Bonjour !
Je viens vous voir aujourd'hui avec une question qui me turlupine un peu. Je suis actuellement sur la rédaction d'une homoromance dans le cadre d'un appel à texte pour les éditions MxM. Je pensais que le plus dur serait d'écrire les 40 000 mots, mais pas tant que ça. Au final le plus dur c'est que j'ai choisi d'écrire sous la forme suivante :
- Chapitre 1 : point de vue personnage A et narrateur A (interne donc)
- Chapitre 2 : point de vue personnage B et narrateur B (Toujours interne mais avec un changement de personnage)
ect...
Seulement voila, comme tout le monde (enfin j'espère) j'ai quelques tics de langage (les "quelques", les "qu'importe", les "peut-importe" ect...)
Sauf qu'avec ce point de vue interne, mes deux personnages risques de se confondre au niveau du style.
J'ai donc choisi de les différencier de la façon suivante :
- A = Lucky (22ans) (récemment mis à la rue par son père, un peu petit con sur les bords) racontera plus les actions, aura des verbes d'actions plus que de descriptons, il utilisera des vieilles expressions "du tiroir", n'aura aucun filtre, sera bien plus cru. Le rythme sera plus court avec des phrases rapide ect... (avec mon addiction au "qu'importe!"
Sentiment prédominant : Colérique, arrogant, impulsif, déterminé, un brin idéaliste.
- B = Nicolas (27ans) mi-dépressif, mi-morosse et re-mi-dépressif derrière, aura un style un peu plus soutenu, plus descriptif, plus "chaste / morose), plus lyrique, aura des phrases plus longues, plus axée vers un questionnement, avec justement mon amour du "peut-être" "et si?"
Sentiment prédominant : auto-dépréciation, amertume, tristesse
Seulement je me demande si c'est assez et si vous auriez d'autres pistes à me proposer ?