Imoen a écrit:

Bonjour à tous,

En réponse à ma soumission par mail à Robert Laffont, j'ai reçu ceci à l'instant. (A noter que j'avais demandé à recevoir un accusé réception lors de la lecture de mon mail de soumission et il est arrivé au même instant que le mail de réponse.)

Spoiler:

Avez-vous déjà reçu ce type d'email ?

Je n'ai jamais vu ce mail sur le secteur Edition.
Mais ça ressemble à une variante de ceux qui conseillent autoédition chez Liibrinova avec un code de réduction sur le tarif et perspective qu'en cas de réussite, ils seront avertis et prendront contact avec l'auteur.
Autrement dit : ils se défaussent de la lecture sur une autre structure, ce qui réduit leurs frais de service manuscrits

Le comité de lecture chez Nouvelles Plumes est constitué, il me semble, des personnes inscrites sur leur site, c'est à dire des bénévoles qu'on peut considérer comme représentatifs des goûts d'au moins une partie de la population (donc que ce qui leur plait trouvera facilement un public)

Ca entre dans un mouvement entamé voilà deux ou trois ans et dont je pense qu'il a de bonnes chances de conduire à une montée en puissance des agences littéraires, ou tout au moins une augmentation de leur présence. Pour le moment, en France, très peu d'auteurs passent par un agent littéraire.
Attention toutefois, car ces accords entre maisons d'éditions et autre structure remplaçant le service manuscrits ne sont pas équivalentes à un agent littéraire. L'accord est déjà passé entre eux et la structure n'aidera donc pas l'auteur à négocier avec la maison comme le ferait un vrai agent.

Maanilee a écrit:

J'ai eu un mail de refus également aujourd'hui, mais sans renvoi à Nouvelles Plumes pour ma part !

On a tous envoyé en même temps, on reçoit la réponse en même temps

Bonjour,
j'ai également reçu un refus il y a vingt minutes. J'avais envoyé mon manuscrit fin mars...

Depuis le début du confinement, j'ai reçu plusieurs mails et appels d'éditeurs (des non et un oui).
Les éditions HSN ont même ouvert exceptionnellement leurs soumissions pour 70 manuscrits en début de mois. On dirait que certains tournent encore !

Refus cet aprem de leur part également (robert lafont), envoyé fin mars également, ils lisent bien vite...

Refus reçu aussi aujourd'hui suite à mon envoi du 26 mars.

Bon au moins, ils répondent vite, faut leur reconnaître ça^^

J'ai aussi reçu mon refus type de Robert Laffont aujourd'hui pour mon manuscrit envoyé également le 26 mars.

Est-ce que ce refus compte uniquement pour Robert Laffont ou également pour les éditions Seghers, Nil et Julliard qui partagent la même adresse d'envoi de manuscrit ?

CorailN a écrit:

Est-ce que ce refus compte uniquement pour Robert Laffont ou également pour les éditions Seghers, Nil et Julliard qui partagent la même adresse d'envoi de manuscrit ?

A priori le refus compte pour tout le groupe Robert Laffont, y compris donc Seghers, Nils et Juliard.

"Nous sommes au regret de vous annoncer que ce manuscrit n'a pas été retenu par les Editions Robert Laffont (Robert Laffont, Nil, Julliard, Seghers)."

J'arrive après la guerre, mais j'ai également reçu une réponse (négative) de Robert Laffont sous cette forme :

"Bonjour,

Nous avons bien reçu votre manuscrit et nous vous en remercions. Il a été examiné avec attention par notre comité de lecture, mais il ne nous paraît pas entrer dans le cadre de nos collections et nous ne pouvons donc en envisager la publication.

En espérant que votre manuscrit ait voix au chapitre au sein d’une maison qui choisira de le porter et de le défendre comme il se doit, nous vous remercions de la confiance que vous nous avez accordée.

Nous vous prions de croire en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Service des Manuscrits Robert Laffont"

Une réponse type, mais pas de renvois vers Nouvelles Plumes, pour ma part.

J'ai fait une vague d'envois pour mon manuscrit jeunesse fin mars, j'imagine que je n'ai plus qu'à croiser les doigts. Le problème c'est que pour beaucoup de maisons on ne reçoit pas de mail de refus, juste une absence de réponse sous trois mois ou six mois. Est-ce que vous croyez que ça se fait de ré-envoyer le manuscrit après le confinement si jamais je n'ai pas de réponse ?

MsTellington a écrit:

J'ai fait une vague d'envois pour mon manuscrit jeunesse fin mars, j'imagine que je n'ai plus qu'à croiser les doigts. Le problème c'est que pour beaucoup de maisons on ne reçoit pas de mail de refus, juste une absence de réponse sous trois mois ou six mois. Est-ce que vous croyez que ça se fait de ré-envoyer le manuscrit après le confinement si jamais je n'ai pas de réponse ?

Non, je ne vois pas l'intérêt de renvoyer. Si ton manuscrit les intéresse, ils te contacteront. Après, peut-être que tu peux t'autoriser un délai psychologique de quatre-cinq mois au lieu de trois si tu penses que le confinement peut les ralentir dans leur lecture, mais j'en doute…

Même réponse de Laffont avec renvoi vers Nouvelles Plumes. Sachant que j'avais déjà eu la même l'année dernière pour un autre manuscrit.

Dommage pour HSN, ils ont refermé les soumissions. Reste plus qu'à guetter la prochaine ouverture.

J'ai lu hier un article sur Livres Hebdo, qui reportait les résultats d'un sondage.

La plupart des ME envisagent de réduire à court et à moyen termes le nombre de parutions (puisque de toute façon il y avait surproduction et ça fait des économies en éditorial et en production) pour revenir à l'essentiel de leur ligne éditoriale et 28,8% des ME ont indiqué vouloir se concentrer à l'avenir sur quelques best-sellers assurés.

Sale temps pour les manuscrits, en somme.

L'auteur est souvent perdant dans ce milieu. Je m'en doutais qu'ils allaient restreindre leur catalogue et se concentrer sur les mastodontes.
Ça me parait logique, il faut bien maintenir à flots l'industrie, et pour cela il faut des bestsellers.
Le problème, c'est que c'était déjà à la limite de l'invivable avant la crise et je crains qu'à présent entamer le circuit auto-édition/librinova/nouvelle plume pour se démarquer devienne la norme, sinon la condition majeure pour être publié (quand on n'a pas publié avant chez un éditeur traditionnel, j'entends).
Et j'ai peur aussi que sous prétexte des ventes on soit prêt à tout publier, ce qui est déjà un peu le cas maintenant.
Quant aux auteurs inconnus, ils vont devoir redoubler d'inventivité et d'excellence pour se démarquer.
Bref, rien ne va drastiquement changer, c'est simplement la compétition, déjà au bord du burn out, qui va s'intensifier.

Ahava a écrit:

L'auteur est souvent perdant dans ce milieu. Je m'en doutais qu'ils allaient restreindre leur catalogue et se concentrer sur les mastodontes.
Ça me parait logique, il faut bien maintenir à flots l'industrie, et pour cela il faut des bestsellers.
Le problème, c'est que c'était déjà à la limite de l'invivable avant la crise et je crains qu'à présent entamer le circuit auto-édition/librinova/nouvelle plume pour se démarquer devienne la norme, sinon la condition majeure pour être publié (quand on n'a pas publié avant chez un éditeur traditionnel, j'entends).
Et j'ai peur aussi que sous prétexte des ventes on soit prêt à tout publier, ce qui est déjà un peu le cas maintenant.
Quant aux auteurs inconnus, ils vont devoir redoubler d'inventivité et d'excellence pour se démarquer.
Bref, rien ne va drastiquement changer, c'est simplement la compétition, déjà au bord du burn out, qui va s'intensifier.

Et en plus on va tous crever...

Tu es ma vitamine C, mon rayon de soleil, Ahava