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 Comment rester focus sur son projet ? (Je n'ais pas la réponse et vous ?)

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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


On dirait que les "faut aller vite" sont majoritaires, ici...
Je vais me démarquer
Pour moi, un projet qui s'étire en longueur, c'est juste une histoire d'amitié entre moi et mes personnages.
Evidemment, plus je m'attache à mon texte et plus j'ai hâte de le voir fini, mais en même temps, plus je m'y attache et plus j'ai envie de le soigner.
Il y a cinq ans, je cédais en permanence à la tentation d'aller vite, comme une boulimie d'écriture. A présent, je préfère de très loin prendre mon temps.
J'ai déjà bien assez de textes finis en premier jet et qu'il faut peaufiner et corriger !
Sur mon "Ange Martin", j'ai très souvent eu des "il m'agace", alors je le mettais de côté, jusqu'à réconciliation. Et petit à petit, j'ai fini par le supporter assez pour le finir, ou plutôt, par mieux l’appréhender, c'est à dire le comprendre. Et une fois le premier jet fini et un délai passé avant peaufinage, j'ai eu la surprise de constater que je n'y avais quasiment rien à redire. Je l'ai à nouveau relu un an plus tard, et me suis épatée moi-même.
Sur les autres, aucun ne m'a agacée au premier jet, mais lors du peaufinage, alors là si. Et plus j'ai avancé rapidement au premier jet, plus il y a de retouches à faire ensuite.
Comment je reste concentrée ?
Souvent, je n'essaye pas, et laisse mon histoire me dire qu'elle a envie d'être racontée.
Quand j'essaye, alors je me donne des petits objectifs, mais sans aller jusqu'à la préparation d'un plan détaillé, un peu par flemme d'en faire un, beaucoup parce que quand j'en fais un (même pas détaillé), je ne le suis pas. C'est à dire que je me donne des étapes où passer, mais en conservant une grand liberté sur le passage d'un point à un autre, et même sur les détails des points en question.
Et surtout, quand un premier jet commence à "patiner", je ne m'oblige jamais à rester dessus pendant des mois. Tout au plus quelques semaines. Je le mets de côté, je m'occupe de tout autre chose (le plus éloigné possible, de préférence), et tôt ou tard (souvent assez tôt), mes personnages protestent que je les néglige.
Il leur arrive même de venir me présenter leurs doléances quand je dors, ces petits exigeants !
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Mokkimy
   
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Elsa a écrit:
UN AN  affraid
Mais c'est bien trop long, je suis incapable d'attendre aussi longtemps, quelque semaine peut-être, mais pas aussi longtemps. Tu serais pas un peu maso toi sur les bords :mrgreen: .

Ben non, c'est juste un rythme à prendre ! J'ai toujours plusieurs idées en avance. Je sais déjà quel roman je vais écrire après celui que j'ai en cours. Et j'ai déjà des pistes pour le roman après ce roman-là...

L'écriture du premier jet dure entre quatre et six mois. Les corrections avant et après bétalecture, encore quatre à six mois. Un an, c'est vite passé !

Je planifie tout d'une année sur l'autre. En résumé :

An 1 après l'étincelle de génie :  l'idée va macérer dans ma tête jusqu'à ce que j'en puisse plus.  
An 2 : Phase d'extraction => écriture, corrections, relecture.
An 3 : Envoi aux éditeurs et longue attente, avant de remettre le manuscrit au tiroir en cas d'insuccès.

Vu comme ça, je travaille toujours trois histoires en même temps, chacune étant à une étape différente de sa conception.
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Madra-Bhan
   
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Mokkimy a écrit:


An 1 après l'étincelle de génie :  l'idée va macérer dans ma tête jusqu'à ce que j'en puisse plus.  
An 2 : Phase d'extraction => écriture, corrections, relecture.
An 3 : Envoi aux éditeurs et longue attente, avant de remettre le manuscrit au tiroir en cas d'insuccès.

Vu comme ça, je travaille toujours trois histoires en même temps, chacune étant à une étape différente de sa conception.
C'est ça aussi que je suis incapable de faire, géréer 3 projets en même temps. Pour mon c'est trop complexe, déjà en gérer un mais 3 à des étapes différente. Déjà que écrire et lire je n'y arrive pas. Je fait partit de ses gens qui sont incapable en période d'écriture de finir la lecture d'un roman  :mrgreen:
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Madra-Bhan
   
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Madra-Bhan  /  Barge de Radetzky


Séléné.C a écrit:
On dirait que les "faut aller vite" sont majoritaires, ici...
Je vais me démarquer
Pour moi, un projet qui s'étire en longueur, c'est juste une histoire d'amitié entre moi et mes personnages.
Evidemment, plus je m'attache à mon texte et plus j'ai hâte de le voir fini, mais en même temps, plus je m'y attache et plus j'ai envie de le soigner.
Il y a cinq ans, je cédais en permanence à la tentation d'aller vite, comme une boulimie d'écriture. A présent, je préfère de très loin prendre mon temps.
J'ai déjà bien assez de textes finis en premier jet et qu'il faut peaufiner et corriger !
Sur mon "Ange Martin", j'ai très souvent eu des "il m'agace", alors je le mettais de côté, jusqu'à réconciliation. Et petit à petit, j'ai fini par le supporter assez pour le finir, ou plutôt, par mieux l’appréhender, c'est à dire le comprendre. Et une fois le premier jet fini et un délai passé avant peaufinage, j'ai eu la surprise de constater que je n'y avais quasiment rien à redire. Je l'ai à nouveau relu un an plus tard, et me suis épatée moi-même.
Sur les autres, aucun ne m'a agacée au premier jet, mais lors du peaufinage, alors là si. Et plus j'ai avancé rapidement au premier jet, plus il y a de retouches à faire ensuite.
Comment je reste concentrée ?
Souvent, je n'essaye pas, et laisse mon histoire me dire qu'elle a envie d'être racontée.
Quand j'essaye, alors je me donne des petits objectifs, mais sans aller jusqu'à la préparation d'un plan détaillé, un peu par flemme d'en faire un, beaucoup parce que quand j'en fais un (même pas détaillé), je ne le suis pas. C'est à dire que je me donne des étapes où passer, mais en conservant une grand liberté sur le passage d'un point à un autre, et même sur les détails des points en question.
Et surtout, quand un premier jet commence à "patiner", je ne m'oblige jamais à rester dessus pendant des mois. Tout au plus quelques semaines. Je le mets de côté, je m'occupe de tout autre chose (le plus éloigné possible, de préférence), et tôt ou tard (souvent assez tôt), mes personnages protestent que je les néglige.
Il leur arrive même de venir me présenter leurs doléances quand je dors, ces petits exigeants !
Ça fait du bien de tomber sur quelqu'un qui prend son temps. Dans mon cas mes personnage sont rarement aussi patient, à moins que ce soit moi qui manque de patience.  :mrgreen: 

Ce qui est très frustrant c'est que je voudrais parvenir à écrire une longue saga avec plein de personnage et un univers vaste et complexe. Mais c'est frustrant cette sensation de croir que ce que l'on écrit est nul, que ça n'a aucun intérêt et de ne plus avoir le courage d'y revenir et de délaisser encore un projet par manque de motivation.

C'est très certainement mon syndrome de l'imposteur qui se déclenche et qui sabote tout. Mais c'est rageant de ne pas parvenir à dépasser cette état.

Je vais essayé d'arrêté de me plaindre vous n'ètes pas la pour m'entendte giendre, si je puis dire.  :mrgreen: 

En tout cas, il va falloir que je trouve à quel moment je décroche et qu'est ce qui provoque se décrochage.  :mrgreen:
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Emma Sages
   
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Emma Sages  /  Roland curieux


Comme Mokkimy, j'aime bien avoir des manuscrits à différents stades : un (voire plusieurs) en vadrouille chez les éditeurs, un autre en cours d'écriture et un autre qui trotte dans ma tête.

Et comme Flora, dans les moments un peu plus compliqués (parce que, oui, parfois, c'est compliqué, on n'a pas envie d'écrire, on se force), je pense à l'après : la joie et la fierté d'avoir réussi à terminer une histoire, puis le plaisir de la partager ici et d'être lu ! Smile

Et comme Titan, concernant l'après, je peux me laisser aller aux fantasmes les plus fous (adaptation au ciné, des milliers de vente, arriver à vivre de l'écriture, etc.). C'est aussi ce qui me pousse à jouer au loto ^^

Après ce qui est bien, aussi, c'est de partager avec quelqu'un qui écrit aussi et qui sait ce que ça représente vraiment et ce que ça implique : ça permet de se soutenir, de se motiver... franchement, ça aide bien !
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Citation :
Comme Mokkimy, j'aime bien avoir des manuscrits à différents stades : un (voire plusieurs) en vadrouille chez les éditeurs, un autre en cours d'écriture et un autre qui trotte dans ma tête.

Un peu pareil.
C'est comme ça que je réussis toujours à "regarder ailleurs" quand je fatigue d'un univers.
Mais ils ne sont pas forcément tous à des stades différents.
A un moment, je n'en avais qu'en stade "1° jet".
A présent, j'en ai à tous les stades, mais comme le 1° jet est un stade potentiellement plus rapide que les autres, je me "rationne" de ce côté. Mais alterne le travail de peaufinage ou correction sur les autres, pour ne pas être "gavée".
Chez moi, les étapes, c'est plutôt = 1° jet / peaufinage / correction
La période de préparation dans la tête, je la laisse se faire toute seule, comme ça vient (quitte à avoir plusieurs idées qui mijotent en même temps). Et celle de rechercher éditoriale, une fois les envois effectués, mieux vaut ne pas y songer trop, et se consacrer aux autres.
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Sao
   
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Je me force à écrire tous les jours. Ne serait-ce qu'une phrase. Sinon j'ai l'impression que mon projet n'avance pas et la je panique.
En écrivant ne serait-ce que quelques mots, j'enclenche mon imagination qui prend alors le relais et souvent, sans m'en rendre compte, j'ai écris une page (et des fois, juste une phrase et ça s'arrête là).
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Sao a écrit:
Je me force à écrire tous les jours. Ne serait-ce qu'une phrase. Sinon j'ai l'impression que mon projet n'avance pas et la je panique.
En écrivant ne serait-ce que quelques mots, j'enclenche mon imagination qui prend alors le relais et souvent, sans m'en rendre compte, j'ai écris une page (et des fois, juste une phrase et ça s'arrête là).
Je comprend l'idée, mais il n'y a pas un moment où tu lasse ou bloquer ? Tu es sans doute plus jardinière qu'architecte :mrgreen:
Personnellement, c'est arriver jusqu'à la fin d'un projet que je trouve vraiment difficile. Construire l'univers et les personnage, bâtir le récit, trouver le bon ton, écrire les 250, 300 page, tout reprendre pour le corriger. 
QUI A DIT QU'AUTEUR N'ÉTAIT PAS UN MÉTIER !!!!!
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Ecris un roman par an

Trouve l'équilibre dans ton ki
 
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Elsa a écrit:
Personnellement, c'est arriver jusqu'à la fin d'un projet que je trouve vraiment difficile. Construire l'univers et les personnage, bâtir le récit, trouver le bon ton, écrire les 250, 300 page, tout reprendre pour le corriger.
Ecrire le premier jet est la partie "ludique" de l'écriture.
Le peaufinage est déjà plus compliqué, mais peut aussi être très constructif voire amusant. Cela dépend de ce qu'il y a à refaire sur le premier jet.
La correction... alors là... ça c'est merdique. Mais tu peux choisir de ne pas pas la faire, ranger le roman dans un coin et passer au suivant
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Je crois que la vraie absurdité dans l'écriture; celle que toute personne ayant un jour eut l'idée de démarrer un texte sait, mais est incapable de savourer, car sinon il renoncerait à tout projet. 

C'est que l'on sait quand on commence, mais jamais quand on n’aura vraiment fini.  Car un texte même publié n'est jamais à l'abri d'une réécriture de son auteur et même mort, les textes continuent d'être retravaillés. Ne serait que par la réédition avec de nouvelles préfaces,  la traduction et même l'adaptation avec les changements de médias.

Aujourd'hui plus personne ne peut lire Lancelot ou le chevalier de la Charrette écrit par Chrétien de Troyes, car les originaux ont été perdus, mais le texte hésite encore sous bien d'autre forme.

La littérature ne meurt jamais et aucun texte n'est jamais terminé.



(Désolé, je deviens philosophe, c'est dimanche soir faut pas chercher.  :mrgreen: )
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Moon31  /  Magicien d'Oz


Coucou !
Moi, quand je ne trouve plus la motivation pour écrire sur mon projet, je laisse un peu de côté la partie écriture et je puise dans les ressources qui m'ont conduit à ce sujet (par exemple je lis des romans qui se rapprochent du thème de celui que je suis en train d'écrire, je lis des articles, etc). Par contre, si ça ne vient vraiment pas, je laisse tomber.
En général, les projets que j'arrive à continuer sont ceux qui me tiennent vraiment à cœur, qui ont du "sens" pour moi. Le mieux parfois est de se demander pourquoi est-ce que l'on voulait écrire ce livre, qu'est-ce que l'on cherche à dire et pourquoi ça nous semble important de dire ça.
 

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