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 Intégrer le covid à ses histoires ou pas ?

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Avez-vous / Allez-vous intégre(r) le covid à votre histoire ?
Oui
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 25% [ 19 ]
Non
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 38% [ 29 ]
Pas encore choisi mais plutôt oui
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 7% [ 5 ]
Pas encore choisi mais plutôt non
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 8% [ 6 ]
Ne sais pas
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 4% [ 3 ]
Le covid ça me fatigue !
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 18% [ 14 ]
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Invité  /  Invité


Je suis en pleine réflexion sur une histoire (réaliste) à écrire, et je me demande si je dois introduire le covid à tout cela...
Faut-il faire comme si cela n'a pas existé (après tout, on peut espérer qu'avec le vaccin et les multiples contaminations ça se calme et qu'on n'en parle plus dans 2/3 ans, auquel cas le texte ferait daté), ou au contraire le prendre en compte ?
Dans mon histoire il est possible de l'ignorer ou l'intégrer, évidemment cela changerait certaines choses mais cela resterait accessoire.

Je me demandais comment vous, vous faites ? Ceux en tout cas qui n'écrivent pas de SF, historique ou autre genre, où le covid n'aurait pas sa place...

Avez-vous écrit (ou allez-vous écrire) une histoire qui intègre le covid (+ ou -, cela peut être juste une toile de fond)  ?

(j'ai un peu cherché mais pas vu de topic sur le sujet)
 
Charivari
   
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Charivari  /  Crime et boniment


pourquoi dans la SF on peut pas mentionner le covid? Moi, j'ai un roman d'anticipation que j'ai dû mettre en stand by à cause du covid, comme quoi...

Oui, perso, je l'ai intégré. Dans ces multiples ramifications. Et ce ne sera pas non plus une parenthèse pour la socété dans l'avenir proche


 
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Invité  /  Invité


Oh je ne voulais pas dire qu'on ne POUVAIT pas, c'est juste que je ne l'imaginais pas là tout de suite en écrivant mon message, mais après tout oui, on peut imaginer l'intégrer dans la SF... Wink

Il y a aussi la question du : a-t-on envie de lire des histoires intégrant le covid ? je ne sais pas... d'un côté ça fait actuellement partie de notre vie, d'un autre côté on peut saturer... bref, je suis pleine de questionnements à ce propos et j'ai peu de réponses pour le moment Wink
(merci de ta réponse en tout cas !)
 
Charivari
   
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Charivari  /  Crime et boniment


si on veut ou pas en entendre parler?

Ben si t'es dans le réaliste, t'es dans le réaliste, hein
 
Flora
   
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J'ai décidé de ne pas l'intégrer. J'en soupe déjà assez dans la vie réelle et ça apporte beaucoup trop de contraintes.

Les séries qui, actuellement, l'intègrent-un-peu-mais-pas-trop en mettant un masque à deux personnages qui passent me font lever les yeux au ciel : si on va au bout des choses, ça veut dire limiter ses contacts sociaux au strict minimum, ne plus sortir après une certaine heure (voire ne plus sortir du tout), ne pas voyager, ne pas avoir accès à certaines boutiques, ne plus sortir le soir... Oui, clairement, c'est une énorme contrainte si on veut raconter une histoire dans laquelle des personnages bougent, vivent, agissent et interagissent, sauf si l'action se passe par un pays peu concerné qui regarde le désastre à la télé.
 
vichyssoise
   
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vichyssoise  /  Autostoppeur galactique


Personnellement, non.

Pour tout dire, j'ai besoin d'écrire mes histoires pour m'évader et je ne veux surtout pas inclure ce virus dedans! :mrgreen: Je trouve qu'on en bouffe déjà assez tous les jours, donc souffler avec autre chose ça fera du bien!

Pour tout dire, j'évite même de lire en ce moment les romans de la rentrée littéraire de janvier qui ont inclut le virus dedans. Je trouve qu'on a vraiment besoin d'autre chose study
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Alors, pour ma part, je l'ai fait, mais uniquement dans des nouvelles qui ont une durée de vie limitée : elles sont donc actuelles, ont passé la barre du CL de Short-édition, et sont en concours.

D'autres ne le sont pas, surtout celles que j'ai écrites au début de la pandémie : l'une a été censurée par le CL, et l'autre étant pire, je l'ai placée de suite en publication libre, sachant qu'à l'époque, elle aurait été censurée. Ceci dit, je devrais tenter de la repasser, tiens ! scratch

PAR CONTRE : comme les gens ont besoin de se changer les idées, l'une des dernières nouvelles traitant du sujet a un petit côté "horreur fantastique" Wink affraid :mrgreen: !

SINON : pour du long, je ne l'intègre pas.

D'abord, parce qu'en effet, les gens veulent lire autre chose.

Ensuite, ben... moi aussi !
Donc, ma fameuse dystopie n'a aucun lien avec le Covid, aucun !

Clairement, le risque d'intégrer cela dans des romans (du long, donc... ) c'est que ça fasse rapidement "daté" et pire, "passé de mode"...
 
Radischat
   
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Radischat  /  Dr. Danielle Jackson


J'ai fait aussi le choix de ne pas l'intégrer parce que comme Flora, je pense que c'est trop de contrainte pour écrire ce que je veux écrire, et en bonus, j'ai jamais vraiment écrit des trucs assez réalistes, donc mettre la pandémie dans le mix...j'ai peu d'intérêt à le faire.
 
Tim
   
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Je pense que c'est comme un sacré paquet d'éléments/évènements: si ça n'apporte rien au récit (que ce soit au niveau scénario, indices temporels, ambiance, crédibilité), j'enlèverais.

Admettons que tu écrives une nouvelle qui a lieu une année précise des 2/3 dernières décennies: tu penserais spontanément à mentionner l'état d'urgence qui a suivi les attentats si ton récit n'a rien à voir avec ces évènements, quand bien même il se déroule à cette période ? Tu mentionnerais les gilets jaunes dans le même cas ? Les diverses canicules ? De mon côté probablement pas, et pourtant à chaque fois c'est la même chose, un évènement continu sur plusieurs mois avec un impact sur le quotidien (à différents niveaux, de différentes ampleurs selon les cas et les personnes).

Ca m'évoque un peu les romans publiés au moment de l'apparition des portables ou d'internet, dans des polars notamment ; tu as une telle emphase sur les "wow, le suspect a VRAIMENT pu téléphoner de cet endroit avec un téléphone PORTABLE ?" qui aujourd'hui sonne faux, que j'aurais la même crainte pour les références au Covid disons, "non essentielles".
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Pour ma part, je pense que ce sera très intéressant d'écrire des fictions "historiques" sur le covid dans quelques années quand ce sera fini, ou de parler de l'après-covid (par exemple raconter des histoires de familles endeuillées par la perte de membres, on aura besoin de comprendre ce qui s'est passé et qui se passe), mais que pour l'instant c'est trop "chaud", trop instantané, trop proche. Pas encore passé dans le domaine littéraire.


Je tiens un blog d'écriture
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Je l'ai intégré. Sans que ce soit déterminant pour le récit. Et ça me fait très peur car j'aurai sûrement terminé mon roman avant que la crise sanitaire soit réglée... Mais bon, comme je construis autour du vécu c'est compliqué de l'eluder. Surtout que ça pose une ambiance quand même.
 
Oryctérope
   
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Oryctérope  /  Autostoppeur galactique


Je me pose la question pour mon prochain roman.
Le truc, c'est que depuis un an que le covid a bouleversé nos vies, on observe déjà un changement majeur de nos façons de vivre. De plus en plus d'avis convergent vers le fait qu'on ne se débarrassera jamais vraiment de ce virus, ou que si ça arrive, on doit s'attendre à essuyer d'autres pandémies du même acabit.

Du coup, on peut légitimement se demander si certaines choses quotidiennes qui ont disparu avec la pandémie reviendront vraiment, et rapidement. Par exemple, la bise. Le fait de prendre n'importe qui dans ses bras, de se retrouver à 50 dans un espace clos, d'aller bosser quand on est malade comme un chien ou de ne pas mettre un masque dans l'espace public.

Je sais pas vous, mais moi, ça me perturbe déjà quand je regarde une série où deux personnages se font la bise ou, encore plus révélateur du "traumatisme covid", se serrent la main. Je ne peux m'empêcher d'avoir un mouvement de recul, genre "hé, ça craint, on ne fait plus ça maintenant!"

Je ne suis pas convaincue qu'on retrouve ces habitudes IRL, même quand la pandémie sera maîtrisée. Il est possible que le covid ait véritablement changé notre façon de vivre en société et donc, sans avoir un roman qui mentionne l'épidémie, on finira peut-être tous par écrire des histoires (pour les romans réalistes, s'entend) où on ne se serre plus la main pour dire bonjour, où on met un masque dans les transports et où enlacer un inconnu n'a pas le même poids qu'avant 2020.

Je ne prédis rien, je dis seulement que c'est une possibilité, et alors, la question d'intégrer le covid ou pas ne se posera plus: il sera intégré, peu importe de quoi parlera notre texte.
Je pense que c'est encore un peu tôt pour trancher, car le bouleversement est encore trop court pour écarter risque d'avoir un texte "daté" si on l'inclut dans le roman. Mais je pense que dans 6 mois, je trouverai ça déjà moins daté, et dans 1 ans, encore moins... ^^
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


ORYCTEROPE a écrit:
[quote="ORYCTEROPE "]Je sais pas vous, mais moi, ça me perturbe déjà quand je regarde une série où deux personnages se font la bise ou, encore plus révélateur du "traumatisme covid", se serrent la main. Je ne peux m'empêcher d'avoir un mouvement de recul, genre "hé, ça craint, on ne fait plus ça maintenant!"

Je ne suis pas convaincue qu'on retrouve ces habitudes IRL, même quand la pandémie sera maîtrisée. Il est possible que le covid ait véritablement changé notre façon de vivre en société et donc, sans avoir un roman qui mentionne l'épidémie, on finira peut-être tous par écrire des histoires (pour les romans réalistes, s'entend) où on ne se serre plus la main pour dire bonjour, où on met un masque dans les transports et où enlacer un inconnu n'a pas le même poids qu'avant 2020.

Je ne prédis rien, je dis seulement que c'est une possibilité, et alors, la question d'intégrer le covid ou pas ne se posera plus: il sera intégré, peu importe de quoi parlera notre texte.

Je le pense aussi, quelque chose est profondément bouleversé.

Les distances, c'est quelque chose qui s'établit "naturellement", même chez les animaux, et ça a une signification.
Or, là, on a bouleversé cela. Profondément.
Non, cela ne sera plus jamais "comme avant", donc oui, je vois les choses un peu comme toi, même si pour le moment, j'écirs encore un peu "comme avant", pour vivre dans ma tête encore un peu "comme avant" (dans le long, hein...  Wink )

PS : à la base, il existe quatre types de distances sociales, que les individus ont intégrées et avec lesquelles ils vivent depuis toujours...
C'est dire la violence du changement. Et aussi, la façon dont l'autre est perçu : potentiellement mortel...

On est en train de se reconditionner à poser des distances tout le temps, avec tout le monde.
Mais on ne l'a pas encore intégré à 100% ; sauf qu'on n'en est pas loin.

Oui, cela affecte : car dans la "distance intime", on perçoit l'odeur de l'autre, et la relation en est forcément imprégnée, l'intimité forcément plus importante, par exemple...


Je ne sais pas comment on va écrire, dans quelques années... mais les codes auront changé.

On sent qu'on est déjà franchi un seuil de non retour...
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


La question n'est valable que pour des histoires se déroulant de nos jours ou dans un futur proche Wink

> Mon western en cours de 1° jet se trouve donc exclu (1811)
> De même que la plupart de mes Tutore Noctis encore en projet ou en peaufinage
> Mais il y en a déjà un (fini en 1° jet mais non peaufiné) où le Covid tient un rôle.
J'envisage d'en faire un deuxième, mais ça dépendra du temps consacré aux différents 1° jets.
> Sur DiscoBall, qui se déroule entre 2060 et 2120, j'aurais sûrement tenté d'introduire des "petits points par ci par là" si la publication sur blog n'avait pas été entamée. Commencer à en placer à partir de la 2° saison n'aurait pas été très logique, puisqu'il n'y a aucune mention dans la saison 1. Néanmoins, il y a un chapitre de la saison 3 où on apprend que les célébrités en voyage portent un blouson à capuche et un sanimasque (et hop... incognito)

+ 1 avec Oryctérope sur le fait que tout cela laissera des traces durables.
http://scriptorium2.canalblog.com
 
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VivianW  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Entre la guerre des genres et le Covid, je plains les célibataires. Heureusement qu'il subsiste des cadres où l'on s'en bat complètement les couilles (dans une salle de boxe par exemple)
 

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