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| retour d'expérience pour auto-édition via Amazon/Kindle Direct Publishing aka KDP | |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 6:49 | |
| Bonjour à tous et à toutes, J'espère que mon retour d'expérience pourra servir, merci à ceux qui ont plus d'expérience sur le sujet de donner leurs retours. J'ai testé quelques site d'auto-édition, et j'ai beau chercher : je ne comprends pas comment font les autres sites pour survivre face à Amazon. 1) Avantages de KDP : _ 30% des lecteurs digitaux vont chercher leurs livres sur Amazon, c'est le site qui a la plus grande part de marché, de loin. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas aller sur les autres, mais ça restera forcément de l'appoint. Comme nous sommes des amateurs, et que nous n'avons pas beaucoup de temps à consacrer à notre hobby de l'écriture, KDP reste forcément le meilleur investissement en terme de rendement. Mais si vous êtes OK pour passer 2 heures à publier votre nouvelle sur un site qui fait 0.05% des parts de marché, pas de problèmes _ Il n'y a pas de coûts cachés, alors qu'il y en a parfois sur les autres sites (par exemple, un site vous fait payer 60€ pour retirer votre texte après que vous l'ayez publié) Vous ne paierez rien pour mettre votre livre sur KDP, ni l'enlever, ni quoi que ce soit. Tout est gratuit. _ Le site est le plus facile à utiliser. Tout est simple et clair. Pas de soucis même si vous êtes un noob. De plus, il y a des FAQ à gogo, des pages d'aide automatiques, et une communauté d'auteurs avec un forum. _ Vous pouvez mettre à jour tout ce que vous voulez, et les MAJ se font en quelques heures seulement (texte, présentation, mots clés associés, prix...). Seules les nouvelles couvertures mettent 48 heures à se mettre à jour, mais c'est déjà très rapide. _ Amazon est une grande entreprise, ils sont sérieux sur la sécurité, et les services sont rarement down. _ Vous pouvez mettre votre écrit au format numérique à 0€99 au moins cher, et même le mettre gratuit une semaine tous les deux mois en gros. Beaucoup d'autres sites ne vous permettent pas de mettre vos écrits (même en format numérique) à moins de 4€. _ Si vous voulez éditer en format papier, c'est facile aussi. Vous mettez en forme vous-même, les outils sont simples à utiliser. J'ai réussi à mettre un prix à 4€99, en choisissant le papier, et le format le moins cher, pour un bouquin de 40 000 mots. Je peux donc m'envoyer mon bouquin avec couverture couleur pour 5€, une seule commande minimum. Certains autres sites demandent jusqu'à 1000€ pour 100 exemplaires minimum en commande pour votre info. _ Si vous avez la chance de vendre quelque chose, les virement se font tous les mois. Et comme Amazon n'est pas prêt de faire faillite, c'est le site où vous êtes le plus sur de récupérer votre argent (un site qui vous doit 100€ et qui fait faillite, c'est bye-bye pour vos sous) 2) Les autres sites en auto-édition : Il y en 3 autres grands sites pour l'auto-édition amateur, Lulu, Kobo, et Ibooks, mais leurs parts de marché sont moins grandes. Je n'ai testé que Lulu, c'est bien fait aussi. Les autres petits sites n'ont malheureusement quasiment aucun trafic. Leur Business Model est toujours le même, ce sont les auteurs qui rapportent de l'argent, à travers tout un tas de services, mais pas les lecteurs. Chez Amazon, Lulu, Kobo, Ibooks, c'est bien les clients qui ramènent le Chiffre d'affaires . J'espère que je me suis bien exprimé, et que vous saisissez bien cette différence fondamentale :p 3) Conclusion : Pour un amateur, je trouve que KDP est vraiment le mieux. Si vous avez testé les sites dont je parle, et que vous n'êtes pas d'accord, n'hésitez pas à répondre, j'ai juste testé rapidement. PS : Je suis nouveau dans le monde du forum, c'est la première fois que je m'inscrit, je ne sais même pas si mon message a un objet. Soyez indulgent donc si je suis passé à côté de la plaque . Bonne journée, Nicolas |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mer 8 Mar 2017 - 7:25 | |
| C'est évident qu'Amazon est le plus gros du marché. Mais certains vendent plus sur Kobo, en fonction du genre du livre.
Bonne route à ton texte. |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 7:40 | |
| - Florence_C a écrit:
- Mais certains vendent plus sur Kobo, en fonction du genre du livre.
Ah ok, je ne savais pas, merci de la précision. Quelqu'un peut-il indiquer s'il y a un post quelque part sur le forum qui donne plus de détails ? Sur quels sites faut-il aller pour quel genre quand on s'auto-édite ? J'ai regardé, mais je ne trouve pas beaucoup de posts sur le sujet sur ce forum. De ce que j'ai vu, 50% des nouvelles sorties sur Amazon sont des écrits érotiques. Et tous les bouquins ont des commentaires, donc ce genre là doit bien se vendre sur Kindle en tout cas. Pour les autres genres, je me demande. Bonne journée, |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mer 8 Mar 2017 - 7:47 | |
| Tu devrais peut-être aller voir sur Facebook, sur le groupe des auto-édités. Sur le forum, la plupart des gens souhaitent trouver une maison (cf le topic "itinéraires éditoriaux"), d'où, peut-être, le manque de retours sur l'auto-édition.
Dernière édition par Florence_C le Mer 8 Mar 2017 - 8:15, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 125 Âge : 40 Localisation : Nantes Pensée du jour : J'aurais le dernier mot. Date d'inscription : 21/11/2012 | DNDM / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 8:10 | |
| - Nicolipo a écrit:
PS : Je suis nouveau dans le monde du forum, c'est la première fois que je m'inscrit, je ne sais même pas si mon message a un objet. Soyez indulgent donc si je suis passé à côté de la plaque .
T'inquiète, perso j'ai trouvé ce message clair, lucide et intéressant, donc merci ;-) |
| | Nombre de messages : 346 Âge : 124 Date d'inscription : 12/05/2014 | P.M. Lorenz / Tapage au bout de la nuit Mer 8 Mar 2017 - 8:21 | |
| Je viens mettre mon petit grain de sel ici. J'ai autopublié mon roman d'abord sur KDP ensuite sur Kobo. Les deux au prix de 0,99. Résultats: - sur Amazon, peut-être une centaine de vente. Je trouve que c'est assez opaque pour le suivi (nombre de ventes, pays où s'est vendu le livre). - Sur Kobo, plus de 1 100 exemplaires vendus aujourd'hui (en moins de temps que KDP), et des ventes un peu partout dans le monde (France et Canada surtout, mais Eruptions est arrivé aussi en Australie, Afrique du Sud, Etats-Unis, etc...). De plus, un pourcentage légèrement supérieur pour l'auteur sur Kobo. Pourquoi est-ce que ça a si bien marché sur une plate forme et pas sur l'autre? Aucune idée, mais dans mon cas, c'est bien Kobo qui vend le plus de livre. Après, le genre n'a pas forcément une plateforme privilégié. Je pense qu'il faut faire en sorte de rester à la vue des lecteurs. |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 9:24 | |
| - P.M. Lorenz a écrit:
- - Sur Kobo, plus de 1 100 exemplaires vendus aujourd'hui
Ah oui quand même déjà un grand merci Lorenz, je vais mettre mon texte là dessus tout de suite Ça me semble vraiment énorme du coup. Je regarde "les itinéraires éditoriaux" comme suggéré par Florence, et 1000 exemplaires, je ne pense pas que beaucoup arrivent à ça à travers l'édition classique aujourd'hui. Je n'arrive même pas à saisir pourquoi les amateurs comme nous (où alors il y a des pros sur ce forum ? J'ai peut être rien compris) essayent de se faire éditer chez des éditeurs classiques. Je vois que certains sur le forum essayent de faire publier un manuscrit pendant plusieurs années. J'ai du mal à saisir pourquoi ils font ça. Ça me semble une dépense de temps énorme, avec des chances du succès très faibles. 1) Grandes maisons d'édition : Ils reçoivent 10 000 manuscrits de nouveaux auteurs par an, ce chiffre est en hausse. L'année dernière, 86 nouveaux auteurs ont été publiés, ce chiffre est en baisse, il y a 3 ans, c'était 120 nouveaux auteurs par an. Cerise sur le gâteau, je suis tombé sur pas mal de messages d'auteurs qui se plaignent de se faire plagier par ces maisons là, qui pompent pas mal leurs écrits et qui publient sous un nom d'un auteur maison. Je ne sais pas si ces allégations sont fondées, mais je ne vois pas pourquoi des gens mentiraient là dessus. > Du coup, je ne vois pas pourquoi même s'embêter à envoyer un manuscrit à ces gens là. Les chances de succès sont trop faibles. On a plus de chance de vendre nos livres en allant directement les distribuer sur les marchés, entre les étals de churros et ceux de courgettes. 2) Les petites maisons d'édition, aka "Tonton Roger éditions", qui sont cités dans la rubrique "itiniéraires éditoriaux". J'ai regardé les CA de quelques unes grâce à société(point)com. C'est souvent de l'ordre que quelques milliers d'euros par an (quand ils publient les résultats), avec un seul salarié temps plein. J'imagine que ça doit être des auto-entrepreneurs à la retraite, qui connaissent 3 ou 4 libraires dans leur cambrousses. > un investissement en temps très important pour que votre livre soit au final lu par votre grand-mère. 3) Les maisons d'édition en "compte d'auteur". Ah ben là, je pense qu'il n'y a même pas à réfléchir, payer 4000 euros pour se faire imprimer 100 exemplaires, qu'on va quand même devoir aller vendre à ses potes et à sa famille au porte-à-porte, je ne suis pas convaincu. J'ai aussi regardé les infos de certaines citées sur société(point)com, la plupart ne donnent même pas leurs chiffres, ça sent tout de suite mauvais. > Là, d'après ce que j'ai compris du concept, c'est vous qui payez pour que votre grand-mère puisse acheter votre livre. 4) L'auto-édition sur le Net : kindle, Kobo...CF mon premier message. > C'est toujours votre grand-mère qui lit votre bouquin, mais au moins, ça va vite pour l'auteur, et ça ne coûte qu'un euro à Mamie. Et vous pouvez enchaîner sur un autre manuscrit rapidement en laissant votre oeuvre vivre sa vie sur le net. Et si vous avez du bol comme notre ami Lorenz, damn....1000 exemplaires...ça me semble vraiment balaise sérieux. Surtout que c'est si commode est simple pour mettre en ligne soi même J'écris tout ça sans savoir grand chose, donc ne vous offusquez pas si je dis beaucoup de bêtises, et si vous vous sentez de me corriger, je ne demande que ça Il n'y a pas beaucoup d'informations facilement accessible sur le sujet, mais je continue de creuser. Je veux juste trouver un moyen de mettre mes écrits sur le net facilement, mais surtout sans passer plus de temps à envoyer des mails à des éditeurs qui ne répondront pas, plutôt qu'à écrire Bref, je vais tenter Kobo de suite Bonne journée, Nicolas |
| | | Invité / Invité Mer 8 Mar 2017 - 10:42 | |
| Bonjour,
Loin de moi l'idée de me faire le porte-parole de ceux qui souhaitent se faire éditer chez un éditeur classique. Personnellement, ce n'est pas mon souhait. Je suis moi-aussi plutôt porté vers le DIY. Mais je peux facilement comprendre leur réticence vis à vis de l'auto-édition.
A ce titre, je voulais indiquer une des raisons qui m'a fait renoncer à l'auto-édition, car il me parait important d'en parler :
Qui dit auto-édition dit vente de livres et donc gain d'argent. Or dans notre beau pays, vous devez payer des impôts et des charges sur le moindre centime que vous gagnez. Jusque-là je n'apprends rien à personne. Le statut particulier d'artiste-auteur étant réservé à ceux qui touchent des droits d'auteur (donc déclarés par une maison d'édition à l'agessa), les auto-édités n'y ont pas accès et doivent déclarer leurs gains en activité commerciale.
Donc pour être en parfaite conformité avec la loi, le fisc et l'urssaf, l'auto-édité doit créer une société ou micro-entreprise. Ce qui signifie : devoir reverser à peu près la moitié de ses gains en impôts, taxes et cotisations, et surtout devoir payer en plus la CFE, devenue obligatoire la 2eme année, et très chère pour un indépendant. Donc, à moins de vendre beaucoup de livres, vous y serez au final perdant, à devoir payer plusieurs centaines d'euros par an de CFE... pour vendre quelques livres. Sans compter les tracas administratifs et réglementaires avec le RSI.
Je ne veux pas jouer le rabat-joie, mais c'est une réalité dont il faut tenir compte avant de se lancer dans l'auto-édition. Pour ma part, souhaitant toujours être parfaitement respectueux des lois, j'ai préféré renoncer, à contre-cœur, trouvant que le jeu n'en valait pas la chandelle. |
| | Nombre de messages : 346 Âge : 124 Date d'inscription : 12/05/2014 | P.M. Lorenz / Tapage au bout de la nuit Mer 8 Mar 2017 - 10:52 | |
| C'est sur que ça a l'air plus facile, plus rapide et tout. Cela peut être une magnifique expérience si on adopte l'attitude qui va avec.
- Déjà, à mon avis, il ne faut pas que ce soit un choix par défaut. "Ah, j'ai été refusé par toutes les maisons d'édition, ben j'ai qu'à mettre mon texte sur Amazon". Attention, si on est refusé par toutes les maisons d'édition (surtout par les plus petites) c'est qu'il y a un problème avec le texte et qu'il n'est pas mur pour les lecteurs.
- Ce qui amène le deuxième point, il faut proposer aux lecteurs une histoire qui tienne la route, tant sur le fond que sur la forme (le scénario et le style). L'auto-édition veut dire auto-critique sévère. Parce que là, si le texte est mal ficelé, si l'histoire est mal racontée, les lecteurs vont s'en donner à cœur joie. Et ça ne rigole pas.
- Et puis, il faut accepter la critique. Bonne, bien sur, mais surtout mauvaise. Si un tel trouve que tel passage est trop mal raconté, ou que le livre entier ne lui plait pas, il ne faut pas (surtout pas) répondre qu'il n'y connait rien, il ne sait pas lire, il ne comprend rien. Il ne faut pas oublier non plus les critiques (méchantes, jalouses) gratuites (si ça existe vraiment). Beaucoup de blogueuses ont refusé mon histoire parce qu'elle avait eu des problèmes avec des auteurs autopubliés dont elles n'avaient pas aimé le texte.
- Enfin, l'autoédition numérique ce n'est que la première étape, toujours à mon sens, dans le partage avec le lecteur. En papier, en librairie, la visibilité est tout autre. Mais en librairie, un livre auto-édité a encore relativement mauvaise presse. |
| | Nombre de messages : 223 Âge : 39 Date d'inscription : 13/12/2014 | Ombelle / Autostoppeur galactique Mer 8 Mar 2017 - 10:58 | |
| Et j'ajoute: quand tu es fonctionnaire autant tu peux toucher des DA sans problème, autant t'improviser auto-entrepreneur ce n'est pas compatible avec ton statut (même si personne ne viendra sans doute vous chercher des poux pour quelques euros).
Autre argument en faveur de l'édition, même petite: tu ne t'occupes de rien, c'est ton éditeur qui gère la mise en page, l'impression, la promo => gain de temps énorme pendant lequel tu peux tranquillement écrire tes bouquins au lieu de te prendre la tête avec le format de publication.
Enfin, à partir du moment où tu proposes un produit à la vente (et pas en libre lecture sur Internet) il faut te comporter comme un professionnel notamment en ce qui concerne les corrections. Si les ME engagent des professionnels pour procéder aux corrections c'est peut-être que ce n'est pas si facile à faire soi-même... |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 11:29 | |
| - JONATHAN_DESPAMPRE a écrit:
- Je ne veux pas jouer le rabat-joie, mais c'est une réalité dont il faut tenir compte avant de se lancer dans l'auto-édition
C'est pas rabat-joie, merci beaucoup pour ce message objectif. Pour l'URSAFF, bien vu de votre part, je viens d'aller regarder, c'est 200€ par an même si vous ne faîtes pas de Chiffres d'Affaires, à partir de la deuxième année. Bon allez, ça se tente quand même non ? Au pire si au bout de la deuxième année je ne vends rien du tout, j'arrête la boite et ça m'a coûté 200€ pour 2 ans d'activité Donc merci pour votre message plein de bon sens et de sagesse. - P.M.LORENZ a écrit:
- - Enfin, l'autoédition numérique ce n'est que la première étape, toujours à mon sens, dans le partage avec le lecteur.
Alors là, je pense exactement pareil que vous : C'est plutôt un moyen très rapide et très pratique de partager vos écrits, et un tremplin vers autre chose par la suite. C'est comme un premier rendez-vous amoureux dans un bar : on ne sait pas où ça va se terminer, mais ça ira certainement plus loin qu'un chat sur Meetic - OMBELLE a écrit:
- Autre argument en faveur de l'édition, même petite: tu ne t'occupes de rien
Sur ce point là, je n'ai personnellement aucune expérience, mais je reste dubitatif . Quand je lis les journaux de publication sur le forum, je n'ose imaginer le volume de boulot que ça doit être de se lancer dans l'édition. Je vois certains membres qui envoient leurs manuscrits à une centaine d'éditeurs, sur des périodes qui vont jusqu'à trois ans, pour au final aucune réponse positive. Il faut à chaque fois écrire un mail personnalisé, chaque maison ayant son style particulier. Puis après on doit s'occuper des relances, avec une centaine de mail à suivre... Je ne suis pas certain qu'il y ait vraiment un gain de temps par rapport à l'auto-édition. Mais j'ai entendu votre avis, merci. - OMBELLE a écrit:
- il faut te comporter comme un professionnel notamment en ce qui concerne les corrections.
Merci de ce rappel, c'est vrai que notre belle langue est exigeante Merci pour tous ces retours et opinions, très constructifs, ça me permet surtout de me rendre compte que je ne connais rien au sujet |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Mer 8 Mar 2017 - 11:32 | |
| - P.M. LORENZ a écrit:
- L'auto-édition veut dire auto-critique sévère. Parce que là, si le texte est mal ficelé, si l'histoire est mal racontée, les lecteurs vont s'en donner à cœur joie. Et ça ne rigole pas.
Bravo, tu as réussi à me faire peur Non mais sérieux merci, il vaut mieux être prêt, surtout que tu as une belle expérience sur le sujet, donc je sais que c'est sage comme conseil |
| | | Invité / Invité Mer 8 Mar 2017 - 22:32 | |
| Je viens ici donner mon avis sur "pourquoi certains essayent pendant des années et dépensent de l'argent en envoi alors que y'a quasi aucune chance qu'une ME" accepte Personnellement, c'est un rêve d'enfant, et j'avais (j'ai encore) besoin que mon travail soit "validé" par des professionnels, que cela soit reconnu officiel. Il faut tout de même admettre que le fait que ça soit très très rare d'y parvenir rajoute un plaisir et une fierté incroyable quand un éditeur veut de vos écrits. Pour cette raison là, passer par l'auto edition ne m'aurait pas satisfaite, même si parfois je me dis que oui, si un ebook marche, il y a sûrement moyen d'être plus lu et de toucher plus d'argent, finalement, que lorsqu'on est édité par une ME. Je n'ai plus les a prioris que j'avais avant sur l'auto edition, depuis il m'est arrivé de lire de chouettes livres auto edités, mais il y en a tellement (et tellement qui sont mauvais, mal ou pas corrigés, avec des couvertures ignobles) que bon... même si c'est en train de changer, un peu, les romans auto édités n'ont pas toujours bonne presse, forcément. Et puis il y a énormément de choix, difficile de faire son trou là dedans, aussi. Après, tout ça est propre à chacun, selon son vécu, ses envies etc... |
| | Nombre de messages : 304 Âge : 41 Localisation : Préfecture d'Iwate, Japon Date d'inscription : 05/06/2016 | Nemuyoake / Tapage au bout de la nuit Jeu 9 Mar 2017 - 0:56 | |
| Moi aussi je vise l'auto-edition, mais c'est juste parce que je suis une maniaque du controle. Et je n'ai aucune envie de perdre du temps et de l'argent en envois aux maisons d'edition. La part de l'auteur sur les livres est faible aussi dans une maison d'edition. Quand c'est une grande maison, on peut encore parier sur le volume (marketing, diffusion etc.) mais lorsque c'est une petite...
Entre une petite maison d'edition et l'autoedition, je choisis cette derniere. Entre une grande maison d'edition et l'autoedition, ca se discute.
Sinon, merci a l'OP pour son retour d'experience. |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 40 Localisation : Hanoi, Vietnam Pensée du jour : La poésie, c'est comme le toucher rectal : c'est délicat. Date d'inscription : 07/03/2017 | Nicolipo / Barge de Radetzky Jeu 9 Mar 2017 - 3:42 | |
| - ZELIA a écrit:
- Après, tout ça est propre à chacun, selon son vécu, ses envies etc...
Merci pour ton message. Je comprends mieux en effet. Je vois que 99% des membres de JE sont d'accord avec toi en lisant les journaux de bords des autres membres. Je vois même que beaucoup privilégient non seulement les grandes maisons d'éditions, mais aussi le format papier. Beaucoup mettent le format numérique en optionnel ou l'ignorent complètement dans leurs journaux de bord. Je me demande bien comment va évoluer l'industrie, et où en sera le papier, les maisons d'édition, et les livres en format électronique dans 100 ans. Les futures générations auront-elles aussi besoin du contact avec le livre ? |
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