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| Privatisation du forum Edition ? | |
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Faut-il privatiser le forum Edition ? | Oui, en totalité ou en partie | | 64% | [ 47 ] | Non | | 36% | [ 27 ] |
| Total des votes : 74 | | |
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| Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Sam 15 Juil 2017 - 15:13 | |
| Le cas de Maddy n'est pas isolé ceci dit. S'épancher sur ses échecs et déboires éditoriaux peut porter préjudice à l'auteur de manière plus pernicieuse qu'un simple bashing sur le forum. Certains éditeurs peuvent en prendre connaissance et se trouver réticents à publier cette personne. Il faut avouer que le topic "itinéraires éditoriaux" n'est pas très sexy. On y parle de nos mésaventures. Parfois de nos succès aussi, mais cela peut agacer les éditeurs. Je pense qu'une séparation pub/JDB est souhaitable. Par ailleurs le sytème "nombre minimum de messages avant de pouvoir faire ceci ou cela" a toujours existé sur ce forum. Il faut soixante messages pour poster un lien par exemple. Jusqu'à présent, cela fonctionne plutôt bien. Il n'y a pas de système parfait, entendons-nous bien, mais en ce qui me concerne, la solution me convient.
Personnellement, j'aime beaucoup mon JDB et je l'ai pensé en tant que JDB "visible" même si je m'y plains beaucoup. Pour l'instant, je n'ai eu aucun problème, mais ça me gênerait beaucoup de voir un éditeur s'inscrire sur le forum juste pour me gifler devant les autres. J'aimerais avoir la possibilité de partager mon ressenti sans me faire harponner par les ME. Sans prôner la diffamation, je ne veux pas tomber dans l'écueil inverse, à savoir celui de la censure juste par crainte d'être "grillée" dans le milieu. |
| | | Invité / Invité Sam 15 Juil 2017 - 15:21 | |
| Atergo, ton intervention souligne l'autre versant du problème. J'ai déjà à deux reprises soulevé la question de la privatisation des itinéraires auprès des admin. Je ne voudrais pas travestir les propos de Hobbes qui avait été mon interlocuteur à l'époque (s'il passe par là, il confirmera ou infirmera), mais le côté attirant de la section Edition avait, je crois, largement conditionné le refus des admin de privatiser la section, alors.
Pour ma part, j'ai tendance à considérer que le confort des JE confrontés à la recherche éditoriale et qui acceptent d'en parler sur le forum doit primer sur la curiosité des autres. Les sections "Maisons d'édition" et "Boite à outils" regorgent d'infos en soit attirantes et continueraient à remplir le rôle de vitrine, voire de "produits d'appel".
Concernant les 100 messages, crois-moi, si une personne ne souhaite parler que d'elle-même et de son roman, c'est très dissuasif. JE est une communauté, elle se construit par ce que chacun est prêt à apporter (pas forcément de façon autocentrée, donc) et même, oui, par l'irrigation du bac à sable. |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Sam 15 Juil 2017 - 19:45 | |
| Je crois qu'il ne faut surtout pas prendre de gants avec les ME, la plupart de ces dernières n'en prenant guère avec nous...
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| | Nombre de messages : 2194 Âge : 38 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/04/2017 | Silence écrit / Péril 666 Sam 15 Juil 2017 - 20:15 | |
| - Dr Ray a écrit:
- Je crois qu'il ne faut surtout pas prendre de gants avec les ME, la plupart de ces dernières n'en prenant guère avec nous...
Et le fait que "ne pas prendre de gant" avec une ME puisse porter préjudice à un auteur, tu en dis quoi du coup ? |
| | | Invité / Invité Sam 15 Juil 2017 - 20:37 | |
| Très bonne proposition. Mais pas du tout raccord avec l'esprit JE, chaque fois que j'ai fait une proposition en ce sens je me suis fait traiter d'elitiste mercantile.
Le seuil de 100 messages me semble parfait. |
| | Nombre de messages : 4113 Âge : 52 Date d'inscription : 15/04/2013 | Asyne / L'ivre de la jungle Sam 15 Juil 2017 - 22:52 | |
| Je n'ai pas lu la totalité des posts, mais pour moi le réel problème est de pouvoir dire les choses tout en restant poli sans dénigrer. Parler de ses mésaventures sur un forum public ou privé cela n'empèchera pas les "fuites" car il y a des auteurs qui passent ici et qui sont satisfaits de leur maison alors que d'autres ne le sont pas, cela se voit régulièrement. Des éditeurs ont aussi un compte sur ce forum. Je suis pour la liberté d'expression tant que cela reste poli et factuel sans étalage de rancoeur (perso j'aime avoir les deux sons de cloche quand c'est possible pour me faire une idée plus complète quand une situation pose problème). Je suis pour rester franc sur les soucis que l'on a vécu, car cela peut influencer les auteurs en recherches pour éviter de les vivres également.
J'avoue que lorsque je cherche des infos sur une maison d'édition que je connais peu, je suis très contente de pouvoir obtenir des infos sur des forums alors que je ne suis pas forcément inscrite. Après, on peut aussi faire un essai et changer des choses, vu que ce souci remonte régulièrement. Ca m'est un peu égal, du moment que tout le monde y trouve son compte. Qu'est-ce que cela changerait de privatiser ? Oser dire plus de chose ? Privatiser complètement n'empêchera pas de voir ressurgir ce genre de soucis, je pense. |
| | Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Sam 15 Juil 2017 - 23:44 | |
| J'ai lu ce qu'il reste du topic qui a amené l'ouverture de celui-ci et c'était : épuisant. Si cette fermeture est le prix pour que le forum ne se transforme pas en champ de bataille à chaque auteur ou autrice ayant un grief contre sa maison d'édition, il ne me paraît pas trop cher payé. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Sam 15 Juil 2017 - 23:59 | |
| À un moment, je faisais partie d'un groupe privé d'auteurs jeunesse sur Facebook. On se passait des informations, des adresses, des appels à textes. C'était un groupe où j'allais souvent, dont les éditeurs étaient exclus (dans le cas d'auteurs devenant éditeurs, par exemple). Un jour, il y a eu des fuites, des captures d'écran, parce qu'un auteur ou des auteurs tentai(en)t de dévaloriser les autres auteurs aux yeux des maisons d'édition. C'est remonté, ça s'est su car certains éditeurs ont été furieux. On n'a jamais trouvé la taupe, ou les taupes. Le groupe a fermé. Du coup, faut-il privatiser le forum édition ? En un sens, ça semble une bonne idée, mais la nature humaine est telle qu'il y aurait quand même des fuites, parce que pour beaucoup d'auteurs, couler les concurrents, même par des moyens blâmables, n'est pas gênant. De plus, le fait que ce soit privatisé entraînerait une montée des doléances contre les ME. (Je ne parle pas pour moi. Je suis doléante par nature.) Certes, il y a une bonne ambiance sur le forum des JE. Mais... on n'est jamais à l'abri d'une taupe, surtout dans le monde de l'édition. Du coup, je ne sais finalement pas si ça serait une bonne chose. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Juil 2017 - 1:03 | |
| Si on ferme, ce n'est évidemment pas dans l'objectif de monter une bronca contre les éditeurs (je pense d'ailleurs qu'on a tout à gagner à éviter dans ce topic comme ailleurs les propos manichéens). La modération restera vigilante pour éviter la diffamation.
Le but est de pouvoir exprimer son ressenti, ses craintes, ses espoirs de façon un peu moins publique, entre gens qui ont un minimum fait connaissance. Après, chacun est, je l'espère, assez au fait de la manière dont circule l'information à l'heure d'internet et à même de mesurer la portée de ses paroles, même en cercle privé.
Les journaux de bord Rédaction et Correction sont depuis l'origine disponibles qu'après connexion, il ne semble pas complètement incongru que les JDB Édition bénéficient du même régime.
Dernière édition par Coline le Dim 16 Juil 2017 - 1:33, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 16 Juil 2017 - 1:11 | |
| J'espère ne pas avoir écrit un propos manichéen (c'est une vraie interrogation). Mais c'est parce que c'est ce que j'ai vu dans le groupe fermé d'auteurs jeunesse, encore que les critiques n'étaient pas si sévères, mais il y a eu des fuites.
Mais effectivement, ici, la modération veillerait au grain. Donc je vote pour la privatisation.
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| | | Invité / Invité Dim 16 Juil 2017 - 1:22 | |
| Je faisais davantage référence un discours qui affleure régulièrement sur le forum, comme celui tenu plus haut par Dr Ray, qui oppose les gentils auteurs aux méchants éditeurs, Maddy. Pour le reste, bien entendu, il n'y a pas de solution parfaite. |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Dim 16 Juil 2017 - 2:04 | |
| - Silence écrit a écrit:
Et le fait que "ne pas prendre de gant" avec une ME puisse porter préjudice à un auteur, tu en dis quoi du coup ? Et bien, d'autres l'ont dit bien mieux que moi : "Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir La fronde et les flèches de la fortune outrageante, Ou bien à s'armer contre une mer de douleurs Et à l'arrêter par une révolte ? " Comme la plupart d'entre nous, si ce n'est la totalité, n'envisageons pas de devenir des professionnels de la plume, quel préjudice avons nous à redouter ? Ne pas être édité par quelque obscure officine qui, ne nous respectant pas, nous causera probablement plus de déboires que de joies ? Renoncer aux piécettes que l'on jette aux auteurs, comme à des mendiants de plume ? Ne plus trembler en se disant " Ho, pourvu que je sois dans les petits papiers du Mercure François" ? Se croire obliger d'en passer, pour voir nos mots tâter du papier, par " le bon éditeur de Sercy" ? Cette crainte indue trouble la volonté Et nous fait supporter les maux que nous avons Par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas . Face à la plupart des éditeurs, qui sans nous ne sont rien, j'oserai dire : " auteurs de toutes sortes, unissez vous, vous n'avez à perdre que vos chaines". Et, accessoirement, je pense qu'il faut détruire Carthage privatiser cette partie. |
| | Nombre de messages : 14914 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 16 Juil 2017 - 8:27 | |
| - Citation :
- Face à la plupart des éditeurs, qui sans nous ne sont rien, j'oserai dire : "auteurs de toutes sortes, unissez vous, vous n'avez à perdre que vos chaines
- Spoiler:
Il y a quelques temps, je me suis renseignée à propos d'un "pris nouveau roman", adressé donc aux auteurs n'ayant jamais édités à compte d'éditeur. Il ouvre sur une publication, et on peut envoyer un livre déjà auto-edité. Ce n'est à première vue pas pire qu'un envoi à ME. Le règlement est accompagné du contrat d'édition, à signer avant inscription. Après lecture dudit contrat : je n'enverrai pas Howahkan. Les droits d'auteur proposés sont corrects, mais la licence cédée à la ME - est trop complète (exploitation des personnages en autre texte, livre illustré, BD, adaptation ciné ou TV éventuelles), - ne peut être résiliée que dans un seul cas: si le livre n'est plus réimprimé (me semble équivalent à un désintérêt de l'éditeur pour le livre, et de plus est obligatoire légalement). - la résiliation pour les adaptations multimédia (ciné, TV) est impossible. Par ailleurs, il y a une ligne qui me paraît peu claire et me donne l'impression que la correction est à charge de l'auteur. Demander à l'auteur de ne pas se désister en dernière minute me semble normal. Mais... il y a eu sur un JdB, voilà quelques temps, discussion à propos d'une espèce de "pré-contrat". Hé bien, là, c'est ce genre de chose qui me semblerait honnête. Le contrat, signé avant le concours, est impossible à discuter une fois qu'on l'a gagné. Or, même si c'est une grande ME... si on me proposait après envoi à ME un tel contrat, je demanderais des précisions et probablement des remaniements. Excusez si je ne dis pas quel prix et quelle ME... je tiens à ce que ceci reste une mise en garde à bien lire le contrat, et rien de plus
Je ne dirai pas qu'il n'existe aucun abus, et que les éditeurs "grand méchant loup" n'existent pas Mais dire que cela vient de "la plupart des éditeurs", c'est un peu abrupt... J'aime à croire que les éditeurs sont des gens qui aiment les livres, et par là, les auteurs... surtout en ce moment où les petites ME sont nombreuses. - Citation :
- Du coup, faut-il privatiser le forum édition ? En un sens, ça semble une bonne idée, mais la nature humaine est telle qu'il y aurait quand même des fuites
En ce qui me concerne, je me contenterai du droit de lister mes échecs (et éventuellement larmoyer dessus) sans que tout un chacun puisse y assister (y compris les éditeurs à qui j'ai envoyé ou pourrais envoyer) En dehors du fait qu'il y a des choses qu'on préfère garder dans le cercle des gens qu'on connaît ou qui ont les mêmes soucis que nous, je crois qu'afficher publiquement la liste des refus peut être préjudiciable à l'ouvrage |
| | | Invité / Invité Dim 16 Juil 2017 - 9:08 | |
| D'un autre côté un auteur peut bien cracher sur un éditeur, s'il est bankable, ça changera rien a ses chances. Et l'inverse est encore plus vrai |
| | Nombre de messages : 375 Âge : 56 Date d'inscription : 19/12/2016 | Dr Ray / Tapage au bout de la nuit Dim 16 Juil 2017 - 11:41 | |
| - Séléné.C a écrit:
Je ne dirai pas qu'il n'existe aucun abus, et que les éditeurs "grand méchant loup" n'existent pas Mais dire que cela vient de "la plupart des éditeurs", c'est un peu abrupt... Mais comment peut-on en arriver à trouver normal, chez tous les éditeurs (même pas la plupart, hein) : - d'être heureux d'obtenir royalement 10 % de droits, souvent moins, et d'être financièrement la dernière roue du carrosse alors que nous en sommes le moteur ? - de se satisfaire d'une reddition annuelle des comptes, qu'il faut souvent pleurer pour obtenir, sans aucune indication des chiffres de vente intermédiaire, alors que nous sommes en 2017, et que l'informatique est partout, sauf dans la tête des grandes et moyennes ME, qui ont les moyens de réagir, mais aucune volonté de le faire. - de se féliciter des droits ridicules des versions numériques, le plus souvent vendues à des tarifs prohibitifs pour "protéger" le livre papier ? A coté de ceux là, qui sont quand même l'écrasante majorité, tant en nombre de titres qu'en chiffre d'affaire et en rentabilité, je concède qu'il existe de (toute) petites maisons "sérieuses", aux contrats clairs, au catalogue ne comportant que quelques dizaines d'ouvrages, qui lisent les manuscrits envoyés. Mais ces maisons, qui effectivement peuvent être des repères de passionnés, tombent les unes après les autres, victimes entre autre du "racket de la distribution", cette dernière étant verrouillée par des groupes qui sont des filiales des grandes ME. Les éditeurs français le reconnaissent eux-mêmes : "l'édition française est une oligopole à marge concurentielle" (SNE 2015 : les ressorts de l'économie de la création, p. 16 - 5000 éditeurs possèdent moins de dix titres à leur catalogue alors que les vingt principales sociétés d’édition détiennent un catalogue de plus de 5000 titres ! ") |
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