Ohayo !
J'aimerai écrire une histoire, une autobiographie mélangé à un roman. Mon seul problème est que je ne vois pas vraiment commencé ou j'ai l'impression que mon début est nul.
Voilà voilà, si vous pouviez m'aider ce serait avec plaisir ^^

Bonjour Homani!
Je pense que pour écrire un roman sereinement, il faut être bien préparé à l'avance. Est-ce que tu sais précisément ce que tu veux raconter, ce que tu vas dire dans ton livre? Une fois que la "raison d'être" de ton roman est bien définie, il faut tout organiser: le scénario. les personnages (et ce même dans une autobiographie), les lieux. tout ça. Bien entendu, il faut connaitre la fin, le début et tout ce qu'il y a entre les deux AVANT de commencer à écrire.
Tout cela est fastidieux, mais je pense qu'il est impossible de négliger cette préparation
Est-ce que ça t'aide?

Oye !
J'ai déjà préparer tout ça mais quelque chose me bloque encore. Chaque fois que j'écris j'ai l'impression que c'est naze..
Mais merci beaucoup pour ton aide ^^

Hum...
Est-ce qu'il y a des gens pour lire ce que tu écris?
Parce qu'estimer que ce qu'on écrit n'est pas terrible, ça n'est pas aberrant. On se juge parfois très sévèrement, et il serait peut-être bon que des lecteurs "cobayes" t'encouragent, te rassurent et de donnent confiance.

Coucou Homani,

Ne t'inquiète pas c'est normal que le premier jet ne soit pas parfait, c'est pour ça qu'il y a la (ou les) réécriture(s)
Je te conseillerais d'écrire et de poursuivre sans te soucier si c'est bien ou pas ; plus tu écriras, plus tu te familiariseras avec ton histoire, ta narration, et plus tu seras à même de retoucher ce qui ne te plaît pas par la suite. Même si tu trouves mauvais ce que tu as écrit, tu auras une base à partir de laquelle tu pourras faire les améliorations nécessaires. Ne te relis pas trop si ça te décourage et avance dans ton histoire !

Plus fondamental, il me semble : lis, lis, lis. Il faut lire, encore et sans cesse, dans le même genre que ce que tu veux écrire mais aussi dans des genres différents.
Il n'y a qu'en lisant, et avec le temps, que tu réussiras à fixer "ce qui marche" et "ce qui ne marche pas" dans ta tête. L'écriture ce n'est pas un sprint, c'est une longue, très longue course de fond, et il faut nourrir son esprit sans arrêt pour parvenir au bout.

Il arrive qu'on ait l'impression que le texte qu'on vient d'écrire est mauvais, et que deux mois plus tard, on le trouve en fait pas si mal que ça.
Un premier jet a toujours besoin d'être retravaillé ensuite. Parfois juste un peu, et parfois énormément.
Il arrive aussi qu'on reprenne le texte à zéro, pour en changer structure et/ou style. Traite ce que tu es en train d'écrire comme un brouillon. Pose sur la page ce que tu as à dire, et même si le texte doit être refait entièrement, ton esprit aura un peu mis les choses à plat.
Si c'est une autobiographie romancée, alors tu dois passer par un travail d'introspection qui n'est pas du tout équivalent à suivre l'inspiration.

Citation :

Il arrive qu'on ait l'impression que le texte qu'on vient d'écrire est mauvais, et que deux mois plus tard, on le trouve en fait pas si mal que ça.

Moi c'est plus souvent l'inverse!

Je ne suis pas forcément super d'accord avec le fait qu'il faut avoir tout préparé et tout connaître avant de commencer à écrire. Je pense que c'est plutôt une méthode personnelle.

Par contre, je pense qu'on a tendance à trop se focaliser sur le scénario dans nos préparations et pas assez sur la narration. On a tendance à être très linéaire et d'un style sans grande surprise dans nos premiers textes. Comme l'a dit Silence écrit, il faut laisser son style mûrir par les lectures, et j'ajouterais aussi en corrigeant d'autres textes dans la section "Romans". Je trouve que ça aiguise l'oeil critique !

fleur-de-lyss a écrit:

Citation :

Il arrive qu'on ait l'impression que le texte qu'on vient d'écrire est mauvais, et que deux mois plus tard, on le trouve en fait pas si mal que ça.

Moi c'est plus souvent l'inverse!

Oui... l'inverse aussi arrive.
Mais le problème du moment c'est qu'elle n'aime pas ce qu'elle vient d'écrire et non ce qu'elle a écrit il y a six mois

Salut Homani,
J'avais exactement le même problème, à savoir être découragée d'entrée, ne pas savoir par où commencer, trouver mon début nul...
Je pense que c'est normal, c'est quelque chose qu'il faut accepter.
Oui, nos débuts en tant qu'écrivain ne vont pas être "brillants", ils auront des lacunes, seront largement perfectibles.
C'est pour cela qu'il est primordial de persévérer et de ne pas se décourager, de manière à créer une première version qui pourra être retravaillée, améliorée.

Si je ne devais avoir qu'un seul conseil à te donner : continue d'écrire, même si tu trouves ton texte moyen. Car une fois que tu auras sorti ton premier jet, d'une part tu auras forcément progressé, et d'autre part tu seras plus à même de tailler dans ton texte pour l'améliorer.

Bon courage !

Hey ! Je suis bien d'accord avec les autres et surtout avec le conseil de Saria : continue à écrire sans te retourner. Si tu penses que vraiment c'est très mauvais, je te conseille de te donner une certaine longueur à atteindre (disons 10000 mots par exemple ou 5000) puis de proposer ton texte sur le forum (ou ailleurs) afin d'avoir des retours plus objectifs. Soit les retours sont plutôt encourageants et tu continueras plus sereinement, soit ils t'indiqueront des pistes d'amélioration et tu sauras mieux où aller. Dans tous les cas, si tu t'arrêtes au moindre doute tu ne progresseras pas
Courage ! On est tous passés par là (perso, j'y suis encore d'ailleurs ::p )

Salut Homani,


Le meilleur conseil que je puisse te donner : dans un premier temps, écris sans te soucier du style, décris simplement les actions et couche toutes tes idées sur le papier le plus vite possible, sans chercher la perfection et surtout sans te relire. Cela te donnera un premier jet, un brouillon. Tu peux écrire ainsi ton roman entier ou simplement un chapitre. Ensuite, dans un second temps, quelques jours ou quelques semaines plus tard, reprends ton manuscrit, l'esprit au clair et détendu. Tu verras, toutes les choses qui manquent ou qui ne vont pas, que ce soit sur le plan du style ou des idées, vont te sauter aux yeux. Tu n'auras plus qu'à les corriger ou les retrancher, généralement les deux. Bien entendu, le processus sera à répéter autant de fois que nécessaire, parce que ton 2e jet ne sera pas encore satisfaisant, et avec du recul tu y trouveras encore quantité d'éléments à corriger. C'est normal, ça fait partie du processus. Il ne faut surtout pas penser que parce que le premier jet nous paraît nul, le travail qui suivra sera plus difficile : au début, je pense qu'il est normal qu'un premier jet soit de piètre qualité, mais son intérêt n'est pas là. Son intérêt est qu'il pose les bases, donne une idée de la pertinence des scènes et dialogues que tu décris. Il faut le voir comme une sorte de croquis pour un film : le croquis peut donner une idée de ce que sera le film, mais il ne peut pas s'y substituer, en tout cas pour le commun des mortels.
J'espère que ces quelques indications t'auront aidée.

Je serais assez d'accord pour l'idée de "ne pas se relire". Ça ne fonctionne pas dans tous les cas, mais quand on sent qu'on n'aime pas ce qu'on est en train d'écrire et que relire ne fait que nous décourager, ne pas relire peut être une solution.

Avec l'expérience je trouve que l'on arrive mieux à avoir un œil "extérieur" et à savoir "objectivement" quand c'est mauvais et quand c'est acceptable, sachant que de toute façon il est normal qu'un premier jet ne soit pas parfait !

En fait, l'idée c'est de ne pas mélanger écriture et relecture. Peut-être parce que faire les deux en même nuit à la prise de recul nécessaire à la correction ?

Je ne sais pas, j'ai eu une période où je me relisais beaucoup, aussi parce que j'étais moins régulière dans l'écriture. Aujourd'hui j'écris tous les jours, mais du coup, il y a aussi des moments où je sens que ce que j'écris n'est pas assez bon, vraiment pas assez bon. Du coup, me relire ce serait laisser une porte ouverte dans mon esprit pour tout effacer. Hier j'ai effacé quasiment l'ensemble des 4 000 derniers mots que j'avais écrit, parce que j'avais senti que c'était mauvais et qu'il y avait mieux à faire. Mais ce n'est "pas grave" dans le sens où ce sont les derniers mots. Si je devais faire ça en plein milieu de mon fichier je le vivrais beaucoup plus mal.

En fait, je pense que se relire ou ne pas se relire dépend de la situation et de notre état d'esprit. C'est plus une stratégie qu'une méthode.