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| Au secours, on m'a dit oui ! | |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Sam 8 Sep 2018 - 17:46 | |
| - Dr Ray a écrit:
Bien sur, on peut vendre en numérique, mais du coté littéraire, tu auras beau être premier du classement kindle, personne ne te prendra au sérieux si tu n'es pas adoubée par une maison moyenne / grande, correctement diffusée. Si tu es premier au classement kindle, il y a de fortes chances qu'une maison de bonne taille t'aborde, au contraire... - Dr Ray a écrit:
- Tu avoues toi même que déjà, par quatre fis, tu as été éditée dans des maisons qui ont sombré. Ce n'était surement pas parce qu'elles n'ont pas pu honorer des montagnes de commandes, non ?
Je n'ai jamais dit qu'elles avaient sombré. Seule Flammèche a arrêté, et pas pour des raisons financières. Sinon, j'ai récupéré pour différentes raisons, et je n'ai jamais eu à me battre pour cela. - Dr Ray a écrit:
- Comment accepter que ce soit le péquin qui se retrouve avec 8% du prix HT qui fasse le boulot de celui qui se garde ses 20 % ?
Je n'ai jamais eu l'impression de faire le boulot de mes éditeurs... (mais je n'ai jamais démarché des librairies, par exemple). - Dr Ray a écrit:
Un petit éditeur : - n'aura pas de correcteur digne de ce nom. Souvent, ce sera de l'antidote / prolexis. - achètera une photo ou s'en procurera une libre de droit pour réaliser sa couverture, sur laquelle l'auteur n'aura pas grand chose à dire. - fera, certes, la mise en page, chose qui de nos jours n'a rien d'insurmontable avec le moindre logiciel de traitement de texte. Alors là, clairement non. J'ai bossé avec de véritables correcteurs et n'ai jamais eu d'éditeur qui se soit contenté d'Antidote. J'ai beaucoup plus souvent pu donner mon avis sur les couv en petites maisons qu'en moyenne. Et si on prend MxM, les graphistes sont la plupart du temps des "vrais" graphistes. (Miesis, par exemple) Pour la mise en page, m'y étant frottée pour un court roman auto-édité, ben... si tu veux que ce soit bien fait, ça prend beaucoup de temps. Tout ça, c'est l'éditeur qui prend en charge pendant que l'auteur... écrit. Pour le reste, j'espère que tu seras content au final... |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Sam 8 Sep 2018 - 19:38 | |
| - Florence_C a écrit:
Si tu es premier au classement kindle, il y a de fortes chances qu'une maison de bonne taille t'aborde, au contraire...
J'ai hâte de voir "le cycle des épouses interstellaires" chez Gallimard ! Tu considères que faire la promo de l'ouvrage, c'est le boulot de l'auteur. pas moi. Pendant qu'ils ait sa promo, l'auteur n'écrit pas. Pour le reste, nous verrons... |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Sam 8 Sep 2018 - 20:00 | |
| Ah non... justement, la promo, ce n'est pas à moi de la faire. Y participer (salons, dédicaces) oui. L'organiser, non. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit !
Ps : pour le no 1, je parle d'un truc qui dure et qui a de bons retours... façon Valogne... |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Dim 9 Sep 2018 - 1:06 | |
| Et pourtant, il serait utile de réaliser un sondage : dans combien de petites maisons d'édition l'auteur doit il lui même réaliser tout ou partie de sa promo ? Nous aurions des surprises...
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| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Dim 9 Sep 2018 - 1:40 | |
| Ouais bon, la morale de l'histoire c'est que chacun d'entre nous serait prêt à baisser le pantalon si Gallimard nous proposait un contrat. |
| | Nombre de messages : 14908 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 9 Sep 2018 - 10:01 | |
| Encore que... dans le contrat Denoel à signer en même temps que l'inscription au prix Matmut, il y a une paire de trucs dont je ne suis pas sûre que je les accepterais, même chez eux. Malgré ça : + 1 avec Ahavaet même si le débat est très intéressant d'arguments bien construits, j'ai un peu l'impression d'une réédition d'échanges ayant eu lieu ici et là sur le secteur |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 9 Sep 2018 - 10:10 | |
| - Ahava-brumes a écrit:
- Ouais bon, la morale de l'histoire c'est que chacun d'entre nous serait prêt à baisser le pantalon si Gallimard nous proposait un contrat.
Non. De mon côté, je m'interroge entre continuer à auto-éditer ma saga ou jeter l'éponge et tout arrêter. Mon attachement à William me retient de prendre cette décision de manière trop précipitée. Mais si Gallimard me proposait un contrat, ça serait non. |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Dim 9 Sep 2018 - 11:54 | |
| Je suis loin d'être aussi catégorique qu'Ahava. Ce qui pose la question : jusqu'où irions nous our être édité dans une "grande" maison ? Et cette valorisation des "grands" éditeurs en dit aussi pas mal sur notre "attachement" aux petit éditeurs...
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| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 9 Sep 2018 - 12:06 | |
| Disons qu'il peut y avoir le rêve de vivre de sa plume. Il me semble qu'en France, 16% des auteurs gagnent plus de 8000 euros par an grâce à l'écriture (chiffres à confirmer) et j'ai vu dans des salons des auteurs édités dans une grande ME parisienne qui enchaînaient les dédicaces mais m'ont dit gagner 11 centimes par livre dédicacé, parce que 4% de DA (sans doute divisés par deux dans le cas d'un binôme). Les auteurs, même et surtout en grande ME, enchaînent les dédicaces, donc les weekends au loin, ce qui n'est pas évident à gérer quand on a une vie de famille. Bilan : je ne veux pas vivre de ma plume et voir mon salaire plus que diminué.
Dernière édition par MaddyForeigner le Dim 9 Sep 2018 - 12:44, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Dim 9 Sep 2018 - 12:40 | |
| Vivre de sa plume n'est pas une bonne idée. Cela force à écrire un livre par an, bon ou mauvais, vendu sur la "renommée" de l'auteur. D'après la dernière enquête du CNL / ministère de la culture : Sur 101 600 auteurs, 5 900 ont perçu au moins 8 649 euros de droits par an provenant du livre, soit dans les 6 %, et 8600 euros annuels, c'est un bon complément, mais en rien un revenu principal. S'y rajoute environ 7 % d'auteurs dont ce n'est pas l'activité principale. On a donc 13 % > 8500 euros annuels. Donc 87 % des auteurs en dessous, et bien en dessous. Chez les rares auteurs "professionnels", vivant de leur plume, 47 % déclarent moins de 2 500 euros de revenus nets mensuels, et un quart plus de 4 250 euros (ce sont les "connus" et ceux qui rédigent les livres de certains "connus"...) Leur revenu annuel médian est de 15 529 euros (1,15 fois le smic), soit à peu près le salaire d'embauche d'un professeur, dont on sait qu'il est, en France singulièrement peu élevé. Donc Gallimard, Grasset ou le Seuil, c'est valorisant, grisant peut être, mais c'est aussi le chant des sirènes... |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 9 Sep 2018 - 13:14 | |
| Un contrat d'édition est un contrat commercial et non un contrat de travail, donc aucun recours possible auprès des prud'hommes, aucune indemnité de licenciement, etc. Tout est flou, hormis au niveau de la fiscalité. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 9 Sep 2018 - 14:19 | |
| - Citation :
- Vivre de sa plume n'est pas une bonne idée.
Cela force à écrire un livre par an, bon ou mauvais, vendu sur la "renommée" de l'auteur. Tout à fait d'accord. Dans ma philosophie, pour que l'écriture puisse rester une passion, mes fins de mois ne doivent pas en dépendre. Par ailleurs, c'est aussi un métier très solitaire et, comme le rappelle Maddy, les dédicaces toutes les semaines peuvent devenir infernales. Alors signer un contrat chez Gallimard... Sincèrement, ça dépendrait des clauses. Mais du coup, puisqu'à mon sens le but n'est pas de gagner le plus d'argent possible, j'aime autant passer par un éditeur qu'en auto-édition. Ca me paraît moins chronophage, puisque ça me débarrasse d'une partie des tâches. C'est clair qu'il ne faut pas nourrir trop d'espoir et que la limite entre autoédition et petites ME est souvent plus réduites qu'on ne le pense au moment de signer le contrat, mais on ne peut pas dire que c'est exactement la même chose, il me semble. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 9 Sep 2018 - 14:29 | |
| C'est parce que l'édition me paraissait moins chronophage que je suis toujours passée par l'édition traditionnelle, et en envoyant toujours mes textes plutôt à de petites maisons d'édition qu'à des grandes. Mais il y a eu l'épisode Chicago Requiem, 10 mois d'attente avant la publication et fin du contrat 12 jours après. Du coup, même j'avais des possibilités de signer avec d'autres petites ME, j'ai finalement opté pour l'auto-édition. J'ai passé du temps sur les corrections, la mise en page, la couverture, etc. mais finalement, je pense que j'irai plus vite pour mon second roman, et ça me plaît. Je suis professeur de français, donc au niveau des corrections, je n'utilise aucun logiciel. Je traque les éventuelles coquilles, mais j'économise à ce niveau. Pour la mise en page, je vais essayer de reprendre la même. Pour la version papier, je suis satisfaite du résultat. Pour la version numérique, j'ai repéré les fautes à éviter. Au final, la seule chose qui m'inquiète, c'est la promotion. Je sais déjà que j'éviterai soigneusement les prix, à l'avenir, et que mon but est d'en vendre peu, "to the happy few", durablement, et à l'abri des réseaux, surtout de Facebook. Beaucoup moins de chroniques, de promotion, me recentrer sur mes lectures. Le retour au calme est ma priorité. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Sep 2018 - 4:29 | |
| Je n'en ai aucune expérience, mais je serais de l'avis de Dr Ray. Déjà parce que "je suis un immmmenssse parrranoiakkk critikk" et que si c'est pour se retrouver pas mieux édité que par soi-même ça ne vaut pas le coup. Pas question de perdre, en plus, mes droits dans un canard boiteux.
Pour ma part ça sera donc Amazon et, pour ne pas être perdu dans la masse je m'offrirais un petit site Web (ça coûte 3 sous) pour promotionner ma prose.
Faire un livre électronique avec Calibre, menu conversion, à partir d'un docx de Word n'est pas un problème et écrire un petit site statique de présentation non plus. |
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