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| Les Amants Interdits - duologie- [city editions] | |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Sam 21 Aoû 2021 - 13:25 | |
| FICHE TECHNIQUETitre : Les amants interdits Auteur : Emilie Goudin-Lopez Type: roman en deux tomes Genre : historique (1943) romanesque Éditeur : City Editions Nombre de pages : 304 Dimensions : 14,5 x 22,5 x 3 Disponibilité : Numérique et broché, librairies, grandes surfaces !
Livre-Voyageur : NONQuatrième de couverture - Citation :
- « Au diable les symboles, les patries, les nations. Tout cela n’avait aucun sens. La seule chose qui avait du sens, c’était la violence et l’absolue réalité de ses sentiments. »
Dans un village de Bretagne, Irène tente de s’adapter aux privations de l’Occupation allemande. Malgré les difficultés, cette jeune institutrice mène une existence plutôt paisible. Jusqu’au jour où le destin l’oblige à aider son voisin, un résistant poursuivi par la Gestapo.
Sans le savoir, la jeune femme vient de s’engager dans un engrenage mortel. Et quand le réseau local de la Résistance lui demande d’user de ses charmes pour espionner un jeune officier allemand, Irène n’a pas d’autre choix que d’accepter.
Mais peu à peu, la jeune femme se prend au jeu et une relation trouble et passionnée se noue avec cet ennemi qu’elle est censée détester. En pleine tourmente, l’Histoire va se déchaîner contre cet homme et cette femme que tout sépare...
Le destin d’une femme écartelée entre sentiments et devoir. Extrait(Je vous mets tout le premier chapitre, ça fait presque 1000 mots tout pile) - Spoiler:
Je dédie ce livre à Luis Lopez. Engagé volontaire à dix-huit ans, qui a subi les horreurs de la déportation et en est revenu brisé. Un jour, si je trouve les mots justes, je raconterai son histoire.
1 On cognait à la porte. Violemment. Irène se redressa sur son lit, les yeux embués de sommeil. Quelle heure était-il ? On cria son nom, une voix angoissée, couvrant des gémissements d’enfant. Et soudain elle fut tout à fait réveillée. Elle sauta du lit, sans robe de chambre ni chaussons, se précipita dans l’étroit couloir vers la porte d’entrée, tira le verrou. — François, que se passe-t-il ? Il est 6 heures du matin ! Il est arrivé quelque chose ?
Le jeune homme face à elle, à la peau noire et aux cheveux crépus, avait les yeux rouges de qui n’a pas dormi. Il poussa dans les jambes d’Irène une fillette habillée à la hâte, qui serrait contre elle une poupée de chiffon. — Pas le temps, Irène. Ils sont après moi. Ils viennent me chercher. Mets la petite en sécurité, ne les laisse pas lui faire de mal. Je reviendrai pour elle, promis.
Irène n’eut pas le temps de répondre. Le martèlement des bottes résonna sur le trottoir. Elle sentit son pouls accélérer, une sueur glacée perler sur sa nuque. Elle tira la petite à elle, dans l’appartement. — Où vas-tu aller ? souffla-t-elle. — Moins tu en sauras, mieux ce sera, pour vous deux, et pour moi.
François s’accroupit, à la hauteur de l’enfant. Il tendit les bras et elle vint s’y blottir, sanglotant sous ses baisers sonores. — Bérénice, sois gentille avec Irène, dit-il. Sois courageuse. J’ai confiance en toi ma grande. Je reviendrai vite. — François ! l’interrompit Irène, qui craignait de voir apparaître les uniformes d’un instant à l’autre. Le jeune homme se releva, essuya d’un revers de main la traînée salée d’une larme sur sa joue. — Passe par-derrière ! souffla Irène, et elle le tira à son tour dans l’appartement dont elle referma la porte, et le verrou.
Elle le poussa jusqu’à la cuisine, ouvrit la fenêtre. — Tu traverses la cour, et tu débouches rue de la République. Dépêche-toi !
François enjamba la fenêtre, bousculant les petits plants d’herbes aromatiques. Il sauta lestement dans l’herbe du jardin, dont l’humidité imbiba immédiatement le bas de son pantalon. — Irène, murmura-t-il en se retournant, sois prudente. — Ne t’inquiète pas pour moi. Je veille sur Bérénice. Cours vite, ne te retourne pas !
Elle lui sourit, pour l’encourager, mais ne parvint qu’à grimacer. François s’enfuit dans l’aube naissante. Irène referma la fenêtre, revint en courant dans l’entrée, où la fillette se tenait, droite et en larmes. De la morve coulait de ses narines qu’Irène essuya de son mouchoir. — Bérénice, dit-elle en lui prenant les mains, il faudra être très courageuse. Des soldats vont arriver d’un instant à l’autre, tu vas te cacher jusqu’à leur départ, d’accord ?
Bérénice acquiesça, les yeux immenses et effrayés. Irène l’entraîna dans le couloir, poussa la porte de sa chambre. Elle ouvrit les battants de l’armoire, regrettant qu’il n’y ait pas davantage de vêtements pour y dissimuler l’enfant. Tant pis… pourvu qu’ils ne fouillent pas. — Cache-toi là, chuchota-t-elle. Pas de bruit et attends que je vienne t’ouvrir, tu comprends ?
Quelle époque… Cacher des enfants dans des placards… Quel genre de monstres traquaient des enfants ! Irène en avait la gorge nouée.
Elle aida la petite à s’asseoir à l’intérieur, derrière un vieux manteau de laine, et déposa avec douceur un drap sur ses genoux. Il fallut promettre un morceau de sucre pour que Bérénice accepte de se dissimuler dessous. Pourtant une fois l’armoire refermée, Irène ne s’apaisa pas. Cacher l’enfant ce soir… et demain ? Et les jours suivants ? Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir. Une cavalcade dans l’escalier, des ordres hurlés en allemand. Irène regarda autour d’elle, cherchant des traces du passage de François. Mais il était entré, et sorti presque aussi vite. Pourvu qu’il n’y ait pas d’empreintes dans l’herbe du jardin ! Elle redressa les petits pots de thym et de romarin et essuya la trace des semelles sur le bord de la fenêtre.
Il était temps. Des coups violents firent trembler sa porte. — Tür auf ! Sofort ! Ouvrir la porte. Bien sûr.
Passant nerveusement une main dans ses cheveux, elle tira le verrou. — Mademoiselle ! aboya un officier roux en entrant dans le couloir. Nous cherchons François Boyega. L’avez-vous vu récemment ? —François ? Non, pas depuis hier, répondit Irène avec autant d’aplomb que possible. Je l’ai croisé dans l’entrée vers 17 heures.
L’officier tordit le cou pour voir l’intérieur de l’appartement, par-dessus l’épaule d’Irène. Il fit un signe à ses hommes. — Durchsuche die Wohnung ! Fouiller l’appartement.
Le cœur de la jeune femme cognait dans sa poitrine. Elle eut envie de vomir. Malgré son angoisse, elle s’écrasa contre le mur pour laisser passer les soldats. Comment justifier la présence de Bérénice dans son armoire ? Il lui fallait une idée, et tout de suite. Mais son cerveau restait figé, entre panique et sidération. Rien ne venait, à part une terreur sourde dans son ventre, et elle sentit perler des larmes. Elle suivit un autre officier qui se dirigeait vers sa chambre, un homme très grand, aux épaules larges et aux cheveux de jais.
Elle parvint à articuler en allemand, s’appliquant sur la prononciation : — Il est 6 heures du matin, monsieur. Je vis seule. Vous n’allez trouver personne caché sous mes draps.
Le soldat se retourna, l’air surpris. Parce qu’elle avait parlé en allemand ? Elle fit mine de rien et haussa les sourcils d’un air innocent. — Nous verrons ça, répondit-il en français.
Ce fut au tour d’Irène d’être surprise. Il avait peu, ou pas d’accent. Elle attendit, retenant sa respiration. Il était debout dans la pièce, guettant le silence. Irène, dans son dos, ferma les yeux et récita une prière silencieuse. Pourvu qu’il ne s’intéresse pas à l’armoire !
Il ne fouilla pas les lieux, se contenta de scruter la chambre à la lueur pâle du petit jour. Puis il toussa, comme pour s’éclaircir la voix, et tourna les talons pour quitter la pièce. Le soulagement d’Irène fut tel que ses jambes manquèrent de la trahir. Elle refréna avec peine le besoin de se laisser glisser au sol. Dans l’armoire, Bérénice eut alors un hoquet.
Lien vers mon topic d'édition : par iciDate de sortie : 8 septembre Mais c'est trop tôt !je sais C'est juste que l'argument Hachette est dispo, et que j'ai commencé à démarcher les librairies pour organiser des séances de dédicaces. J'ai contacté une centaine de librairies hier, dont toutes les Fnac et tous les Cultura d'Ile de France. Cette réponse reçue ce matin m'a confortée dans ma démarche : - Citation :
- Bonjour ,
Merci pour l'envoi du dossier presse qui est très efficace . Je suis très intéressée par votre titre que je pourrai tout à fait défendre auprès de ma clientèle. Je vous tiendrai informée après lecture . A bientôt, Bien cordialement,
Donc..."après publication", ça commence maintenant. |
| | Nombre de messages : 495 Âge : 24 Date d'inscription : 31/03/2021 | meganefan / Pour qui sonne Lestat Sam 21 Aoû 2021 - 13:59 | |
| Je suis sure que ça va très bien marcher ton livre malgré les ptits couacs qu'il y a eus |
| | Nombre de messages : 795 Âge : 29 Localisation : Tours Date d'inscription : 27/07/2020 | Leah-B / Blanchisseur de campagnes Sam 21 Aoû 2021 - 16:28 | |
| Cette entrée en matière donne envie ! On sent la LV2 allemand au passage Le brun BG, c'est le lover allemand ? Das tut mir gut ! |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Sam 21 Aoû 2021 - 16:46 | |
| - Leah-B a écrit:
- Cette entrée en matière donne envie ! On sent la LV2 allemand au passage
LV1 meuf, LV1... Ce qui ne m'empêche pas de le parler épouvantablement ; et donc d'avoir eu recours à un natif germanophone pour contrôler tous les passages en allemand. Normalement c'est propre (ça aussi). - Leah-B a écrit:
- Le brun BG, c'est le lover allemand ? Das tut mir gut !
Ptêt bin qu'oui, ptêt bin qu'non. Achète le livre pour le savoir ! héhé |
| | Nombre de messages : 275 Âge : 33 Localisation : Quelque part dans le centre de la France, non loin des montagnes. Pensée du jour : dans un monde imaginaire Date d'inscription : 23/12/2020 | vichyssoise / Autostoppeur galactique Dim 22 Aoû 2021 - 19:17 | |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mar 24 Aoû 2021 - 10:32 | |
| Je suis bavarde, j'aime mes romans et j'adore raconter ma life, donc brace yourselves pour l'abondance de topics qui s'annonce !
Donc, L'après-publication.
Hier, j'ai eu un appel d'une heure avec l'attaché de presse de chez City qui sera en charge de la promotion de mon roman auprès... de la presse, donc.
Ce n'est pas lui qui se charge de la distribution en librairies (ça, c'est Hachette) ni des séances de dédicace (ça, c'est plutot... les librairies en direct avec moi). Ensemble, nous avons établi un planning de com sur instagram, au moyen de concours lancés en partenariat avec de gros comptes bookstagram ( > 4000 abonnés) et des livres à gagner. Les livres seront fournis par l'éditrice, elle a donné son accord. Nous avons également discuté des envois presse (j'ai signalé par exemple qu'il peut être pertinent de couvrir la zone Bretagne, où se déroule le roman).
J'ai beaucoup insisté sur la tomaison (tome 1 / tome 2) ; comme elle n'apparait pas sur le roman, à part une petite ligne tout en bas de la 4ème de couv, c'est important que l'attaché de presse le signale lui-même à ses interlocuteurs.
Sortie dans 2 semaines : branle-bas de combat ! |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mar 7 Sep 2021 - 22:52 | |
| Alors mes petits chats, accrochez-vous à vos slips... PREMIERE LECTRICE : PREMIERE CHRONIQUE en MP : - Citation :
- Je finis votre roman à l'instant. c'est un énorme coup de coeur ! Tout ce que j'aime dans un roman : de la romance, du danger, de la tension , de l'Histoire ! J'ai adoré !!!! Mais cela va être très très dur d'attendre la suite
Suivi de [roulement de tambours] - Citation :
- je vais rédiger une chronique (élogieuse sauf sur la couverture que je n'aime pas🤫) mais je sais pas quand elle sera en ligne car j'en ai déjà de programmées.
Elle n'aime pas la couverture. Je suis surprise et choquée (non). I FUCKING KNEW IT PUTAINj'en ai marre d'avoir raison. Elle va mettre son avis en forme de "Foncez même si le livre objet ne vous plaît pas" Ba Dum Tsss |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 8 Sep 2021 - 12:23 | |
| Nouvelle phase de marketing : après avoir contacté TOUTES les librairies d'Ile de France (75 77 91 92 93 94 95) ; je contacte ce jour celles qui ont mon roman en stock selon placedeslibraires (seulement deux). Objectif : les convaincre de mettre mon roman en vitrine + organiser une séance de dédicace, pourquoi pas ! Et nouvel angle d'attaque : contacter les librairies de Bretagne + Nantes (22-29-35-56-44) pour placer mon livre ; en commençant par celles qui l'ont en stock également. |
| | Nombre de messages : 275 Âge : 33 Localisation : Quelque part dans le centre de la France, non loin des montagnes. Pensée du jour : dans un monde imaginaire Date d'inscription : 23/12/2020 | vichyssoise / Autostoppeur galactique Mer 8 Sep 2021 - 17:23 | |
| Bon courage pour Nantes ! Je suis nantaise d'origine, et j'ai contacté tout le monde j'ai eu 0 réponse. Et par téléphone j'en ai même un qui m'a donné une fausse adresse mail, le bonheur à l'état pur |
| | Nombre de messages : 1145 Âge : 45 Localisation : Quelque part, dans ma tête... Pensée du jour : Euh... Date d'inscription : 11/03/2016 | Lily M / Effleure du mal Jeu 9 Sep 2021 - 14:17 | |
| Félicitations et bon vent à ton roman ! |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 4 Oct 2021 - 12:03 | |
| Pour celleux qui veulent me rencontrer (ou juste avoir mon livre dédicacé, sur un malentendu on sait jamais), je serai en dédicaces : - 23 octobre au Cultura de Franconville (95) - 30 octobre à la librairie Entre les Pages à Mitry Mory (77) - 27 novembre à la librairie Le Monde D'arthur, à Meaux (77) - 15 janvier au Cultura de Clays-Souilly (77) - 5 Février au Cultura de Villennes sur Seine (78)
Et sinon, un article court dans la presse et un autre un peu plus long ici (page 47) Ce dernier lien commente aussi "Les papys font de la résistance" de Imoen ici présente, |
| | Nombre de messages : 2338 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Lun 4 Oct 2021 - 12:05 | |
| Tiens tiens mon père habite à Meaux, je vais essayer d'aller chez lui ce week end là pour passer te voir |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 4 Oct 2021 - 12:18 | |
| Ah mais avec plaisir ! Si tu veux mes autres livres (y'en a plein) let me know et on s'arrange en direct |
| | Nombre de messages : 795 Âge : 29 Localisation : Tours Date d'inscription : 27/07/2020 | Leah-B / Blanchisseur de campagnes Lun 4 Oct 2021 - 21:03 | |
| Moi je veux une dédicace Tu veux pas venir flâner du côté des jolis ciels de Touraine ? |
| | Nombre de messages : 4070 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 4 Oct 2021 - 22:14 | |
| Pas que je sache ! J'essaie de goupiller un RDV en côtes d'armor, où prend place mon roman, mais sinon j'avoue que je reste en région parisienne ! |
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