|
|
| [Personnage] Comment créer et transcrire la personnalité de nos personnages | |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Dim 22 Déc 2019 - 18:17 | |
| Bonjour/Bonsoir à tous, Nouveau topic, j’ai une nouvelle question. Voilà depuis 10 ans que j’écris je me suis rendue compte d’un problème chez mes personnages. Leur personnalité. J’ai personnellement l’impression qu’ils n’ont pas de personnalité. Il ressent des émotions, ils ont des désirs, ils ont des défauts, mais je n’arrive pas à retranscrire leur personnalité. J’ai l’impression qu’ils réagissent tous de la même façon et d’un texte à un autre, je retrouve les mêmes réactions. En fait, ce sont des clones, certain s'énerve plus vite, d'autre maîtrise mieux leur nerfs, mais rien ne les distingue vraiment, sur le plan caractériel. J’aimerais savoir comment faite vous pour donner une vraie personnalité à vos personnages et comment vous faite pour la retranscrire ? (Si cela est explicable) PS : C’est difficile de finir un texte quand ses personnages sont des coquilles presque vides. |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Dim 22 Déc 2019 - 18:40 | |
| Le caractère d'un personnage dépend beaucoup de son environnement, des choix faits ou subis. Avant de lancer un personnage dans une oeuvre, il est toujours mieux de connaître son passé et tout le cheminement qui justifie sa présence dans le récit et le rôle qu'il y tient. Le caractère d'un personnage changera aussi au fil des évènements du récit. Non de manière soudaine et brusque (hormis cas d'un réel traumatisme. Et encore, ils sont souvent dissimulés derrière une apparence ordinaire), mais plutôt par "glissements" successifs, qui amènera tel personnage à adopter tel point de vue, telle vision du monde. Toutes les psychés se justifient, et par là, je ne veux pas dire qu'elles sont bonnes ou mauvaises, simplement qu'elles sont le résultat d'un parcours cohérent, qui leur donne une légitimité (et aussi pour ne pas tomber dans les caricatures à base de "le personnage est très gentil car c'est le héros. Le vilain est très méchant car c'est l'antagoniste").
Le caractère se voit tout au long du récit, par les dialogues, la façon de s'exprimer, les réactions face à une situation donnée, les chemins empruntés par le personnage etc. Toi en tant qu'auteure, tu n'auras pas énormément de "choix" lorsque le personnage se retrouvera confronté à une situation critique, puisque la manière de réagir dépendra de sa personnalité, de son vécu. C'est difficile de te donner des conseils plus précis sans connaître l'oeuvre / le personnage en question, mais peut-être qu'en creusant le passé de chacun et en y dégageant des traits de caractère logiques, tu arriverais à mieux les différencier. |
| | Nombre de messages : 14908 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 22 Déc 2019 - 18:46 | |
| Marrant... j'ai un article de blog en préparation sur le sujet....
Je n'ai pas le temps de répondre vraiment (je ne fais qu'un saut sur le forum et même sur l'ordinateur)
La personnalité des personnages, c'est très important et compliqué. Il faut à tout prix éviter de les calquer sur notre propre personne, ce qui est pourtant le réflexe logique quand on essaye de transcrire des émotions. Pendant l'écriture, il faut entrer dans les personnages comme on met un habit ou un masque. Oublier les réactions et pensées qui seraient les nôtres, et ne se demander que les leurs.
|
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Dim 22 Déc 2019 - 19:27 | |
| En fait le problème concerne tout les personnage, je ne vois pas comment leur bâtir de vraie personnalité, je ne dit pas qu'il réagisse de manière incohérente, mais je ne dois pas lire suffisament en se moment, car il se comporte comme dans les films, du moins j'écris comme réagirais un personnage de film. Je décrit les émotion qu'il ressente, mais je n'arrive pas à révéler leur moi profond. Je ne suis vraiment pas claire ce soir, désolé. |
| | Nombre de messages : 880 Âge : 40 Localisation : Corrèze Pensée du jour : Ce dont on ne se souvient pas n'est jamais arrivé. Date d'inscription : 05/12/2018 | Maih'em / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 22 Déc 2019 - 19:44 | |
| C'est assez difficile sans doute à concevoir, mais ce sont, à mon sens, les choix les moins induit qui vont réellement donner du relief à tes personnages. Ce que j'entends par la, c'est que je ne pense pas qu'il faille vraiment pousser dans la construction de tes personnages à la base. Genre, un joli CV avec tout l'arbre généalogique + l'historique meetic. Quelques éléments suffisent au début, ceux qui correspondent à la première scène dans laquelle tu les as imaginé. Partant de là, tu le fait vivre et réagir à ton script (oué, des fois, ils peuvent te bousiller ton script, et tant mieux !). Alors oui, si au bout de 300 page, tu imposes une décision à ton héros qui va à l'encontre de tous ces idéaux déjà présentés, c'est chelou, mais t'as du temps pour les construire. Mais si tu lances ton personnage avec des lignes toutes tracés, des schémas narratifs préétablis, il sera comme tu dis... vide. Et pourtant, je peux te dire que je suis un architecte, je déteste laisser la place à l'inconnu quand je construis mes trames, mais je me suis rendu compte que c'était ce qui rendait vraiment le récit intéressant. Ce choix que tu n'aurais pas fait, cette voie que ton personnage a prise sans te prévenir. |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Dim 22 Déc 2019 - 20:22 | |
| - Maih'em a écrit:
- C'est assez difficile sans doute à concevoir, mais ce sont, à mon sens, les choix les moins induit qui vont réellement donner du relief à tes personnages.
Ce que j'entends par la, c'est que je ne pense pas qu'il faille vraiment pousser dans la construction de tes personnages à la base. Genre, un joli CV avec tout l'arbre généalogique + l'historique meetic. Quelques éléments suffisent au début, ceux qui correspondent à la première scène dans laquelle tu les as imaginé. Partant de là, tu le fait vivre et réagir à ton script (oué, des fois, ils peuvent te bousiller ton script, et tant mieux !). Alors oui, si au bout de 300 page, tu imposes une décision à ton héros qui va à l'encontre de tous ces idéaux déjà présentés, c'est chelou, mais t'as du temps pour les construire. Mais si tu lances ton personnage avec des lignes toutes tracés, des schémas narratifs préétablis, il sera comme tu dis... vide. Et pourtant, je peux te dire que je suis un architecte, je déteste laisser la place à l'inconnu quand je construis mes trames, mais je me suis rendu compte que c'était ce qui rendait vraiment le récit intéressant. Ce choix que tu n'aurais pas fait, cette voie que ton personnage a prise sans te prévenir. Je vois ce que tu veux dire, et je déteste les fiches de personnage au point d'être incapable d'en écrire une. J'ai vraiment l'impression que mes personnage principale son creux, cette impression est moindre avec les personnage secondaire voir tertiaire, ceux qui ne reste la que le temps de quelque page voir moins. Je trouve que c'est plus simple car on peut aller dans la caricature. La macarelle quinquagénaire autoritaire, un peu nympho, mais maternel avec ses filles. La jeune forgeronne au pied beau, muette mais qui sait faire chanter l'acier. le soldat qui ne descend jamais de sa tour et raconte toujours une histoire différente au sujet de la cicatrice qui lui barre la joue. Tu va me dire, il n'ont pas de personnalité, ce ne sont que des ombres qui traverse le récit, seulement pour un instant et c'est très vrais. Pourquoi n'en pas faire les héros du roman, car ils ne surviveront jamais aux dix première pages. Il faut que je trouve le moyen pour faire durer l'illusion assez longtemps pour que mes lecteur et moi même oublions qu'il ne s'agit que de créature de papier. |
| | Nombre de messages : 546 Âge : 27 Date d'inscription : 13/03/2018 | Malucio / Gloire de son pair Dim 22 Déc 2019 - 20:22 | |
| Pour ma part je fonctionne beaucoup au plan mais j'ai commencé par écrire avec de vagues événements préétablis avant de vraiment le mettre au propre. Du coup, j'ai déjà pu me faire une idée du caractère de mes personnages et j'ai pensé ce plan selon comment je savais qu'ils allaient réagir. (Et quand je n'ai pas tout prévu à 100%, c'est leurs penchants naturels qui vont me guider.) C'est marrant de tomber sur ce sujet, avec la réaction de Maih'em au-dessus. Pas plus tard qu'hier j'ai vu une longue vidéo sur la fin de GoT qui expliquait que les scénaristes étaient sans doute allés là où ils désiraient mais que cela allait à l'encontre de ce que leurs personnages étaient devenus. Comme quoi le plan, si le personnage ne l'a pas suivi, il n'existe déjà plus. Pas la peine de faire une fin qui n'est pas celle du récit qu'on a prévu. Enfin, je digresse. Par contre je me demandais ce que tu entendais par " car il se comporte comme dans les films". Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Un personnage de film est un personnage. Il a une personnalité, autant que celui d'un roman. Le média et la façon de raconter sont différents mais, à la base, le processus est relativement semblable. La lecture t'aidera à voir comment maîtriser le média écrit mais les films, ou tout autre média de fiction, t'influenceront pour imaginer des histoires, des personnages, etc... Si tu pouvais m'éclairer sur ton point de vue, je serais ravie ! |
| | Nombre de messages : 763 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 04/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Dim 22 Déc 2019 - 20:42 | |
| Certains pourraient te dire de donner une voix différente à tes personnages avec des tics de langages ou autres, ce qui leur permettrait d'avoir une personnalité propre et de les différencier quand ils parlent sans faire usage d'incises. Ce n'est pas faux, c'est très vrai même. Le problème pour moi, c'est que la plupart de mes personnages sont issus de milieux aisés. Ils s'expriment de façon différente, mais pas tant non plus. Ce qui va vraiment différencier mes personnage, ce sont les choix explicites et implicites qu'ils font dans leurs dialogues. Leurs actions, aussi. Pour ce faire, il faut qu'ils aient au minimum un vécu. Comme dit Maih'em pas besoin d'un arbre généalogique et d'un profil d'un site de rencontre. D'ailleurs, si je mettrais dans un profil de site de rencontre que j'aime écrire, je doute sincèrement que si je deviens en couple avec une personne rencontrée grâce au site, mon partenaire va me dire qu'il m'aime d'amour et qu'il veut se marier avec moi parce que j'aime écrire. Bref, ce que je voulais dire c'est que, par exemple, j'ai Olivier (personnage de mon roman) qui est d'un milieu aisé, il est traditionnel, il est jaloux et protecteur, mais il vient quand même d'Arlesta. Le fait qu'il soit traditionnel (je sais pas si ça se dit, mais je pense me faire comprendre) fera en sorte qu'il ne comprenne pas trop le désarroi de Naomie-Lee quand son grand-frère part faire son service militaire obligatoire en zone dangereuse. Du fait qu'il est jaloux et protecteur, il n'appréciera pas qu'un intru s'approche de Naomie-Lee et Mary-Laure. D'un autre côté, parce qu'il est Arlestien et que les Arlestiens sont gentils (en général), il n'approuvera pas que l'intru risque sa vie pour restituer une botte perdue au personnage principal. D'un autre côté, nous avons Mary-Laure. Elle provient aussi d'un milieu aisé, mais elle a un vécu différent d'Olivier. Elle est sage (dans ses décisions), audacieuse et courageuse, irrévérencieuse. Elle prend un malin plaisir à insulter Olivier parce qu'elle le trouve ignorant. Pourtant, elle se révèle vraiment que le personnage principal devient malade. Elle s'occupe vraiment de Naomie-Lee, davantage qu'Olivier qui, pourtant, s'inquiète également pour son amie. Le truc, c'est que du fait de son vécu et de sa personnalité propre, Mary-Laure éprouve plus d'empathie pour Naomie-Lee qu'Olivier qui est plus protecteur de nature. Est-ce que tu comprends ce que je veux dire? Le vécu et l'endroit où le personnafge a grandi influe beaucoup sa personnalité. Même si Olivier sent qu'il est de son devoir de protéger ses deux amies et qu'il déteste l'intru, parce qu'il est Arlestien, il ne pourrait jamais souhaiter du mal à l'intru. À moins que celui-ci se révèle clairement comme ennemi. Voilà, c'était mon intervention. J'espère que ça t'aura un peu aidée. |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Dim 22 Déc 2019 - 22:27 | |
| - Malucio a écrit:
- Pour ma part je fonctionne beaucoup au plan mais j'ai commencé par écrire avec de vagues événements préétablis avant de vraiment le mettre au propre. Du coup, j'ai déjà pu me faire une idée du caractère de mes personnages et j'ai pensé ce plan selon comment je savais qu'ils allaient réagir. (Et quand je n'ai pas tout prévu à 100%, c'est leurs penchants naturels qui vont me guider.)
C'est marrant de tomber sur ce sujet, avec la réaction de Maih'em au-dessus. Pas plus tard qu'hier j'ai vu une longue vidéo sur la fin de GoT qui expliquait que les scénaristes étaient sans doute allés là où ils désiraient mais que cela allait à l'encontre de ce que leurs personnages étaient devenus. Comme quoi le plan, si le personnage ne l'a pas suivi, il n'existe déjà plus. Pas la peine de faire une fin qui n'est pas celle du récit qu'on a prévu.
Enfin, je digresse. Par contre je me demandais ce que tu entendais par " car il se comporte comme dans les films". Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Un personnage de film est un personnage. Il a une personnalité, autant que celui d'un roman. Le média et la façon de raconter sont différents mais, à la base, le processus est relativement semblable. La lecture t'aidera à voir comment maîtriser le média écrit mais les films, ou tout autre média de fiction, t'influenceront pour imaginer des histoires, des personnages, etc... Si tu pouvais m'éclairer sur ton point de vue, je serais ravie ! Les façon sont de montrer et de décrire le personnalité et les émotions, son très différente entre le roman et le cinéma. En littérature tu peut écrire, Machin était en colère. Dans un films c'est l'attitude du personnage, le ton de sa voix qui fond que tu comprend que le personnage est en colère. Le cinéma passe par des images, le personnage allume une cigarette pour montrer son anxiété. E le show d'on tel (que je ne sais pas orthographier) en littérature oblige presque sela. La littérature ne décrit pas les émotion de la même manière qu'un film, mais notre ou plus tôt ma grande consommation de film et série, ma fait oublié comment on fait vivre un personnage dans un roman. Nous n'avons pas d'acteur pour les incarné, seulement des mot pour les porter. Et c'est cela qui me manque, comment je passe du personnage qui pourrait exister dans n'importe quelle média(cinéma, jeux vidéo, bande dessiné, roman) à un personnage qui s'incarne dans mon récit. Un personnage est un personnage, mais tu ne le fait pas vivre de la même manière à l'écran que sur papier. Je ne sais pas si je suis claire. |
| | Nombre de messages : 546 Âge : 27 Date d'inscription : 13/03/2018 | Malucio / Gloire de son pair Dim 22 Déc 2019 - 23:07 | |
| Justement, allumer sa cigarette pour passer son stress, tapoter du doigt contre sa cuisse, c'est le fameux show don't tell. Avec chaque personnage qui peut avoir son signe d'anxiété bien à lui. Tu peux exprimer les sentiments intérieurs de tes personnages mais je ne pense pas que ce soit contre-indiqué non plus de décrire la scène que tu vois. Tes acteurs sont dans ta tête, décris ce qu'ils font, ce qu'ils pensent.
À mon avis, si tu es plus familière avec ce format, tu peux tout à fait t'inspirer des personnages que tu vois dans des films ou séries pour savoir comment faire vivre les tiens en poussant un peu plus ton expérience de spectatrice (Pourquoi le perso fait ça ? Comment il le fait ? Qu'est-ce que ça raconte ?). Ensuite, il s'agira d'écrire ces images et de rajouter des précisions que l'image (ou son absence) ne peuvent apporter.
Tu peux avoir du mal à mettre les mots sur les actions de tes persos, ou leurs ressentis, et là éventuellement la lecture peut enrichir ton vocabulaire. Mais lorsque tu disais que tu avais du mal à créer ou rendre intéressants tes personnages, je crois que c'est plutôt à leur construction que tu dois t'intéresser, et là tu peux sans soucis analyser des personnages d'autres médias.
C'est ce que je pense en tout cas, j'espère ne pas trop répondre à côté ! ^^
Edit : Ce que je veux dire, plus que ça, c'est que si tu as l'impression que tous tes personnages réagissent de la même façon, c'est leur construction qui est relativement la même. Bien sûr, une même réaction ne sera pas traduite par les mêmes procédés au cinéma, par des images, que dans un livre, par des mots, mais c'est la même réaction, et c'est ça, à mon sens, le coeur de ton problème. Tu dois trouver ces réactions différentes, ces différentes personnalités, et tu peux les trouver dans n'importe quel format. |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Lun 23 Déc 2019 - 10:35 | |
| Malucio, Tu as bien cerné mon problème. La construction d'une personnalité est pour moi un aspect particulièrement compliqué. Je n'ai jamais été très doué avec les fiche de personnage, mais de manière plus simple avec la construction de mes personnages. Je sais que certaine personne écrire des tones d'information sur eux et d'autre garde tout dans la tête. Personnellement je n'ai encore rien trouver qui me satisface. |
| | Nombre de messages : 539 Âge : 125 Localisation : Dans une grotte au sommet de l'Everest Pensée du jour : L'écriture est la peinture de la voix Date d'inscription : 26/12/2015 | TITAN / Gloire de son pair Lun 23 Déc 2019 - 11:59 | |
| Après, pour moi le caractère d'un personnage n'est pas figé, il peut évoluer tout au long du récit. Par exemple, au début du récit, il peut avoir tel comportement, tel idéal, telle manière de parler... mais progressivement, au fur et à mesure des péripéties, changer de caractère. Cette évolution peut être intéressante à mettre en place dans des séries, où le personnage grandit, murit mais aussi dans des romans psychologiques. |
| | Nombre de messages : 14908 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Lun 23 Déc 2019 - 12:04 | |
| Je n'ai jamais fait de fiche-personnage. Comme pour les plans, non seulement j'ai du mal mais je ne les respecte pas ensuite parce que je fais évoluer le personnage. Il faudrait que j'en fasse, pour effectuer un bilan de ce que j'ai déjà écrit, mais en tous cas, ce ne serait pas pour m'aider à écrire. Ce qui me bloque le plus, avec les fiches, c'est que ce qui est valable au chapitre 5 ne le sera peut-être plus au chapitre 10, le personnage ayant un peu plus de vécu et des réactions potentiellement différentes Et pourtant, dans les avis qu'on me donne sur mes textes, le fait que les personnages soient bien creusés revient souvent. Il faut donc croire que ce n'est pas indispensable ! Envisage-les comme des amis, ou tout au moins des connaissances extérieures à toi. Ne te laisse pas aller à les faire réagir ou penser de la manière qui serait la tienne. Comme il a été dit plus haut, réfléchis (au moins un peu) à la manière dont ils se sont bâtis humainement parlant. Pour tous mes personnages, j'ai en tête des quantités de choses qui ne sont pas mentionnées dans le roman et ne servent qu'à les rendre vivants entre mes mains, ou parfois à glisser un détail dans une scène. Par exemple, la baronne Lanokera aime les choux romanesco et je l'imagine bien employer ses loisirs à mettre la main au potager. Elle règne sur une cité célèbre pour son excellence dans les arts musicaux, mais chante faux. Autrefois, il y avait une activité sur le forum pour travailler les personnages (c'est en "travaux de groupes"). Cela fonctionnait sur le principe d'un questionnaire de personnalité. Tu peux faire passer à tes personnages des tests en QCM comme on trouve parfois dans les magazines, ou bien réfléchir à leurs activités quotidiennes ou à leur avis sur telle ou telle situation hors scénario, comme on voit passer dans le topic "lequel de vos personnages". Par exemple = est-ce qu'il serait content de recevoir un livre de cuisine à Noël ? |
| | Nombre de messages : 561 Âge : 34 Date d'inscription : 26/12/2017 | s.tupido / Gloire de son pair Lun 23 Déc 2019 - 22:10 | |
| Je n'ai jamais fait de fiche de personnages non plus et pour être honnête je ne me soucie jamais de leur personnalité. A mes yeux ce serait les faire entrer dans des cases et il serait ensuite impossible de les faire évoluer. L'idée c'est que la fonction (emploi, rôle et place dans la société) et le vécu (péripéties) façonnent petit à petit certains aspects de la personnalité. Le reste n'est pas écrit explicitement, et ça me laisse la place pour une évolution future. |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Mar 24 Déc 2019 - 0:14 | |
| J'ignore comment les gens considèrent les plans et les fiches de personnages, mais à aucun moment ils ne doivent être immuables. Un plan, ça se modifie en cours d'écriture, au rythme des chapitres et des improvisations, tout comme les personnages voient leur caractère évoluer au fil du récit. À chacun sa méthode, autant pour rédiger (ou ne pas rédiger) de plan que créer des personnages, mais ça serait partir sur un a priori infondé que de dire qu'un plan conduit à des personnages creux. Oui, il existe des textes où l'action est prioritaire, et d'autres où les personnages le sont, mais de là à supposer que privilégier l'un conduit inévitablement à bâcler l'autre…
Pour les fiches de personnages, c'est possiblement quelque chose qui vient du jeu de rôle, et elles servent plutôt à illustrer des tendances, des affinités et des lacunes chez les personnages. Rien que pour le caractère, on voit souvent des méthodes en "points" entre deux opposés. On ne dit pas "tel personnage est jaloux", mais "tel personnage a une tendance plus ou moins prononcée à la jalousie".
Bwef, pour en revenir au sujet, tu peux te renseigner sur des méthodes déjà existantes et en tester plusieurs afin de trouver celle qui te correspond le plus. À te lire, j'ai l'impression que c'est ce qu'il te manque : de la méthodologie. Si tu es à l'aise avec l'anglais, ce sera encore plus simple de trouver ton bonheur. |
| |
|
|