Bonjour Elsa.
Oui aux Usa, il y'a une case auteurs afro américains dans les librairies. C'est tellement dommage de séparer les gens comme cela.
J'écris de la Fantasy et de la Romance, on va dire. Bon si nous ne sommes pas de vrais auteurs par rapport à notre amour pour la fantasy, tant pis pour eux.

MissMelting a écrit:

Concernant ce couple, le jeune homme vient d'une famille de bourgeois et est héritier d'une entreprise familiale qui fait partie des leaders mondiaux.
La fille vient d'une famille plutôt modeste. Elle est étudiante.
Ils ne font pas partie du même milieu, mais ils ont des choses en commun.

Donc j'ai fait une description détaillée des protagonistes.
Maintenant je crois que je peux garder la description de ce couple, mais en ce qui concerne leurs amis ou fréquentations, je vais enlever les détails physiques sur ces derniers.
Vous en pensez quoi ?

Deux choses, un tu risques plus de de faire charrié par le choix de ta romance, si ton héros est fan de SM, tu frises les cinquante nuances de Grey.

Deux : garde les descriptions physiques de tes personnages, elle ont de l'importance pour les définir, sinon le lecteur risque d'avoir l'impression de croiser de clone. Si tu ne veux pas parler leur couleur de peau, libre à toi. Mais une romance avec un couple noir, moi ça me tente bien, je n’en ai jamais lu.  

C'est un couple blanc.
50 nuances de Grey, je suis bien loin du compte. Le SM ne me dit rien.
Je prends ton avis en compte aussi. Merci pour ta contribution.

MissMelting a écrit:

Bonjour Elsa.
Oui aux Usa, il y'a une case auteurs afro américains dans les librairies. C'est tellement dommage de séparer les gens comme cela.
J'écris de la Fantasy et de la Romance, on va dire. Bon si nous ne sommes pas de vrais auteurs par rapport à notre amour pour la fantasy, tant pis pour eux.

Je dois t'avouer que j'ai été choqué par ce choix, dans leur raisonnement en tant que femme blanche hétéro, mes textes ne pourraient que s'adresse à des personnes qui me serait semblables. Moi qui vois la littérature comme une ouverture au monde et à porté universel, pas qu'elle doit se standardiser, mais qu'elle doit être offerte à tous.   

En tout cas, ne t'inquiète pas, écrit ce qui te vient. Il a presque un an et demi, j'ai écrit un polard où j'inverser le sexe des stéréotypes. L'enquêteur était une femme, le collègue un homme, une légiste, une capitaine de police, une chirurgienne, des sergentes, un love-interest, un frère aimant, un papa inquiet, bien sûr une coupable et toutes les victimes sont des hommes.)
Ça demande un certain effort et ça na pas gêné mes bêta lecteur. Le roman a bien d'autres défauts. 
Perso, lire des textes avec plus de diversité ça me tente bien.
Et je vais te dire, personne n'ira blâmer un auteur parce que son casting n'est composée que d'homme blanc hétéros. (je sais on vie dans un monde de patriarcat, de racisme systémique et d'homophobie ordinaire, mais quand même.) C'est à nous de bouger les codes. ^^

MissMelting a écrit:

C'est un couple blanc.
50 nuances de Grey, je suis bien loin du compte. Le SM ne me dit rien.
Je prends ton avis en compte aussi. Merci pour ta contribution.

Justement rend les noirs, ça sera bien plus originale. ^^

Si des gens ne veulent pas lire ton roman sous le seul prétexte que tu es noire ou que tes personnages le sont, tu ne veux pas de ces lecteurs.

Merci Agent.
Vous avez raison.

Je viens de voir votre réponse Elsa. Vous ne vous êtes pas privée dans votre polar dites donc
Je vais dans ce cas écrire ce qui me vient par la tête et me lira qui le voudra.

Comme Elsa, je n'hésite pas à m'écarter des codes ou les transformer. Il faut se méfier des chemins battus : on y rencontre plus souvent le cliché que sur ceux qui sont moins fréquentés.

Petite question : quand tu lis un texte, est-ce que tu y lis le genre de l'auteur.e ou sa couleur de peau ? Dans la plupart des textes, je pense que le milieu socio-culturel a plus de chances de transparaître, et même cela n'est pas toujours évident.
Quand bien même cela transparaît : est-ce que ce serait forcément hostile aux personnes ne rentrant pas dans la même catégorisation que lui.elle ?

Séléné, la plypart du temps je ne fais jamais attention à la couleur de peau. Je ne m'en rends même pas compte.
En fait cela fait des années que j'écris mais je ne m'étais jamais posé la question de cette légitimité . Il a fallu qu'on m'en parle pour que je la vois et que je décide de faire des recherches dessus. Mais vous avez tous raison. Je vais juste écrire et me faire plaisir.
Merci pour vos contributions.

Il y a pas mal d'années, j'ai fait une série d'affiches pour un festival sur la culture africaine. Quand j'ai commencé à placer mes œuvres sur let Net, quelqu'un m'a contactée pour me proposer de participer à un concours, persuadé que j'étais noire et africaine. Il était stupéfait que je ne sois ni l'un ni l'autre (du coup, j'aurais pu me passer de le détromper, et accepter de m'inscrire en mettant une fausse photo...).

Bonne inspiration à toi !
Que tes personnages se penchent sur ton épaule...

Marrante ton anecdote .
Merci pour le soutien.

MissMelting a écrit:

Je viens de voir votre réponse Elsa. Vous ne vous êtes pas privée dans votre polar dites donc
Je vais dans ce cas écrire ce qui me vient par la tête et me lira qui le voudra.

Bonjour Miss Melting, 
Très bonne décision. 
Je sais que ce n'est pas évident, mais ne t'inquiète pas des lecteurs. Termine déjà ton texte, après il faudra le corriger et tu réaliseras vite que l'apparence d'un personnage est vraiment secondaire, si déjà son apparence ne change pas dans les 100 pages se sera un bel exploit. ^^
Bon courage à toi et on se tutoie. 
J'ai hâte de te lire, surtout la fantasy. 

Ça n'a aucune espèce d'importance pour moi

Dieu merci on est pas aux États-Unis ce pays de débiles racistes. Si tu veux parler d'un couple de Blancs alors que tu es Noire je ne vois aucun pb

MissMelting a écrit:

En tout cas, ne t'inquiète pas, écrit ce qui te vient. Il a presque un an et demi, j'ai écrit un polard où j'inverser le sexe des stéréotypes. L'enquêteur était une femme, le collègue un homme, une légiste, une capitaine de police, une chirurgienne, des sergentes, un love-interest, un frère aimant, un papa inquiet, bien sûr une coupable et toutes les victimes sont des hommes.)

Tiens, dans le milieu semi-hospitalier, je me suis amusée à faire à peu près la même chose. Une directrice, une docteur, un infirmier...

C'est plus amusant qu'autre chose, parce que dans le fond, ça ne change rien du tout à l'histoire.