Coucou
Je m'incruste car j'avais jeté un petit coup d'oeil à ton histoire. Et j'avoue que j'ai assez vite décroché car j'ai détecté des défauts assez flagrants qui m'ont beaucoup gêné à la lecture.
Je pense que le soucis qu'il y a sur ton récit, c'est pas que ton langage et pauvre mais qu'il porte un certain manque de logique en lui. On peut écrire des choses assez fortes et impactantes avec un langage simple.
Je te relève quelques bricoles qu'i m'avaient frappé.
- Citation :
- Ce monde se nommait Luna Isla.
Tu commences ton histoire avec cette phrase. Et là, je me demande: "mais
quel monde?" La mention "ce monde" appelle une introduction dudit monde dans une phrase précédent, alors que c'est ta toute première phrase. Allez, rien ne vaut l'exemple (j'invente un truc farfelu, juste pour expliquer):
"Il y avait au fin fond de l'espace un monde obscure et étrange. Ce monde se nommait Luna Isla...."
- Citation :
- Similaire au nôtre, il en restait pourtant bien différent. Diverses créatures fantastiques peuplaient cet endroit. Les différentes races vivaient chacune sur leur île. Les humains existaient, mais bien qu'habitant près de créatures non-humaines, ils ignoraient leur existence. Les différentes races vivaient leurs vies séparément.
Ici plusieurs choses...
"Similaire au nôtre" sous entend que le narrateur est quelqu'un de notre monde (qui donc doit exister en parallèle de Luna Isla qui compare et fait des parallèles. Cependant, je n'ai pas eu l'impression dans la suite qu'il y avait une quelconque allusion au fait que Luna Isla est un "monde parallèle". Soit faut développer l'existence des deux mondes, soit, c'est une erreur de point de vue du narrateur (ou alors l'auteur à voulu abréger la description, ce qui n'est pas très cool quand on découvre un nouvel univers).
De plus, si tu veux jouer la carte du monde bien décrit et construit, faut le mettre en situation. Développer un peu (castes? harmonie? les non-humains étaient ils masqués en humains, vu que ceux-ci ignorent l'existence? Les autres races vivent où? Dans quelles conditions?) Cela fait simpliste de juste dire qu'on est dans un monde qui ressemlbe au notre et qu'il y a différentes races et puis c'est tout.
- Citation :
- Askaria, royaume des vampires, 1860 :
Dans le palais royal des vampires, la princesse Illythia dormait profondément dans son lit à baldaquin lorsque quelqu'un frappa à la porte:
- Princesse Illythia?
Aucune réponse ne vint alors l'homme retenta.
Puis vint une voix qui semblait à moitié endormie :
- Entrez.
Illythia s’assit sur le lit. Ses yeux rouge-rosé se posèrent sur la personne qui venait d’arriver et elle sourit.
- Oh, Dregan, bonjour.
Le dénommé Dregan était le commandant en chef de la garde royale d'Askaria. Comme tous les vampires, il avait des cheveux argentés et un teint couleur neige. Il portait l'uniforme rouge des soldats et une cape bleu nuit, ses cheveux maintenus en une queue de cheval basse.
La jeune fille se leva de son lit et alla regarder par la fenêtre. Comme tous les jours, le temps était gris et sombre, même en plein jour. Pas que sur l’île d’Askaria d’ailleurs. Partout dans Luna Isla, le soleil gisait caché sous d’épais nuages.
Sur ce passage il y a plusieurs défauts qui ont été relevés (point de vue?). Moi j'aimerais m'arrêter sur les passages en gras. "Quelqu'un" frappe à la porte donne l'impression que c'est un personnage mystérieux. Un rodeur? Un étranger? Oh, un meurtrier qui en voudrait à la vie de la princesse ??? Ah non, il l'appelle par son nom... un amant???
Deux lignes plus loin on sait que c'est un homme et juste en dessous que c'est le commandant en chef Dregan. Aucun mystère et l'anticipation tombe comme un soufflé trop cuit
. Donc cela alourdit la lecture. Pourquoi ne pas dire d'emblée qui fait quoi et d'en profiter pour donner du corps au personnage. (Il est énervé, en urgence, tranquillou pépère ?)
Gerne:
.... lorsque le Commandant en chef de la Garde royale Dregan frappa vigoureusement à la porte....
Ce serait aussi l'occasion de décrire les vampyres, la princesse (au moment ou tu dis qu'elle est dans son lit) tout comme le commandant. Là, on sait juste que ce sont des vampyres parce qu'on est au royaume. Quand tu décris tes personnages de manière dissociée de l'action, ça fait simpliste. Là, typiquement quand tu mentionnes la couleur des yeux de la princesse, ça fait conjonctivite plus que vampyre. Tu vois ce que je veux dire.
Genre: "La princesse se redressa sur son lit et leva son regard aux prunelles rouge-rosées pour le poser sur le commandant à qui elle adressa un sourire...."
Tu vois la nuance que je veux relever?
Pour décrire Drégan par exemple:
"Dregan s'approcha de la couche de la princesse pour la saluer d'une révérence. Ses cheveux argentés glissèrent de ses épaules pour venir encadrer son visage au teint couleur neige.... etc."
Voilà ce que qui m'a fait décrocher vite fait. La frustration de ne pas vraiment pouvoir me fondre dans le décor ou m'imaginer les personnages en mouvement. Le côté un peu mécanique de l'écriture.
L'univers et l'histoire sont intéressants mais c'est pas tant la simplicité du langage que le manque de profondeur qui est en question.
Tu devrais peut-être aller faire un petit tour chez Ptéra sur le roman "Perditous Insoulae". Il a une belle écriture assez simple qui s'apparente à la tienne dans le genre. C'est du fantastique/science-fiction et c'est un style d'écriture qu'il maîtrise au mieux et avec un univers très riche. Je suis sur que t'arrivera à construire et donner de la profondeur à ton histoire.
Après, ce sont des suggestions et propositions de pistes pour améliorer. Ne le prends surtout pas comme une critique malveillante.
Allez, bonne écriture