Séléné.C a écrit:

Les contraintes que je me donne
- mettre un texte de côté : OUI, mais abandonner et suivre d'autres idées : NON
- bâtir plusieurs univers : OUI, mais des univers jumeaux ou cousins germains : NON
- ne pas faire de plan : OK (pour d'autres, c'est indispensable), mais avancer sans fil narratif : NON
à quoi on peut ajouter
- ne pas lâcher le morceau avant de l'avoir rongé convenablement !
- ne pas songer au bouquin terminé, quand j'en suis encore au premier jet du texte...

Et tout le reste de ton commentaire m'a permis aussi à y voir plus clair. Un grand merci.
Je prendrai quelques-unes de tes idées.

Quant au journal de bord je le fais moi-même sur ma tablette et il est vrai que régulièrement lorsque j'y retourne cela me permet une structure encore plus nette et définie.

Merci à toi pour ton intervention fort utile et le temps consacré à cette réponse et ce topic!

Eyre a écrit:

Ce qui m'a aidé c'est de trouver un fond à mon histoire, les messages que je veux transmettre, donner du sens. Mes personnages me motivent aussi, je les peaufine, m'attache à eux et j'ai vraiment envie de raconter leur histoire et de les emmener au bout de leur développement.

Comme dit précédemment aussi, écrire régulièrement aide. On est moins tenté d'abandonner un projet qui avance bien ^^.

C'est exactement ça. J'aime les scènes principales et les anim tant bien que mal. Mais quand il s'agit du pourquoi du comment on arrive à écrire c'est celle-là et les mettre en scène pour que cela soit intéressant pour le lecteur... C'est une autre histoire. Je suppose qu'est là mission la plus difficile de l'auteur. En tous cas, pour ma part.

Mais ravie de lire qu'apparemment, cela se combat et se soigne par la discipline et le travail.

Merci pour tes conseils et tes encouragements,

Je suis ravie de t'avoir lue. Merci à toi.

Mardi a écrit:

J'ai eu le même "problème" jusqu'à assez récemment. Pendant des années, j'ai commencé des romans, parfois même de simples nouvelles qui n'ont jamais connu de fin. Peut-être parce que je ne savais pas où j'allais, peut-être parce que ces histoires ne m'intéressaient plus, je ne sais pas.
Perso, ça ne m'a jamais vraiment inquiétée, je me contentais d'écrire, parce que j'aimais ça, et de passer à un autre projet quand ça me démangeait, même si je n'avais pas fini tous les précédents. Je me contentais d'être celle qui écrit beaucoup mais qui ne finit jamais rien ; en attendant, j'écrivais, je m'exerçais, et sans m'en rendre compte j'apprenais beaucoup, sur l'écriture, sur mon écriture, sur mon fonctionnement, sur ce que je ne devrais pas faire...
Et puis un jour, j'ai commencé un roman, et je l'ai fini. Et puis un second, pas longtemps après.
Tout ça pour dire que tu as encore toute la vie devant toi pour arriver au bout d'un projet. Si ça n'est pas encore arrivé, c'est que tu n'as pas encore entamé LE projet, celui qui va marquer la frontière entre l'époque où tu tâtonnais et celle où tu achèves un roman pour de bon ^^
Bref, je ne trouve pas ta "situation" inquiétante. Pour ma part, je ne suis pas certaine que se "forcer" soit une bonne idée, du moins pas pour tout le monde. Chacun.e a un fonctionnement différent et pour ma part, j'ai des cycles, tous différents, certains où j'écris vraiment beaucoup, d'autres où j'écris vraiment pas, et d'autres encore ou j'avance à petits pas, lentement mais sûrement. Bref, tous les témoignages sont bons à prendre mais je ne pense pas qu'ils doivent te servir de modèles, juste d'indications et d'idées pour essayer de comprendre ton propre fonctionnement et de l'accepter tel qu'il est.

C'est vrai que ta réflexion est pertinente. Mais pour ma part justement, j'ai cette envie de terminer. D'aller au bout des choses. Je ne me contente plus d'écrire une nouvelle sans avoir envie de l'envoyer quelque part pour que quelqu'un me lise.

J'ai envie de retour sur ce que j'écris et de ne pas laisser ça dans mon calepin dans l'écritoire. J'ai envie de passer à autre chose.

Ta phrase qui dit que peut-être que je n'ai pas encore entamé LE projet m'interpellée. Je pense que je dois creuser ça. Je me rends compte actuellement que j'aime écrire pour faire passer des messages. Des idées. Des valeurs. Peut-être n'ai-je pas encore trouvé ma façon d'écrire: quel format, quel type, quel genre...

Peut-être que je ne termine pas ce que j'ai commencé parce que je n'y crois pas à fond et que je me prépare à commencer quelque chose qui aura un but, un bout. Qui sait.. avec tous ces conseils..

Merci pour ton intervention, j'ai aimé te lire.
Belle fin de journée à toi.

Profsamedi a écrit:

Comme d'autres ici, j'ai toujours une bonne dizaine (voire beaucoup plus) de sujet en cours. Je ne jette jamais ce que je commence, même si la fin doit se faire dix ou vingt ans plus tard.

Si bien qu'il est rare que je n'ai pas d'inspiration pour l'un ou l'autre des projets en cours.

Surtout qu'ils sont divers et très variés.

J'en veux pour preuve que je viens de fouiller dans de vieux manuscrits des années 70 (du siècle dernier) au papier jauni, à l'époque où les ordinateurs personnels n'existaient pas. J'en ai sorti des récits inachevés que je vais compléter et que j'avais totalement oubliés.

Je vais les mettre sous forme Word en dictant tout ça à la belle bécane préférée.

Pour terminer, je suis désolé de ne pas te donner la clé qui te permettrait de trouver réponses à tes questions.
 
Seul conseil : prends plaisir à ce que tu fais, réjouis-toi de le faire, tires-en beaucoup de satisfaction et si ça n'est pas fini tout de suite… est-ce bien important ?
 
En toute amitié, Philippe.

Merci pour cette si belle parenthèse enchantée remplie de mots doux et positifs.

Je crois bien que oui, à l'heure actuelle, pour moi il est important de terminer ce que j'ai entrepris. Peut-être pour m'aider à tourner une page. Qui sait?

Beaucoup écrivent qu'ils entament de nombreux sujets à la fois. C'est vrai que j'ai peur de me perdre. J'en ai récemment écrit un deuxième, du moins commencé. Je l'ai commencé parce que j'ai bloqué sur le premier et me voilà penser à commencer un troisième parce que je bloque sur le deuxième... *crid'angoisse,prisedelateteentrelesmains*.

Voilà pourquoi j'accorde de l'importance à terminer l'un des deux. Mais en faisant de la sorte, j'ai peur de passer à côté de l'idée du siècle.

Bref, vous l'aurez compris, chacun de vos commentaires m'aide un peu plus.

Je pense sincèrement me pencher sur le fait de trouver un moyen de structure assez précis pour ne pas me perdre au fur et à mesure des idées et apprendre à jongler entre différents récits. (je suis donc preneuse pour des conseils là-dessus mais je n'oserais pas ajouter un nouveau topic sur ce sujet...hihihi...)

Merci à vous pour vos beaux mots et vos conseils.

Avec toute ma gratitude, coeurdialement, Angélique.

PassionDcrire a écrit:

J'ai envie de retour sur ce que j'écris et de ne pas laisser ça dans mon calepin dans l'écritoire. J'ai envie de passer à autre chose.

Est-ce que tu as posté le début de ton roman dans le secteur Textes du forum ?
Peut-être que, justement, des retours t'aideraient à te sentir sur la bonne voie (ou pas sur la bonne voie) et préciser tes idées ?

PassionDcrire a écrit:

Peut-être que je ne termine pas ce que j'ai commencé parce que je n'y crois pas à fond

Possible !
Avoir envie de finir UN roman, ce n'est pas la même chose qu'avoir envie de finir CE roman...

Clairement.. tu as totalement raison.

Je vais aller faire un tour sur le sujet.. merci ;-)

Séléné.C a écrit:

Est-ce que tu as posté le début de ton roman dans le secteur Textes du forum ?
Peut-être que, justement, des retours t'aideraient à te sentir sur la bonne voie (ou pas sur la bonne voie) et préciser tes idées ?

Je me permets de revenir là-dessus.. je ne trouve pas où cela se trouve.. HELP.

http://jeunesecrivains.superforum.fr/


Un chouya au-dessus de Poésie et de Miscellanées, où tu as déjà des topics, il y a Romans

lien de la page = http://jeunesecrivains.superforum.fr/f6-romans
Avant de poster, lis le mode d'emploi (en haut de la section)

Quand tu as un complément à ajouter à ton post, tu peux cliquer sur "éditer" (en haut du post).
( sur téléphone, sir tu es dessus, j'admets que c'est plus dur )

Merci à toi je vais lire cela.

Citation :

C'est vrai que ta réflexion est pertinente. Mais pour ma part justement, j'ai cette envie de terminer. D'aller au bout des choses. Je ne me contente plus d'écrire une nouvelle sans avoir envie de l'envoyer quelque part pour que quelqu'un me lise.

J'ai envie de retour sur ce que j'écris et de ne pas laisser ça dans mon calepin dans l'écritoire. J'ai envie de passer à autre chose.

C'est personnellement cette volonté qui me permet de finir les romans que je commence. Le fait d'écrire lorsqu'on sait qu'au bout, on pourra se permettre de rêver à une publication, c'est quelque chose.

Et pour finir des romans, le mieux c'est de se cantonner à un format qui ne soit pas trop long. Déjà les chances de publication sont meilleures mais en plus la fin ne paraît pas aussi lointaine. Au bout de quelques projets terminés (je ne parle même pas de la correction, simplement des projets où le point final a été apposé), ça sera déjà plus simple de ne pas penser à la fin quand tu entames un projet, et tu te sens plus apaisé.

Honnêtement le plus dur c'est de finir les premiers, après la fin n'est plus vue comme un accomplissement et cela permet au style d'évoluer plus rapidement, et de se concentrer sur l'autre but qu'est la publication. Concernant la méthode pour finir un roman, pour un avis personnel (parce que chacun à sa méthode) je dirais que la contrainte n'est pas la solution. Raconter une histoire aux autres c'est aussi se la raconter à soi-même, et de ce fait si ton scénario tient la route tu auras envie de le développer, aussi pour en savoir plus. C'est que lorsque les idées sur le scénario fleurissent qu'il devient réellement plaisant d'écrire un roman !

PassionDcrire a écrit:

Je dois bien avouer qu'il est temps que je me penche sur la question. Pour moi, quand on parlait de maison d'édition, c'était pour les grands écrivains. Alors que je me rends compte à force de lire des topic sur ce forum que tout le monde se pose la question de l'édition. Avant de poser mes questions ici je crois que je dois encore parcourir quelques topics. Ou directement en discuter avec toi ailleurs qu'ici si le cœur t'en dit.. tu m'as l'air bienveillante dans tes réponses, c'est rassurant et agréable.. je dois l'avouer. Dis moi ce que tu en penses à l'occasion

Avec très grand plaisir, n'hésite pas à m'envoyer un message en MP. Je ferais mon possible pour t'aider. ^^

Artar a écrit:

C'est personnellement cette volonté qui me permet de finir les romans que je commence. Le fait d'écrire lorsqu'on sait qu'au bout, on pourra se permettre de rêver à une publication, c'est quelque chose.

Et pour finir des romans, le mieux c'est de se cantonner à un format qui ne soit pas trop long. Déjà les chances de publication sont meilleures mais en plus la fin ne paraît pas aussi lointaine. Au bout de quelques projets terminés (je ne parle même pas de la correction, simplement des projets où le point final a été apposé), ça sera déjà plus simple de ne pas penser à la fin quand tu entames un projet, et tu te sens plus apaisé.

Honnêtement le plus dur c'est de finir les premiers, après la fin n'est plus vue comme un accomplissement et cela permet au style d'évoluer plus rapidement, et de se concentrer sur l'autre but qu'est la publication. Concernant la méthode pour finir un roman, pour un avis personnel (parce que chacun à sa méthode) je dirais que la contrainte n'est pas la solution. Raconter une histoire aux autres c'est aussi se la raconter à soi-même, et de ce fait si ton scénario tient la route tu auras envie de le développer, aussi pour en savoir plus. C'est que lorsque les idées sur le scénario fleurissent qu'il devient réellement plaisant d'écrire un roman !

Je partage ton avis.
Peut-être que mon objectif de pages finales est trop élevé aussi, c'est vrai.
Merci à toi pour ton retour.

PassionDcrire a écrit:

Artar a écrit:

Honnêtement le plus dur c'est de finir les premiers, après la fin n'est plus vue comme un accomplissement et cela permet au style d'évoluer plus rapidement, et de se concentrer sur l'autre but qu'est la publication. Concernant la méthode pour finir un roman, pour un avis personnel (parce que chacun à sa méthode) je dirais que la contrainte n'est pas la solution. Raconter une histoire aux autres c'est aussi se la raconter à soi-même, et de ce fait si ton scénario tient la route tu auras envie de le développer, aussi pour en savoir plus. C'est que lorsque les idées sur le scénario fleurissent qu'il devient réellement plaisant d'écrire un roman !

Je partage ton avis.
Peut-être que mon objectif de pages finales est trop élevé aussi, c'est vrai.
Merci à toi pour ton retour.

J'ai un avis un peu différent. Je pense qu'aucun projet n'est impossible, s'il est suffisamment découper en étape bien définit. Se dire, je vais écrire une trilogie, c'est pas faisable. Se dire, demain j'écris une page de mon roman, c'est faisable. C'est commença qu'il faut procéder. Petit pas part petit pas, étape par étape. Sans se presser.
Je me suis rendue compte que je suis engoncer dans le forma nouvelle, j'ai besoin de plus d'espace. Je me suis aussi rendue compte que je m’ennuie et me délaisse d'un projet quand j'ai le sentiment de ne plus rien avoir à dire. Pour resté intéressé, il faut que je le développe.
Tu dois apprendre à te connaitre. Quand tu es obliger de te forcer, cherche à savoir pourquoi sa devient douloureux.
En se moment je suis dans la correction des nouvelles, deux choses font que c'est très difficile pour moi de mi mettre en se moment.
1: je termine ma formation professionnelle et c'est très chronophage. J'ai des difficulté à dégager du temps pour les nouvelles.
2 : Je suis dans les corrections éditorial et à chaque commentaire, à chaque correction, je passe par les 5 étape du deuil. Le dénie, la colère, la négociation, la dépression et l'acceptation. Je le vie comme un chemin de croix. C'est douleur car j'aimerais que mon texte soit parfait et que je n'ai fait que gratter la surface.

Il faut vraiment que tu trouve ce qui te convient. Si tu as besoin de place comme moi réduire ton projet ne va pas t'aider. Tes doute peuvent venir d'un manque d'infos concernant ton univers.

Au fait qu'elle est ton projet actuelle, sur quoi écriture ?
On ne te donnera pas les même conseil s'il s’agit de fantasy ou de roman contemporain.

Elsa a écrit:

Il faut vraiment que tu trouve ce qui te convient. Si tu as besoin de place comme moi réduire ton projet ne va pas t'aider. Tes doute peuvent venir d'un manque d'infos concernant ton univers.

Au fait qu'elle est ton projet actuelle, sur quoi écriture ?
On ne te donnera pas les même conseil s'il s’agit de fantasy ou de roman contemporain.

Je crois sur tu mets le doigt sur un réel problème car en vérité.. je ne sais pas.
Je tente d'écrire des textes réinventés pour y passer mes intentions, mes messages, mes remarques,... mais je reste dans le réalisme. Déjà au cinéma, je n'aime pas trop le fantasy. Mais je tends vers un univers qui tire vers la possibilité du réel.
Que ce soit en textes, en poésie, en nouvelles,... et un roman.

Alors le premier souci est probablement que ton envie d'écrire manque de précision.

Je veux dire : tu as envie d'envie d'écrire un roman et d'aller jusqu'au bout du projet, mais ne sais pas lequel.
Comme un architecte qui aurait envie de bâtir un palais mais ne saurait pas s'il serait mieux perché sur une montagne ou bien occupant une île au milieu d'un vaste lac.



Mes texte se situent dans des univers très différents : Western, Space Opera, Réaliste Psychologique années 40, Urban Fantasy, Anticipation, et Western-bis d'ambiance très différente du premier.
Au totale: six univers, dont trois de type réaliste.
Au début de chacun d'entre eux, j'ai eu au début une vue plus précise du personnage principal que de l'histoire à raconter. C'est un peu comme si je les rencontrais et leur demandais de me raconter leur vie, pour la mettre dans mon roman.

Il arrive qu'ensuite ces personnages se modifient pour mieux coller au scénario ou pour le tonifier. C'est un peu comme si je me rendais compte progressivement que le personnage assis sur la petite chaise au coin de mon clavier n'est pas tout à fait ce qu'il m'avait paru au départ (voire qu'il m'avait carrément raconté des bobards et que son baratin ne tient pas la route).  Ce qui compte, c'est tout de même qu'ils existe et que le texte se bâtit autour d'eux.

Évidemment, pour avancer, j'ai aussi une idée de l'histoire à raconter ! Mais elle est souvent très ténue au départ. Si elle se précise rapidement, ça va. Si elle reste floue, voire indécise, alors je me dis qu'il faut reprendre à zéro ou laisser tomber. Si elle se précise mais me semble très-très difficile, je continue, et si je dois m'écraser contre un mur au bout, tant pis, j'aurai au moins essayé.

Il y a dix ans, quand j'ai écrit les premiers récits de ma série urban fantasy, je commençais à jeter sur le clavier dès que l'idée montrait son nez, et cela produisait beaucoup de petits morceaux ne dépassant pas les 2.000 mots. A présent, je laisse mijoter dans ma tête plus ou moins longtemps, en y pensant soit tous les jours en épluchant les légumes soit une fois de temps en temps en m'endormant, et quand ça se précise, je passe au clavier.
D'autres auteurs font totalement l'inverse, et débutent par l'idée de récit, la développent en plan puis imaginent les personnages qu'il faudra pour la faire vivre...

Une fois que je tiens l'idée, il faut que s'établisse une sorte de rapport de confiance entre moi et mes personnages. Ils jouent dans mon théâtre, et moi je ne les laisse pas tomber à la première difficulté de mise en scène. Si ça bloque, j'arrête pour réfléchir, je stoppe les répétitions de la pièce, mais je ne renvoie pas l'équipe.
Ici, je pense qu'on peut parler de "se forcer"...

Je suis abominablement têtue et en 2014 ai pris comme résolution du Nouvel An d'entamer moins de trucs et en finir un maximum. Je pensais à mes dessins (vu qu'à cette date je ne pouvais quasiment pas dessiner, c'était une résolution un peu dingo), mais comme à ce moment-là je me suis mise à écrire beaucoup (conséquence des ennuis de santé qui me bloquaient pour dessiner), ça s'est étendu à mes textes.

A partir de quoi je me suis fait un point d'honneur de ne pas baisser les bras quand je trébuchais sur tel ou tel chapitre.
Cela ressemble à ton envie de finir un roman
Et j'ai bouclé un premier jet, puis un autre, etc.
Ensuite, comme je suis perfectionniste et qu'un premier jet ne fait pas un roman, je me suis accrochée de même pour le peaufinage puis pour la correction (abominable épreuve durant laquelle on regrette d'avoir pondu tant de mots).
Être une tête de mule, ça a du bon, parfois !

Évidemment, il arrive qu'on cale sur un truc impossible, et qu'il faille faire le choix de laisser tomber. J'ai toujours beaucoup de mal à m'y résoudre... et de plus, adore me jeter tête baissée dans les projets qui me semblent casse-gueule.
Autrement dit : la difficulté me motive au lieu de me décourager. Ce qui n'est pas forcément ton cas.

Il y a aussi l'attachement à mes personnages. Le fait qu'ils se précisent avant l'histoire amène probablement un attachement au texte plus rapide que si j'avais d'abord l'univers global ou bien les faits à raconter.