Tout d'abord (pinaillage), ton exemple ne montre pas des "guillemets anglais" mais "guillemets typographiques" (c'est à dire de machine à écrire). Ils se ressemble mais ne sont pas identiques.
Ensuite... il y a de plus en plus d'éditeurs qui refusent les guillemets, même français (je n'ai par contre jamais vu d'indication nulle part comme quoi ils sont allergiques aux guillemets anglais, même si je crois qu'il vaut mieux les éviter en effet). C'est très dommage car cela réduit les possibilités.
J'ai fait un article sur mon blog, à un moment où je ne posais ce genre de question.
J'éditerai ce post pour mettre le lien
Edit = http://scriptorium2.canalblog.com/archives/2017/11/29/35580922.html
Il faudrait que je fasse un 2° article ou complète celui-ci.
La règle typographique française (et anglaise aussi) exige =
- guillemets pour ouvrir et fermer
- tiret quadratin pour changer d'interlocuteur
Mais en pratique, sur la "littérature de genre" (la blanche, peut-être pas), il devient judicieux de penser que l'éditeur peut avoir envie de supprimer les guillemets (et éviter les répliques comportant un passage à la ligne).
La règle américaine "tirets seulement" étant très employée...
Pour ce qui est des sauts de ligne : j'évite d'en faire, car ils peuvent tomber en haut de page et avoir pour seul effet de décaler la première ligne d'un rang vers le bas sans pour autant se voir.
Sur Howahkan et Martin, j'ai mis des astérisques centrées, pour marquer des "souffle" dans le chapitre. J'ai aussi fait des sauts de ligne entre la fin d'un chapitre et le titre du suivant. Mais cela présente presque le même que les sauts de ligne.
Sur les Errances, je n'ai pas prévu de scinder les chapitres, et je vais employer les propriétés de paragraphe pour que les titres de chapitres soient écartés du paragraphe qui les précède.
Si je refais le manuscrit de Martin, il est possible que je procède de même... mais ce n'est pas sûr, car la césure, du coup, sera moins visible, alors qu'elles sont réparties de façon régulière et rythme le roman par tiers de chapitres.
La vraie bonne option pour les chapitres est en fait de changer de page...
... mais je suis pingre sur les pages et vais réserver ça aux changements de "tableau" dans les Errances comme je le fais sur le passage de la partie 1 à la partie 2 dans Howahkan.
Dans Martin, il y a aussi des "changement de page", au niveau des intermèdes (qui tombent tous les trois chapitres).
Différence entre mes différents emplois = Howahkan va être autoédité et je suis donc libre de mes choix (même si, parait-il, ils peuvent donner une impression d'amateurisme en en correspondant pas aux habitudes des lecteurs). Pour Martin et les Errances, il s'agit de trouver éditeur, et les fantaisies peuvent être une gêne.