D'accord, merci.

Mon histoire parle de vampires. J'ai toujours pensé écrire du fantastique dans le sens où il n'y a pas d'Elfes ou autres créatures magiques autres que des vampires (et un fantôme), et surtout je n'ai pas créé d'univers particulier. Mon histoire se passe, pour le premier tome, au XIXème siècle. Le deuxième, au XXème siècle. Le tout dans notre monde, du moins un monde semblable au nôtre, sans magie.

Alors, il s'agit bien de fantasy.

Le fantastique, c'est quand il y a le doute sur quelque chose de magique. Typiquement, tu vas dormir dans un vieux manoir écossais. Il s'y passe des choses étranges. Ton chien tourne en rond, ta sœur te parle de faits qui n'ont jamais existé et quand tu le lui dis elle ne se souvient pas de t'avoir raconté ça, les objets bougent dans la nuit, mais tu ne peux rien vraiment prouver. Rien ne te permet de savoir si c'est ton imagination ou du vrai surnaturel. Et tu ne le sauras jamais. Là, tu es dans le fantastique !

leasaurusrex a écrit:

Roman noir, dark fantasy, grimdark, horreur...  pardon de n'avoir pas utilisé les termes de tous les genres existants dans lesquels on parle torture, viol et jets d'hémoglobine. (avec une telle profusion, c'est une preuve de plus qu'il y a un public pour ça )

Ben en fait c'est surtout que ce qui définit un roman noir, ce n'est absolument pas la présence de trucs trash ou affreux (même s'il y en a souvent). Le roman noir, c'est le rejeton du naturalisme à la Zola et du polar harboiled à la Hammet, c'est la peinture d'une société à la dérive qui utilise PARFOIS les codes du roman policier (au sens où il n'y a pas forcément de meurtre ou d'enquête dans un roman noir, mais que la police et les mondes interlopes y sont souvent présents, même si pas toujours).

Et que, pour en revenir au sujet, le roman de Scarlet Dream n'est pas un roman noir du tout.
vu ce que tu en dis, Scarlet, je le classerais en urban fantasy (c'est à dire éléments fantastiques (vampires dans ton cas) qui évoluent dans notre monde, sans doute possible sur la réalité de leur existence)

Je peux donc dire que j'écris de la dark fantasy, je suppose. Merci pour l'explication, Leasaurusrex.

Édit : je viens de voir ton message, Oryctérope.

Du coup, urban fantasy ou dark fantasy ? Les deux ? Il y a tellement de termes...

Scarlet Dream a écrit:

Du coup, urban fantasy ou dark fantasy ? Les deux ? Il y a tellement de termes...

J'avoue, c'est tellement compliqué toutes ces cases...
J'aurais tendance à penser que le cadre "monde réel" prévaut sur le côté dark et je dirais urban malgré tout, mais franchement, je ne suis pas assez calée pour en être sûre. (d'autant que je n'ai pas lu ton roman)

Je fais de l'urban dark fantasy alors.

Enfin je crois.

Je vote pour.

Merci, Oryctérope.

Bonsoir,
je me permet de ramener ce sujet dans l'actualité, car je sais que j'en avais effrayé quelques-uns et quelques-unes parmi vous avec ma réponse. La question était: Pouvait-on aller trop loin dans ce qu'on écrit.

Mise à jour sur l'affaire dont je vous parlais dans les autres pages à propos d'un auteur et éditeur qui avaient été arrêté et cité à procès pour production de pornographie juvénile à cause d'un passage de viol dans un roman horreur-fantastique. Ils viennent juste de recevoir cet après-midi le verdict de la cour supérieur du Québec et ils sont acquittés. Je peux vous dire que plusieurs auteurs au Québec poussent avec lui un soupir de soulagement.

Voici un article portant sur la décision du juge:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736292/pornographie-juvenile-auteur-yvan-godbout-acquitte-marcoux

Comme quoi, il y a encore de l'espoir dans ce monde où on s'insurge parfois (voire trop) rapidement. Il reste encore de la place pour le gros bon sens.

Bonjour Lanya et merci pour cette nouvelle. En effet, c'est un soulagement.

Ah ! Ouf.
Il reste encore sur cette planète un pays où la raison l'emporte sur l'imbécilité.  
Tout n'est pas perdu !
Merci pour cette excellente nouvelle qui donne de l'espoir.
Même si par chez nous, c'est foutu !

Eh bien !
Très heureuse de cette issue... Juste au moment où je clos le sujet avec mon éditrice : la prostituée sera bien mineure dans mon texte !

Si l'écriture de textes pédopornographiques est autorisée (l'est-elle ?), pourquoi pas le dessin pédopornographique ?

Bien que totalement contre la pédophilie, je n'ai jamais compris pourquoi en France on interdisait ce que les US nomment "loli".

Là comme ça, d'instinct, je dirais que c'est parce qu'un récit prête à l'imaginaire (on se fait nos propres images dans notre tête) alors qu'une image ben... c'est une image. Mais peut-être que j'extrapole et que ce n'est qu'une bizarrerie de la législation, comme le fait que, dans les pubs de préservatifs, on ne dise jamais que ça sert aussi à ne pas faire d'enfants