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Quand nous réfléchissons à un problème...? | La majorité des gens ont d'abord une conviction, mais peuvent se laisser convaincre par la raison. | | 15% | [ 7 ] | La majorité des gens ont d'abord une conviction, la raison sert ensuite à argumenter leur conviction. | | 31% | [ 15 ] | La majorité des gens se fient à leur raison sans a priori. | | 6% | [ 3 ] | Vous, vous êtes différent(e) de la majorité des gens. | | 33% | [ 16 ] | Vous, vous êtes comme la majorité des gens. | | 15% | [ 7 ] |
| Total des votes : 48 | | |
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| Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Sam 27 Mai 2017 - 16:21 | |
| Pour respecter le sondage, il faut répondre 1,2 ou 3 puis 4 ou 5.
Les questions avec réponses évidentes et vérifiables posent généralement peu de problèmes. Eh oui, Camberra est la capitale de l'Australie! Eh oui, un jeu de 52 cartes a environ 10^67 mélanges possibles (j'ai oublié le nombre exact)!
Qu'en est-il de ce qui nous est le plus cher? L'écologie, le féminisme, le libre arbitre... Par respect pour le règlement, les questions religieuses et politiques ne sont qu'évoquées pour l'exemple.
Sommes-nous capables d'avouer que nous avons eu tort? Notre sens de l'honneur nous pousse-t-il au contraire à la mauvaise foi? Et si nous reconnaissons nos torts, sommes-nous considérés comme faibles?
Cherchons-nous la vérité ou la vérité qui nous fait le plus plaisir? |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Sam 27 Mai 2017 - 17:18 | |
| 2 et 4 pour moi, bien que j'aurais aimé pouvoir répondre 2, 4 et 5.
J'ai du mal à saisir l'intérêt de la seconde partie. Une petite notice méthodo pour nous éclairer? |
| | Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Sam 27 Mai 2017 - 18:01 | |
| C'est la première fois que je propose un sondage sur JE.
Je cherche à savoir comment nous jugeons les autres et comment nous nous jugeons nous-mêmes.
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| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Sam 27 Mai 2017 - 18:39 | |
| Le terme jugement n'ayant pas le même sens dans les deux parties. |
| | Nombre de messages : 5132 Âge : 34 Pensée du jour : ... Date d'inscription : 06/10/2013 | Érème / /quit Sam 27 Mai 2017 - 19:32 | |
| Comme la majorité des gens, je pense être différent de la majorité. |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Sam 27 Mai 2017 - 21:27 | |
| Aomphalos, permets-moi de ne pas être d'accord avec toi. Cela dit, selon le protocole utilisé, les résultats seront toujours différents. |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Lun 29 Mai 2017 - 2:53 | |
| Aucune n'est une bonne réponse en ce qui concerne "les gens"... dommage. |
| | Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Lun 29 Mai 2017 - 11:41 | |
| Nous pouvons remplir une grille de sudoku. Nous pouvons remplir une grille de mots croisés, y compris si certains mots nous déplaisent. Nous avons peut-être un QI élevé. Mais voilà que sur certains sujets nous pouvons perdre les pédales, tenir des propos aberrants, illogiques. Nous ne sommes pourtant ni avocat ni politique.
Les membres de sectes nous agacent ou nous désolent. Comment ont-ils pu se faire avoir? Mais peut-être n'avons-nous pas rencontré le "bon gourou"? Saurons-nous alors voir le piège?
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| | Nombre de messages : 33 Âge : 35 Localisation : Plus ici Pensée du jour : A ceux et celles que j'ai croisé Date d'inscription : 25/07/2017 | T_T / Petit chose Jeu 3 Aoû 2017 - 15:37 | |
| Désolée de faire de l'archéologie mais ... en fait, je suis somnambule.
J'ai répondu 2, 3, 4, et 5. Pourquoi ? Et pourquoi pas le 1 ?
Il est question de réfléchir à un problème puis de dénoter notre rapport avec la raison par la suite.
Je pense que la raison a l'expertise 'robotique' pour appuyer ou briser notre conviction. Mais il peut arriver que nous manquions d'éléments, dans quel cas la raison va prendre le relais pour nous faire réfléchir à nouveau, ou juste appuyer sur le buzzer.
Mais je crois que par nature, nous sommes simplement fait pour la suivre, elle est notre parent, et nous devrions la suivre ou la respecter. Cependant, nous réfléchissons, et cela peut nous mener à ne pas la suivre, ou autre situation plus complexes.
Cela peut me faire penser à ces tests pleins de placebos, ou simplement à la nature humaine qui nous fait suivre le groupe ou remettre notre propre raison en balance à cause d'un sentiment précoce d'erreur, ou de honte.
Mais, tout le monde ne réfléchit pas, du moins pas autant. Enfin, c'est très (ou pas du tout) discutable.
Je dirais même que nous pouvons nous empêcher de réfléchir si on ne veut pas faire de vagues. En fait, tout ne nécessite pas de réfléchir. Et je rajouterais que la réflexion a beaucoup plus de rapport à l'égo que la raison. Reste à savoir si le thème proposé (je parle en général, pas du sondage) porte à la réflexion, ou simplement à un partage de réponse toute faite.
En fait, réfléchir peut être un second choix qui permet d'aller plus loin lorsque cela est nécessaire. Tout comme parfois, réfléchir pourrait être étrange, et manquant d'authenticité.
Je ne pense pas que nous puissions échapper à la masse, nous sommes tous "pareil". Surtout dans l'idée d'être différents : être différents de gens qui se pensent être différents reviendrait à penser être comme tout le monde. Question d'omniscience.
je crois que rien ne sert d'être différents là où ça ne mène qu'à se démarquer. Nous sommes faits pour être identiques, mais aussi uniques. D'où je me sens plutôt comme tout le monde, dans le même bain, sur la même planète, ou par métaphore : dans le même Titanic que tout le monde.
Par contre, ce qui est certain aussi, c'est que nous sommes différents. Mais en fait, on ne choisit pas ces différences, on les vit.
La secte pousse les gens à s'isoler des autres pour leur propre bien. La religion pousse les gens à se réunir avec les autres pour leur propre bien.
L'impact du passé est autant une utopie qu'une dystopie. Il semble plus facile de séduire que d'instruire. C'est simplement une question d'intention et de chance. Le fanatisme est un bon exemple : des vieux séduisant des jeunes. Il n'y a pas de justice, alors forcément, tout concept à la vie dure chez nous. Pourquoi certains ne peuvent pas marcher ? Ou voir ? Etre beau ou laid, petit ou grand.
Pourquoi les gens se vont-avoir ? Sont ils faibles ? Ou serait-ce ceux qui les manipulent qui le sont vraiment ?
Tout est question d'expérience. Comme Néo, tout le monde tombe la première fois. Ce n'est pas une honte, il n'y a pas de honte à vivre sa vie. Ce qui est honteux, c'est plutôt d'y rester coincé et de partager cette honte.
Reconnaitre ses torts est une force. Et chercher la vérité qui nous plait n'existe pas, c'est de l'auto-satisfaction.
La vérite blesse, c'est bien connu. Mais que blesse-elle et pourquoi ? Ca c'est une autre question !
PS: je ne sais pas trop comment on peut se laisser convaincre par sa propre raison, à part en admettant être schizophrène.
Edit : quelle différence entre juger les gens et se juger soi-même, ou comment/pourquoi ? Simple question d'introversion, d'extraversion, et de stress. Pour moi, juger est un concept qui ne sert que soi. Et juger nécessite la volonté de le faire, donc une double question de courage : volonté de faire, et volonté de ne pas faire. |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Jeu 3 Aoû 2017 - 16:41 | |
| Juger ne sert que soi, sans aucun doute, en revanche, à mon sens, ce jugement n'est utile que s'il fonde une décision dont les conséquences pourront éventuellement affecter autrui, et c'est quelque chose qu'on peut au moins en partie anticiper. Typiquement: "mon collègue à moitié neuneu est-il fondé à s'exprimer à la place du boss dans le cadre de cette affaire super-sensible?" |
| | Nombre de messages : 33 Âge : 35 Localisation : Plus ici Pensée du jour : A ceux et celles que j'ai croisé Date d'inscription : 25/07/2017 | T_T / Petit chose Ven 4 Aoû 2017 - 17:43 | |
| Je pense que tout jugement inclus un verdict. C'est ce point là qui est litigieux. Dans ton exemple, juger ton collègue neuneu (action a priori banale) mènera à un verdict (action plus spécifique). Analyser la situation au lieu de la juger semble tout à fait possible. L'analyse mène à un constat, ce qui est moins subjectif qu'un jugement. Enfin, c'est mon avis. C'est la finalité du jugement qui (me) pose problème. J'ai d'avantage le droit d'être hypocrite avec moi-même, qu'avec autrui. Tout comme je ne peux pas être aussi subjective avec toute chose qu'avec moi-même. (Vive l'injustice) C'est vrai que s'il est neuneu, et qu'il n'est pas le boss, on peut légitimement se poser la question. Mais dans toutes les probabilités, il se peut que sa réponse coïncide avec celle du boss. L'analyse me dit que ce n'est pas son rôle, tandis que le jugement me pousse à lui ôter tout crédit, comme une réaction obligatoire. D'ailleurs, c'est pas un genre de sophisme ton exemple ? |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Dim 6 Aoû 2017 - 19:00 | |
| J'avoue mon incultance: je n'ai pas la moindre idée de ce qu'est un sophisme. On a dû me le dire en philo, mais est-ce que j'étais là à ce moment-là? Mystère...
Mais mon exemple est mal choisi, surtout, par rapport à ce que je voulais illustrer. En effet, il se positionne sur le sens de jugement dit "de valeur", se situant presque sur un plan moral, alors que, pour moi, pas du tout. Je fais une différence entre faire un constat - qui, au final, n'est rien d'autre qu'énoncer des observables et ce qu'on peut en déduire - comme "cette pierre est ronde", et formuler un jugement, qui est de dépasser les simples observables pour les rendre utilisables (intellectuellement dans un premier temps) - "puisqu'elle est ronde, cette pierre devrait bien rouler". Ce qui peut s'étendre même en "Elle sera donc parfaite pour ma partie de pétanque". Alors, certes, c'est une sorte de verdict, mais déjà, il ne s'applique plus à l'humain, et surtout, pas en termes de vice ou vertu. Il n'est, au final, que la décision qui s'appuie sur le jugement formulé, qui, en l'espèce, n'est que replacer l'analyse de la situation dans un contexte donné (mes besoins et objectifs, l'adéquation entre les caractéristiques de la pierre et mes besoins etc).
D'ailleurs, l'analyse de mon exemple précédent me dit que le rôle du collègue neuneu n'est pas de s'exprimer à la place du boss, mais, au-delà, elle me dit aussi qu'il n'a sans doute pas été mis au parfum des subtilités du dossier (peut-être en raison de sa neuneuitude, peut-être pas), et qu'il n'a pas non plus tous les moyens de formuler la bonne réponse. Mais j'aurais dû aussi préciser "en l'absence d'instructions de la part du boss". |
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