ou gravement malades, ça arrive... ). Donc, il faudrait savoir si quelqu'un d'autre que la personne principale (je ne veux pas citer de nom) s'occupe de quelque chose, ou si elle faisait tout seule. |
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