Florence_C a écrit:

D'abord celles qui me plaisent vraiment, puis, in mois plus tard, la 2e vague.
Je n'envoie pas à toutes les maisons existantes. Il y en a à éviter. 😉

Je suis curieux, pourquoi faut-il en éviter certaines ?

Je pense que Florence a en tête les ME dont les auteurs se plaignent d'avoir du mal à se faire payer ou être écoutés et/ou celles qui sont en risque de naufrage.
Sans compter les ME de ligne éditoriale éloignée et celles à compte d'auteur
Comme elle connaît bien les histoires de distribution et diffusion du livre, je suppose qu'elle repère aussi les ME mal diffusées

Parce que certaines ne paient pas leurs auteurs, font l'impasse sur la correction éditoriale, n'ont pas bonne réputation, etc.

Au fil du temps, tu apprends plein de choses sur certaines maisons et tu évites du coup de leur envoyer ton texte...

Florence_C a écrit:

Parce que certaines ne paient pas leurs auteurs, font l'impasse sur la correction éditoriale, n'ont pas bonne réputation, etc.

Au fil du temps, tu apprends plein de choses sur certaines maisons et tu évites du coup de leur envoyer ton texte...

Je ne savais pas du tout. Existe-t-il une liste des "bonnes" et "mauvaises" maison d'édition ?

Florence_C a écrit:

Une trentaine à chaque fois...

Florence_C a écrit:

D'abord celles qui me plaisent vraiment, puis, in mois plus tard, la 2e vague.
Je n'envoie pas à toutes les maisons existantes. Il y en a à éviter. 😉

Est-ce que ça veut dire que tes envois à la trentaine se divisent chacun en deux envois ou bien que en deux mois tu envoies 60 manuscrits ?
(déjà 30, ça m'épate)

Sur mon site, tu trouveras la liste de celles à compte d'auteur (participation financière demandée à l'auteur , d'une manière ou d'une autre, donc à fuir) et les prestataires de services.

Pour la réputation des maisons, le mieux, c'est de fréquenter les forums...

Séléné : une trentaine toutes vagues confondues. Parfois plus si le texte est hybride

Ah ! OK... c'est moins flippant.
Et sur une vague, il y a combien, en moyenne ?

Une vingtaine...

Citation :

Parfois plus si le texte est hybride

Ah cette remarque m'intéresse !
(Bonjour tout le monde au passage)
Par hybride, veux-tu dire : entre deux genres ? ? est-ce pour cela que cela te semble plus difficile pour cibler un éditeur?

Oh que oui, ça complique le choix des éditeurs !!!

Pour Howahkan, comme il existe très peu de collection proprement dites "western", j'ai dû chercher les rapprochements pouvant faire ouverture de porte.
- Histoire ? Ouais... bof... en France, les chevaliers et bretteurs sont du roman historique, mais les cowboys plutôt du thriller. Ainsi que me l'a expliqué un éditeur "Histoire" au début de mes envois. Le fait étant que beaucoup de western publiés en France sont effectivement des Thrillers.
- Polar ? Pourquoi pas. Mais sûrement pas Thriller, et à bien y regarder, même polar c'est incertain.
- Romance ? Argh ! J'ai tout de même tenté une ME "romance", parce qu'elle ouvrait une collection "polar". J'y ai eu une réponse personnalisée qui m'a donné à penser qu'ils auraient aimé que la partie romance soit plus marquée.
- Reste les ME cherchant simplement originalité, et quelques éventuelles lignes spécialisées exotisme (au sens originel du mot, c'est à dire "autres horizons")
Et à chaque fois, je sais que je ne suis pas "pile dedans", ce qui peut se traduire en "bonus originalité" ou en "hors-sujet"...
- J'ai assisté, voilà quelques temps, à une conférence d'un représentant des éditions Gallmeister, où il a très bien expliqué qu'il existe aux USA une littérature importante où la nature tient une place de personnage central. Sans équivalent chez nous. Cela ne m'aurait de toute façon pas sauvée, parce que s'il est une chose sur laquelle mon western pèche, c'est le cadre naturel, que je ne me suis pas sentie capable de traiter et ai par conséquent esquivé.
- ????? alors on range ça où ?

Pour Martin, qui se caserait en "Histoire" si j'avais axé la narration sur les faits et pourrait approcher "polar" si j'avais ciblé plus fortement sur le secret, j'ai dû chercher avant tout sur son aspect psychologique, ce qui me conduit vers la littérature blanche.
Quelque part, ça m'évite le triturage des méninges pour trouver un genre !

VictoryRoma : Je le vois plutôt comme un avantage : plus de maisons à qui envoyer. (Bon, plus de non aussi, mais faut voir le verre à moitié plein...)

Séléné : le western, c'est compliqué à caser. Pas tellement à la mode, surtout en Europe. Le mieux, c'est parfois d'attendre que la mode revienne (ou l'auto-édition, comme tu comptes tenter).

En 2015, quand j'ai fait mes premiers envois, c'était "carrément mort". A présent, il y a du souffle dans le cadavre, mais pas encore assez.
Les ME de romance s'intéressent un peu au western. Les thriller vont peut-être miser un peu plus dessus. Je suis prête à parier qu'on va aussi voir s'ouvrir une porte côté ouest du rétrofuturisme. Mais dans tout ça, le western reste une forme d'approche à autre chose.
Dès lors qu'on pense "western" proprement dit, les ME qui en ont les moyens préfèrent (c'est logique) les auteurs US traduits. D'abord parce qu'il n'y a pas encore assez de demande du public, ensuite parce que l'élément "country" que j'évoque ci-dessus est plus présent chez eux que chez les plumes françaises (comme c'est un des ingrédients majeurs du western : ça compte).
Pour les auteurs français, l'autoédition me semble pour le moment la voie western la plus praticable.
Il y a tout de même une collection western qui vient d'ouvrir chez H.tag Editions, mais mon roman est trop long, et il ne faut pas de guillemets aux dialogues. C'est tout de même à placer dans la colonne des "bons présages"

La plupart des maisons préfèrent les tirets cadratins / demi-cadratins pour les dialogues.

Hé oui... de plus en plus  
mais c'est bien triste, parce que ça coupe des possibilités de style.

Si un jour je suis éditrice, j'exigerai les guillemets ! Na !

Bonjour, voulez-vous dire que certaines ME refusent de lire des manuscrits parce qu'il y a des guillemets? Ca me paraît être un détail secondaire, qui peut se corriger par la suite lors des corrections éditoriales.

Pour les envois aux éditeurs, vu le peu de succès de mes envois aux maisons que j'avais sélectionnées, je commence à me poser la question d'une nouvelle vague d'envois, à des ME que j'avais écartées car peu ou pas distribuées en librairie.

Certains d'entre vous sont-ils édités par des ME peu présentes en librairie? Concrètement, ça se passe comment : ventes sur des salons? lors d'événements? y-a-t-il un accompagnement de la ME , ou l'auteur doit-il se prendre en main ?(donc pas différent de l'auto-édition).