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| Comment rester focus sur son projet ? (Je n'ais pas la réponse et vous ?) | |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Jeu 19 Déc 2019 - 13:55 | |
| Bonjour à tous Je me lance dans mon premier sujet et c’est une question, mais aussi une angoisse qui me taraude depuis longtemps. Je ne crois pas que la question est était déjà poser, du moins dans ces termes. J’ai cherché dans le forum mais je n’ai pas trouvé de topic équivalent, si c’est le cas, je présente mes excuses au modérateur. Terminer un roman, j’y suis arrivé 2 fois en dix ans. Mon problème c’est de le terminer sans m’en dégoûter, j’ai même envie de dire comment y parvenir. Personnellement je me lasse très vite d’un projet, rapidement, je le trouve terne et sans intérêt pour ne pas dire nul et ridicule. Comment parvenez-vous à ne pas lâcher, à vous concentrer durant des années sur le même projet sans l’abandonner ? Mon ordi est rempli de projet avorté. Vous me direz, « force-toi ». Je l’ai fait et après je suis dégoûté et je n’ai même pas envie de le corriger. « Fais un autre projet en parallèle ». Déjà essayé, et je laisse tomber, car une troisième idée que je trouve bien mieux finir par apparaître. « Écris des nouvelles. » Alors, j’ai tendance à me lancer dans des mégas trucs, ma directrice de mémoire à passer son temps à réduire mes ambitions, si elle m’avait laissé faire j’aurais écrit une thèse. Si je me concentre sur les projets que j’ai terminés, il y a mon premier roman que ma sœur m’a forcé à terminer tant elle voulait la fin, le deuxième c’était pour une copine qui avait besoin d’un manuscrit pour son master édition. Je n’ai pas été choisi, mais je l’ai fini. Je termine les nouvelles que j’envoie à des concours. Une éditrice m’a proposé d’écrire un recueil de nouvelles et je l’ai fini. J’ai terminé mon mémoire dans les temps. Par conséquent, il me faut personnellement une finalité, écrire seulement pour moi n’est pas suffisant. Mais avant de vous saouler avec mon dernier projet qui va révolutionner la littérature mondiale, j’en suis certaine. J’aimerais savoir comment vous faite pour finir vos romans ou comment vous arrivez à rester accent sur un projet durant des années ????? |
| | Nombre de messages : 561 Âge : 34 Date d'inscription : 26/12/2017 | s.tupido / Gloire de son pair Jeu 19 Déc 2019 - 14:22 | |
| Alors personnellement je ne reste pas sur un projet pendant des années. Je m'arrange pour l'écrire plus vite que ça Plus sérieusement, j'ai une théorie que je ressors à toutes les sauces (et dont la viabilité est forcément limitée) : si un projet ne te motive pas suffisamment, c'est qu'il n'est pas bon. Je ne veux pas dire par là que le travail est mauvais, mais qu'au fond de toi tu ne le considères pas assez abouti. D'après ce que je comprends de ton post, tu as tendance à foncer tête baissée au début de tes projets et tu ralentis ensuite l'allure de plus en plus, jusqu'au moment où ça devient une corvée. J'ai deux conseils à te donner : prendre ton temps et être plus concentrée pendant la rédaction. Quand j'écris un roman, je commence par balancer les premières lignes, qui posent la base du pitch et ouvrent d'autres options dans la narration. Ensuite je laisse le tout macérer pendant plusieurs semaines/mois pour que les idées s'imbriquent. Tant que je juge le scénario trop faible, je laisse le projet de côté. En général je finis par combiner 2 projets ensemble. Une fois que je juge les idées suffisamment abouties, je me lance dans la rédaction. Et à partir de ce moment je ne pense à aucun autre projet. |
| | Nombre de messages : 72 Âge : 27 Localisation : Paris Pensée du jour : “Talent is helpful in writing, but guts are absolutely essential.” Date d'inscription : 31/07/2019 | Artar / Clochard céleste Jeu 19 Déc 2019 - 14:32 | |
| Hello C'est une sacrée question, j'imagine qu'elle a été traitée souvent mais si jamais la réponse (extrêmement subjective mais bon, chacun sa méthode !) : Déjà faut savoir que l'écriture et plus particulièrement la manière d'écrire ça évolue assez vite, du coup si tu veux finir un roman déjà en deux ans voire plus, tu risques vraiment de relire des passages en te demandant si c'est vraiment bon. Du coup premier conseil, c'est bien de commencer par des romans pas trop longs. Pas forcément des novella, mais pas chercher à faire un truc qui traîne en longueur dans les 300 pages, parce que tu risques plus facilement de t'ennuyer. Deuxième conseil c'est de te trouver une plage horaire où t'écris, pas forcément d'objectif (parce que ça peut vite tourner au forcing), mais juste un moment dans la journée où tu te poses devant ton ordi pendant une demi-heure, une heure voire plus. L'impulsion pour se mettre à écrire est pas simple à avoir, donc c'est soit tu te fixes un moment où tu habitues ton cerveau à s'y mettre, soit tu le fais à un moment où de toute façon il n'y a pas grand chose d'autre à faire (j'ai beaucoup écrit dans le TER pendant mes études, et là je le fais un peu dans les transports, de mon côté c'est Internet qui me gêne, si j'y ai accès j'ai beaucoup plus de mal à m'y mettre !) Après c'est d'avoir l'objectif en tête. Perso j'aime bien le process de relecture, bêta lecture, listing de ME, puis envoi, histoire de me dire que c'est fait, et qu'on verra bien. Comme ça tu te mets en attente d'une réponse, et en même temps tu peux travailler sur autre chose après une éventuelle pause. Ya un peu un côté "on peut mourir à tout moment" qui peut jouer, et vu que terminer un livre c'est un peu un accomplissement bah ça peut te permettre de te bouger un peu pour écrire, mais c'est plus spécifique déjà. Globalement le vrai conseil c'est d'être passionné. Quand je finis un bouquin, c'est parce que je me suis éclaté à l'écrire et qu'en tant que lecteur (et non écrivain) je voulais savoir la fin. Après c'est un peu spécial vu que j'ai l'habitude d'écrire sans trop me projeter (alors je le fais un minimum quand même hein) vers la fin pour me donner envie d'écrire justement pour arriver à la fin. Mais c'est vraiment ça qui fait avancer |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Jeu 19 Déc 2019 - 15:16 | |
| - s.tupido a écrit:
- Alors personnellement je ne reste pas sur un projet pendant des années. Je m'arrange pour l'écrire plus vite que ça
Plus sérieusement, j'ai une théorie que je ressors à toutes les sauces (et dont la viabilité est forcément limitée) : si un projet ne te motive pas suffisamment, c'est qu'il n'est pas bon. Je ne veux pas dire par là que le travail est mauvais, mais qu'au fond de toi tu ne le considères pas assez abouti. D'après ce que je comprends de ton post, tu as tendance à foncer tête baissée au début de tes projets et tu ralentis ensuite l'allure de plus en plus, jusqu'au moment où ça devient une corvée.
J'ai deux conseils à te donner : prendre ton temps et être plus concentrée pendant la rédaction. Quand j'écris un roman, je commence par balancer les premières lignes, qui posent la base du pitch et ouvrent d'autres options dans la narration. Ensuite je laisse le tout macérer pendant plusieurs semaines/mois pour que les idées s'imbriquent. Tant que je juge le scénario trop faible, je laisse le projet de côté. En général je finis par combiner 2 projets ensemble. Une fois que je juge les idées suffisamment abouties, je me lance dans la rédaction. Et à partir de ce moment je ne pense à aucun autre projet. Merci pour tes conseils , il est vrai que je dois prendre plus de temps avant de me lancer dans l'écriture d'un projet même si je me soigne. Ce là met très difficile, car il y a des détails qui n'apparaissent que durant l'écriture. Écrire me permet aussi de consolider mes idées, sinon je joue à la girouette. Et dans la construction d'une scène on sait, d'après moi si elle fonctionne qu'après l'avoir écrite. Dans une de mes nouvelles, le personnage principal se fait attaquer par un chien. Cela devait rester simplement comme ça. Mais ça ne fonctionnait pas, je l'ai reprise. Les méchants envoyés le chien qui disparaît dans les ténèbres, silence. La tête du chien roule à leurs pieds. C'est peut-être plus cliché, mais je trouve que cela fonctionne mieux. Je crois que tu as raison quand tu dis :"si un projet ne te motive pas suffisamment, c'est qu'il n'est pas bon. Je ne veux pas dire par là que le travail est mauvais, mais qu'au fond de toi tu ne le considères pas assez abouti." Mes projets ne sont pas assez aboutis. Il est vrai que mieux bâtir mes univers et prendre le temps de faire des fiches perso me permettrait de consolider tout ça. Même si ce n'est pas ce qui me botte le mieux. ^^ |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Jeu 19 Déc 2019 - 15:30 | |
| - Artar a écrit:
- Hello
C'est une sacrée question, j'imagine qu'elle a été traitée souvent, mais si jamais la réponse (extrêmement subjective, mais bon, chacun sa méthode !) :
Déjà faut savoir que l'écriture et plus particulièrement la manière d'écrire ça évolue assez vite, du coup si tu veux finir un roman déjà en deux ans voire plus, tu risques vraiment de relire des passages en te demandant si c'est vraiment bon.
Du coup premier conseil, c'est bien de commencer par des romans pas trop longs. Pas forcément des novella, mais pas chercher à faire un truc qui traîne en longueur dans les 300 pages, parce que tu risques plus facilement de t'ennuyer.
Deuxième conseil c'est de te trouver une plage horaire où t'écris, pas forcément d'objectif (parce que ça peut vite tourner au forcing), mais juste un moment dans la journée où tu te poses devant ton ordi pendant une demi-heure, une heure voire plus. L'impulsion pour se mettre à écrire est pas simple à avoir, donc c'est soit tu te fixes un moment où tu habitues ton cerveau à s'y mettre, soit tu le fais à un moment où de toute façon il n'y a pas grand chose d'autre à faire (j'ai beaucoup écrit dans le TER pendant mes études, et là je le fais un peu dans les transports, de mon côté c'est Internet qui me gêne, si j'y ai accès j'ai beaucoup plus de mal à m'y mettre !)
Après c'est d'avoir l'objectif en tête. Perso j'aime bien le process de relecture, bêta lecture, listing de ME, puis envoi, histoire de me dire que c'est fait, et qu'on verra bien. Comme ça tu te mets en attente d'une réponse, et en même temps tu peux travailler sur autre chose après une éventuelle pause.
Ya un peu un côté "on peut mourir à tout moment" qui peut jouer, et vu que terminer un livre c'est un peu un accomplissement bah ça peut te permettre de te bouger un peu pour écrire, mais c'est plus spécifique déjà.
Globalement le vrai conseil c'est d'être passionné. Quand je finis un bouquin, c'est parce que je me suis éclaté à l'écrire et qu'en tant que lecteur (et non écrivain) je voulais savoir la fin. Après c'est un peu spécial vu que j'ai l'habitude d'écrire sans trop me projeter (alors je le fais un minimum quand même hein) vers la fin pour me donner envie d'écrire justement pour arriver à la fin. Mais c'est vraiment ça qui fait avancer En dix ans, j'en ai essayé des méthodes, écrire tous les jours (je ne suis pas faite pour le nano). Mon problème est vraiment de rester accent, de ne pas me lasser, car j'adore ça, écrire. Même avec des formes très scolaires comme une disserte ou mon mémoire. Je peux noircir des pages durant des heures. J'ai longtemps cru que j'étais de la team jardinier, mais comme je ne finissais rien, et grâce à mon mémoire, j'ai appris à construire. Mais je commence tout en même temps; les fondations ne sont même pas consolidées, que je monte déjà mes murs, réfléchis à leur couleur, tout en me demandant pourquoi mon toit ne veut pas tenir au-dessus du vide. Je sais où je pèche, mais vous comment faite vous ? Pour faire tenir vaux maison sans que le toit ne vous tombe sur le nez. |
| | Nombre de messages : 1491 Âge : 41 Date d'inscription : 13/02/2018 | Emma Sages / Roland curieux Jeu 19 Déc 2019 - 15:35 | |
| Salut, Alors moi, pareil, je ne peux/ veux pas rester sur un même projet trop longtemps : perso, au bout de 6 mois, je sature complètement, donc je m'arrange pour terminer l'écriture du 1er jet avant. Ensuite, je pense que pour s'éclater dans un projet, il faut vraiment avoir trouver sa "voie", c'est à dire ce que tu aimes vraiment écrire. Mon dernier texte était un feel-good léger et je me suis bien marrée à l'écrire. Franchement, j'ai trouvé ça agréable, j'étais contente de retrouver mes persos, de les malmener, de les mettre dans des situations embarrassantes (dans des situations sympas, aussi, hein). Donc, ça a été plutôt simple à terminer (même si le dernier mois d'écriture du premier jet, j'avais haaate que ça se termine). Là, j'ai voulu changer, j'écris un truc plus noir, pesant, pas drôle du tout et... ça m'emmerde un peu Je crois que je préfère écrire des trucs plus légers, moins plombants quoi. Une autre raison, c'est que j'ai lu l'Anatomie du scénario de Truby et, du coup, j'ai suivi ses recommandations : j'ai fait un plan détaillé avec tous les rebondissements, les évolutions de perso, etc. Alors du coup, c'est rassurant, je sais où je vais, mais... ça contribue au fait que je m'ennuie aussi : je ne suis pas surprise, je sais exactement ce qu'il va se passer (dans les grosses lignes, bien sûr) et je m'auto-surprend/ amuse moins... Bon, je vais finir parce que je déteste ne pas finir quelque chose, mais c'est laborieux. Bref, si je t'ai raconté ma vie super intéressante ^^, c'est pour te dire que je pense qu'il faut trouver LE sujet ou LE type de récit qui te plait et après, ça coule tout seul (enfin, avec un peu d'huile de coude, quand même ^^). C'est mon expérience, pour le moment, en tous cas. |
| | Nombre de messages : 72 Âge : 27 Localisation : Paris Pensée du jour : “Talent is helpful in writing, but guts are absolutely essential.” Date d'inscription : 31/07/2019 | Artar / Clochard céleste Jeu 19 Déc 2019 - 15:40 | |
| Après peut-être que le mieux c'est de ne pas se poser de questions ? Savoir abandonner quand ça ne veut pas (j'ai des tas de projets inaboutis pour quelques uns terminés) ? Pour moi si la période où la sensation de se forcer dure trop longtemps, le résultat ne peut pas être bon, donc se lancer dans une autre idée peut-être salvateur, voire ça peut te redonner envie de partir sur celui que tu as abandonné (même si je n'y crois pas vraiment).
Comme dit Emma Sages, le truc c'est d'avoir un genre qui te plaît, et après ça va plus ou moins tout seul, donc peut-être que tu n'es pas dans ton cadre privilégié ? |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Jeu 19 Déc 2019 - 15:46 | |
| - Emma Sages a écrit:
- Salut,
Alors moi, pareil, je ne peux/ veux pas rester sur un même projet trop longtemps : perso, au bout de 6 mois, je sature complètement, donc je m'arrange pour terminer l'écriture du 1er jet avant.
Ensuite, je pense que pour s'éclater dans un projet, il faut vraiment avoir trouver sa "voie", c'est à dire ce que tu aimes vraiment écrire. Mon dernier texte était un feel-good léger et je me suis bien marrée à l'écrire. Franchement, j'ai trouvé ça agréable, j'étais contente de retrouver mes persos, de les malmener, de les mettre dans des situations embarrassantes (dans des situations sympas, aussi, hein). Donc, ça a été plutôt simple à terminer (même si le dernier mois d'écriture du premier jet, j'avais haaate que ça se termine).
Là, j'ai voulu changer, j'écris un truc plus noir, pesant, pas drôle du tout et... ça m'emmerde un peu Je crois que je préfère écrire des trucs plus légers, moins plombants quoi. Une autre raison, c'est que j'ai lu l'Anatomie du scénario de Truby et, du coup, j'ai suivi ses recommandations : j'ai fait un plan détaillé avec tous les rebondissements, les évolutions de perso, etc. Alors du coup, c'est rassurant, je sais où je vais, mais... ça contribue au fait que je m'ennuie aussi : je ne suis pas surprise, je sais exactement ce qu'il va se passer (dans les grosses lignes, bien sûr) et je m'auto-surprend/ amuse moins... Bon, je vais finir parce que je déteste ne pas finir quelque chose, mais c'est laborieux.
Bref, si je t'ai raconté ma vie super intéressante ^^, c'est pour te dire que je pense qu'il faut trouver LE sujet ou LE type de récit qui te plait et après, ça coule tout seul (enfin, avec un peu d'huile de coude, quand même ^^). C'est mon expérience, pour le moment, en tous cas. Etrangement, je ne trouve pas que la construction d'un plan même très détaillé, me surprend moin, au contraire, je balise le chemin et au même d'écrire la dite scène je peu aller plus loins ou l'écrire sous un angle que je n'avais pas prévue au départ. Mais mon problème dans tout ça, c'est que j'ai envis d'écrire une grande saga de fantasy, avec plein de personnage, un univers vaste et complexe. Et quand on arrive pas à dépasser les 50 page sans vomir son texte, c'est un peu compliqué. Mais je vais m'accrocher. Pour ton roman noir et déprimant, tu aura peut-être le prix Goncourt, mais est-ce que ça justifie de souffrir. Le feel-good c'est très bien aussi et comme le disait Chaplin, "il est plus simple de faire pleurer que de faire rire." |
| | Nombre de messages : 1491 Âge : 41 Date d'inscription : 13/02/2018 | Emma Sages / Roland curieux Jeu 19 Déc 2019 - 16:30 | |
| - Citation :
- Etrangement, je ne trouve pas que la construction d'un plan même très détaillé, me surprend moin, au contraire, je balise le chemin et au même d'écrire la dite scène je peu aller plus loins ou l'écrire sous un angle que je n'avais pas prévue au départ.
Et ben moi, les surprises, je les ai eues pendant la rédaction du plan, depuis, c'est un peu... plan-plan justement ^^ - Citation :
- Pour ton roman noir et déprimant, tu aura peut-être le prix Goncourt, mais est-ce que ça justifie de souffrir. Le feel-good c'est très bien aussi et comme le disait Chaplin, "il est plus simple de faire pleurer que de faire rire."
Ha, ha, on peut rêver ^^ Je n'ai pas voulu écrire un roman noir par opposition au roman feel-good, c'est juste que j'avais cette idée dans la tête et qu'il fallait que je la fasse sortir pour que je puisse passer à autre chose après... Sinon, je les connais, ces idées, elles sont vicieuses, elles font semblant de disparaitre, mais c'est pour mieux revenir en force ensuite et t'en mettre plein la tête (non, non, je ne suis pas obsessionnelle) ^^. Brrref, je n'irais pas jusqu’à dire que je souffre, mais c'est clairement moins ma tasse de thé. Mais finir ce truc, c'est un défi aussi. Et puis, je finis tout ce que je commence (obsessionnelle ET butée ! ^^). Et sinon, je ne sais pas si c'est plus compliqué de faire rire, en tous cas, moi, je trouve ça plus sympa et ça me correspond plus ^^ - Citation :
- Mais mon problème dans tout ça, c'est que j'ai envis d'écrire une grande saga de fantasy, avec plein de personnage, un univers vaste et complexe. Et quand on arrive pas à dépasser les 50 page sans vomir son texte, c'est un peu compliqué.
Certes, si tu en es à rendre tes tripes, c'est un peu plus compliqué... Et as-tu essayé de te fixer un nombre de mots à écrire par jour (moi, c’est ce que je fais : 1000 mots/ jour sur 5 jours par semaine) ? |
| | Nombre de messages : 539 Âge : 125 Localisation : Dans une grotte au sommet de l'Everest Pensée du jour : L'écriture est la peinture de la voix Date d'inscription : 26/12/2015 | TITAN / Gloire de son pair Jeu 19 Déc 2019 - 17:56 | |
| Moi pendant toute mon adolescence j'ai eu ce même problème, de commencer un projet et de le laisser de côté tellement ma cervelle fourmillait d'idées. Malgré toutes ces tentatives d'écriture, j'ai pu améliorer mon écriture. Dis toi que tout ce que tu écris même si tu abandonnes ce n'est pas quelque chose de perdu, au contraire tu progresse.
Moi j'ai une méthode un peu particulière pour me donner des coups de pied aux fesses : j'imagine mon projet adapté au cinéma. Eh ouais c'est ambitieux mais rien que d'imaginer mes personnages représentés au cinéma ça me donne de l'énergie pour achever mon roman. |
| | Nombre de messages : 5643 Âge : 124 Pensée du jour : Déifier des prunes. Date d'inscription : 12/12/2006 | Mokkimy / Maîtrise en tropes Jeu 19 Déc 2019 - 19:07 | |
| Ahaha, Emma ! X) A mon avis, t'as trop détaillé ton plan. Vaut mieux en effet se laisser quelques surprises rédactionnelles. Sinon, j'ai une astuce pour savoir si une idée me motive assez pour pondre un livre : j'attends. Je garde mes idées en tête, sans les noter nulle part. Tout juste je les développe un peu, je réfléchis à la manière d'exploiter mon thème, à sortir une intrigue à partir de ça, aux personnages et à leur façon de vivre et d'interagir. Si au bout d'un an, j'ai toujours la même idée et toujours autant envie de l'exploiter, en général, c'est bon, c'est que je suis prête pour en faire un bouquin. |
| | Nombre de messages : 7665 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Jeu 19 Déc 2019 - 21:30 | |
| Comme S.tupido et Emma, je pense que pour éviter de se lasser d’un projet, il faut éviter de le laisser s’étirer pendant des années. Quand un texte traîne en longueur, à un moment ou à un autre, j’en ai marre et j’ai envie de passer à autre chose, même si j’en étais amoureuse au début... De mon côté, je suis très disciplinée, je m’interdis de commencer un nouveau projet tant que j’ai un texte en cours, sauf pour le NaNoWriMo. C’est aussi une motivation pour terminer plus vite le projet sur lequel je travaille En prime, ça me laisse le temps d’oublier les « mauvaises » idées et de cogiter sur les « bonnes ». Comme Mokkimy, je trouve que ça vaut le coup d’attendre pour voir si une idée s’accroche plutôt que de la suivre sur un coup de tête. Donc oui, ma politique, c’est « Force-toi »... et pour ne pas être dégoûtée au moment de la correction, soit je laisse reposer mon texte et j’attends quelques mois (voire un an) avant de corriger, soit je le propose aux JE C’est très motivant d’avoir des avis et des conseils pour améliorer son texte, je me sens un peu remboursée pour tous ces mois à ramper pour écrire et terminer ! |
| | Nombre de messages : 121 Âge : 30 Localisation : L'ASTÉROÏDE B 612 Pensée du jour : Soyons réaliste, faisons l'impossible Date d'inscription : 28/06/2017 | Madra-Bhan / Barge de Radetzky Ven 20 Déc 2019 - 10:15 | |
| - Mokkimy a écrit:
- Si au bout d'un an, j'ai toujours la même idée et toujours autant envie de l'exploiter, en général, c'est bon, c'est que je suis prête pour en faire un bouquin.
UN AN Mais c'est bien trop long, je suis incapable d'attendre aussi longtemps, quelque semaine peut-être, mais pas aussi longtemps. Tu serais pas un peu maso toi sur les bords . |
| | | Invité / Invité Ven 20 Déc 2019 - 12:35 | |
| Je suis un peu comme Mokkimy moi, quand l'inspiration s'en va pour un projet, je le laisse de côté, et j'y reviens plus tard. C'est ainsi que la rédaction d'un de mes romans s'est faite sur 6 années... et je suis contente du résultat! Mais parfois je mets de côté et je ne retrouve plus l'étincelle, l'ambiance, qui a fait que j'étais inspirée, et je n'arrive plus à retrouver le fil, alors ça reste inachevé longtemps ou pour toujours. Mais en général les pauses me sont bénéfiques. Je ne sature plus, je ne suis plus frustrée si j'étais coincée dans l'histoire, et ça laisse aussi le temps et l'espace à mon cerveau de trouver un autre chemin pour poursuivre, ou pour démêler une situation, tout seul, un jour ça me viendra et je pourrai reprendre. Et pour les corrections, j'ai eu aussi de gros ras-le-bol, marre de lire trente six mille fois la même chose, marre de ne pas être satisfaite de tel ou tel passage, marre d'avoir toujours quelque chose à remanier pour certains passages... Là aussi la pause me fait du bien. Et comme toi, il me faut aussi une finalité à mes projets, même si cette fin et le projet en lui-même n'est pas "bon", je suis poussée de finir, juste pour clôturer et passer à autre chose. Mais j'essaie de ne pas plier à cette envie quand je vois que ça ne sert à rien ou que ça ne vient pas, tant pis.. |
| | Nombre de messages : 457 Âge : 28 Localisation : Reims Date d'inscription : 29/12/2017 | Le Renard Rouge / Pour qui sonne Lestat Ven 20 Déc 2019 - 12:52 | |
| Coucou Elsa, Comme tout le monde je suis d'avis que travailler trop longtemps sur un projet entraine forcement de la démotivation. Du coup il faut trouver des "astuces" pour faire avancer son projet Pour moi, il faut la la fois un travail amont et aval. En amont : - Bien planifier son histoire : début, fin, etc... - Définir à l'avance la taille (nombre de chapitres, de pages, de mots, etc...) avec des objectifs réalistes - SURTOUT, prendre un sujet dont on a envie de parler avec des thématiques qui nous tiennent à cœur En aval : - Être régulier dans ses séances d’écriture - S’allouer une plage de temps chaque jour pour travailler UNIQUEMENT sur son écriture - Partager son avance avec d'autres amateurs et trouver des amis avec qui en discuter Comme d'autres, j'utilise un sablier (30 minutes dans mon cas) pour m'aider à écrire et à me focus. Avant toute séance d'écriture, je retourne le sablier et je m'autorise juste deux actions : - Écrire - Regarder le sablier (chiant) Voilà pour mon avis |
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