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| Voir avec un imprimeur directement ? | |
| | Nombre de messages : 134 Âge : 53 Date d'inscription : 29/06/2013 | Darid / Barge de Radetzky Mer 19 Juin 2019 - 9:35 | |
| Bonjour à vous, Je voulais lancer ce sujet pour partager l'idée et éventuellement recueillir des expériences, voilà : quelqu'un s'est-il déjà adressé à une imprimerie pour s''auto-publier ? Je me disais que quitte à ne pas avoir de corrections, de simples relectures, de promotions, de travail éditorial d'aucune sorte, pourquoi ne pas partir de là, dans une optique d'autonomie, de maitrise des coûts. Évidemment, cette idée me vient pour ne pas risquer de m'adresser à un éditeur à compte d'auteur qui ne serait qu'une "boite aux lettres", qui contacte un imprimeur, prend sa marge et facture en "éditeur" une simple manutention, ou un coup de fil, en quelque sorte. Cette idée m'est aussi venu indirectement : D'une part, j'avais vu un article (dont j'ai perdu la source) mais c'était américain, sur un service d'auto-édition où on envoie un fichier (dont on est totalement responsable pour la qualité bien sûr) avec comme phrase d'accroche : "Votre livre à un dollar pièce !" Donc avec cinquante euros, un kway, un sac de couchage, et du gasoil, je me fais ma carrière d'écrivain à prix coutant, de salons d'auteurs amateurs en salons d'auteurs amateurs, à tenter de vendre mon œuvre face au clients. Into the wild litteracy D'autre part, même l'imprimeur n'est pas un passage obligé, j'avais discuté avec un auteur amateur qui presse, qui massicote, bref, un écrivain à la Gutenberg ! Là aussi, si ça vous parle, si vous fabriquez vous même des livres physiquement, laissez un mot. En vous remerciant de votre attention. |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mer 19 Juin 2019 - 10:39 | |
| Ce mode d'autoédition était autrefois la seule manière de faire, mais elle a des inconvénients qui, de nos jours, peuvent se contourner. L'autoédition via un imprimeur implique d'avoir un stock de livres à stocker chez soi et vendre soi-même. > cela représente un encombrement (la caisse prend de la place) > les livres en question devront être casés chez des libraires, vendu soi-même lors de stands, ou vendus en ligne par l'auteur, qui organise non seulement la diffusion mais la distribution Les sites de tirage à la demande permettent de vendre plus loin et sans encombrer l'appartement > les livres sont imprimés au fur et à mesure (pas d'invendus, dons, ou du moins très peu) > il reste possible de placer le livre chez des libraires, en commandant juste la quantité qu'ils mettront en rayon > le site assurant la distribution, l'auteur n'a à gérer que la diffusion et ne se soucie du prix des timbres et des colis pas arrivés que quand on lui demande un exemplaire dédicacé - Citation :
- Donc avec cinquante euros, un kway, un sac de couchage, et du gasoil, je me fais ma carrière d'écrivain à prix coutant, de salons d'auteurs amateurs en salons d'auteurs amateurs, à tenter de vendre mon œuvre face au clients. Into the wild litterac
Avec 50 euros d'investissement, je reconnais que ta pile de livres n'encombrera pas beaucoup... |
| | Nombre de messages : 1845 Âge : 45 Pensée du jour : "C'est cela la littérature : rendre à l'existence sa magie que la vie quotidienne semble vouloir lui refuser." R. de Muralt Date d'inscription : 04/01/2018 | la petite chose / Journal du posteur Mer 19 Juin 2019 - 11:23 | |
| Mon prochain livre est produit ainsi : moi et l'imprimeur. Séléné t'a très bien résumé le problème. En dehors du stockage, des frais d'envoi, du temps que cela prend en gestion, tu n'y perds pas grand chose par rapport à une petite ME qui ne fait pas de pub ou de placement en librairie. |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mer 19 Juin 2019 - 11:35 | |
| - la petite chose a écrit:
- tu n'y perds pas grand chose par rapport à une petite ME qui ne fait pas de pub ou de placement en librairie.
Attention ! J'ai parlé de tirage à la demande, pas de ME à compte d'auteur ou proche d'auteur, ni de petite ME à compte d'éditeur. Par rapport à un compte d'auteur > tout le travail de correction est à charge de l'auteur, car l'affirmation de la ME comme quoi elle est faite a des chances d'être mensongère > il y a un stock à gérer dans les deux cas > tu payes avant de gagner quelque chose (et n'as aucune garantie de gagner quelque chose à la fin) Par rapport à une petite ME à compte d'éditeur > normalement, elle se charge de la correction, mais selon ses moyens ce sera plus ou moins bien fait > ainsi que la mise en page et la couverture, point sur lequel elles n'ont pas toutes le même soin > tu ne payes rien > comme elle n'a rien touché de son côté, son intérêt est de vendre le livre et ne te lâchera pas tout seul dans la nature, ce qui à défaut d'être une garantie que leur promo sera efficace, permet au moins de ne pas être seul à bosser la diffusion > il est possible qu'elle emploie le tirage à la demande pour réduire ses frais Pour ce qui est de perdre quelque chose : > l'auteur en AE a beaucoup plus de liberté et beaucoup plus de travail > il peut être amené, selon ce qu'il sait faire ou pas, à dépenser auprès d'autres prestataires qui lui feront la correction, la couverture ou la mise en page, mais est libre de les choisir ou de s'en passer |
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