Tout à fait d'accord. Je ne l'ai pas souligne mais la conclusion m'a beaucoup fait rire :

Si oui, comment le travailler ? Quoi faire/lire ?
Si non, eh ben... c'est pas d'pot !

J'en profite pour citer Vald :

Si t'es bizarre, si t'es pas marrant
Deviens génial, deviens génial

Merci encore pour les ajouts d’idées, conseils et précisions!
J’essayerai le jeu des dix mots... après le Camp Nano. Là je me prépare mentalement sur mon projet d'Avril . Par contre, faire du théâtre… J’aime bien le lire, j'adore le regarder, mais alors la perspective de faire semblant d’être quelqu’un autre devant des gens, c’est une autre paire de manches (à balai… ou pas).
C’est gentil de trouver mon ton décalé drôle. Après, ça reste plus facile sur un forum où l’univers est entre la conversation orale et épistolaire… Tiens, je devrai converser avec mon entourage uniquement par forum ! Je l’appellerai « Domi » du latin domus qui signifie maison… ok je pars trop loin là, désolée^^

Bon, pour résumer, voici le contexte qui a amené cette question : j’ai écrit un tome 1 (ça doit être mon 4ème ou 5ème jet…), puis un tome 2 (1er jet) d’une duologie dont l’histoire se déroule dans un contexte fantasy. Là, je les ai mis au frais avant une nouvelle correction. Alors je fais de tout sauf avancer dans mes projets littéraires : je lis (j’ai arrêté de bouder la littérature classique), je tiens un blog sur l'Epic Music mais sur lequel je trolle mon objectif en écrivant des sortes de spin off de mes romans, j’ai fait un atelier d’écriture et appris à lire mon texte à voix haute, et je me suis même mise à l’escrime « à l’ancienne » ; mine de rien, se rendre compte physiquement que ne peut pas tenir une épée pendant deux heures, et voir ses propres erreurs et celles des autres pendant l’apprentissage, c’est une de mes plus belles expériences d’autrice. Là, j’hésite à me lancer dans de la (no-) fanfiction : faire une fanfiction sur une série que je n’aime pas en changeant tout ce que je n’aime pas pour apprendre à cerner que je n’aimerai pas dans mes histoires (oui c’est légèrement maso comme méthode).
Bref, je pointe mes défauts et les problèmes que j’ai rencontré pendant ma rédaction et je les travaille. Or, j’ai vu que je ne savais absolument pas gérer l’humour dans mes récits.
And here we are ! Hic sumus ! Bla blablâ ! Tadam!

Je sais pas mais il me semble aussi que l'humour est très contextuel: tu as l'air de parler de fantasy donc je connais pas l'humour là-dedans mais par exemple tu peux t'inspirer des personnages de paysans comme Pierrot dans DonJuan ou Sganarelle ou Scapin, tous les valets doivent être drôles (ce sont des rôles comme cela pour faire rire, Molière jouait aussi devant le peuple, il était souvent en tournée) comme La Flèche dans L'Avare: ça peut être bien si tu as dans ton roman des personnages issus du peuple. Des bonnes aussi, des femmes domestiques très drôles tu en trouves dans le théâtre du XVII-XVIIIème comme Marivaux ou Beaumarchais. Mais Molière c'est une mine pour ça, les domestiques un peu frondeurs (ses).
Il y a aussi les pédants ou les pédantes de l'aristocratie, comme Les Précieuses ridicules ou les Femmes Savantes... Molière c'est une mine pour le comique
Difficile de donner des conseils à ce niveau-là. Le théâtre c'est très bien car un des exercices que nous faisions au début dans mon école c'est de raconter une histoire drôle devant les autres mais en essayant de la jouer plutôt que la raconter. Et là d'instinct tu te mets à trouver le ton, des réparties, des choses qui accentuent le comique et ça peut être une source pour toi pour l'écriture.
Je sais pas c'est un exercice que tu peux faire devant des amis, de jouer devant les autres une histoire drôle en la rallongeant éventuellement textuellement et gestuellement aussi: pas besoin forcément du théâtre ou de t"inscrire qq part pour commencer...

P.S. Peut-être tu te découvriras au passage une vocation de comédienne !
J'ai vu des Harry Potter et le Seigneur des Anneaux mais je sais pas vraiment où se situe et comment tu situes l'humour là-dedans.

Les inconnus: