- favdb a écrit:
- Finalement ce qui me semble important c'est d'adopter une règle et de s'y tenir.
Ça dépend si on compte autoéditer ou chercher une maison.
Un manuscrit avec des dialogues typographiquement incorrect, c'est potentiellement du travail de retouchage, pour un éditeur sérieux.
Donc, si on compte envoyer le manuscrit quelque part, il vaut mieux être dans l'une ou l'autre règle reconnue dès les début.
- favdb a écrit:
- Au fil de mes lectures j'ai aussi rencontré l'usage de l'italique. Soit c'est le "parlé" qui est en italique, soit c'est l'incise (ou la didascalie). Voici ce que ça donne avec l'exemple initial:
— Calmez-vous, monsieur ! lui répondit le soldat avant de se tourner vers son collègue Et toi, range moi ça !
ou
— Calmez-vous, monsieur ! lui répondit le soldat avant de se tourner vers son collègue Et toi, range moi ça !
Avec ce type de règle ce qui me gène c'est la disparition de certaines ponctuations. Ceci dit la différentiation est immédiate.
Couramment, l'italique est employé pour plein de trucs.
Dans une typographie correcte, les italiques sont employés pour "souligner" un mot ayant un sens particulier dans le contexte du livre.
Moi-même l'emploie pour les flash-back et les propos prononcés par un personnage parlant une langue différente des autres. Il y a une JE qui les emploie pour les pensées.
Une éditrice m'a fait remarquer que les flash-back en italique représentent de gros blocs fatigants à lire. Sur mon autoédition je vais les remplacer par une autre police de caractères, mais cela ne règlera la question que sur le livre papier. Je m'étais déjà fait la remarque moi-même, mais n'avais pas trouvé de solution et sur mes postages ici, je continuerai à employer les italiques, car c'est tout de même plus simple que changer de police.
L'ennui étant que les règles typographiques correctes ne prévoient pas toutes les situations. Par exemple, il n'y a rien pour les flash-back.
Ceci pour dire qu'un gros bloc en italique n'est pas forcément souhaitable
Or, dans un long dialogue ou sur une longue réplique, cela risque de se produire.
Contrairement aux flash-back, les dialogues avec incises sont prévus dans les règles typographiques.
Employer une méthode "personnelle" peut être un parti pris assumé.
Mais si c'est une étourderie ou un manque de connaissance des règles, il vaut mieux rectifier.
Surtout s'il est prévu d'envoyer le texte aux éditeurs.
Dans le cas d'une autoédition ou si on ne montre le texte qu'à des proches, c'est différent. - Profsamedi a écrit:
- J'ai constaté que dans l'écrasante majorité des cas, c'était la solution de Flora que je vois dans les livres disponibles.
C'est donc cette présentation que j'adopte puisqu'elle est publiée officiellement en grand nombre sous différentes ME.
Après, si une ME me demande de modifier, je passe un coup de chercher/remplacer dans Word ou j'écris une macro pour le faire.
Oui...
Ce procédé est devenu très fréquent et j'ai l'impression qu'il va continuer à augmenter.
Il est beaucoup plus facile d'ajouter des guillemets ouvrants et fermants sur ce type de dialogue que d'en ôter sur un dialogue à guillemets où on aurait employé la possibilité du retour à la ligne dans une réplique (cette évolution conduit donc à une disparition de ce type de réplique).
Plus facile au niveau du fond, veux-je dire.