Bonjour,
Je suis exactement dans la même situation, il s'agit pour nous de vouloir la meilleure version de nos écrits, ce qui est noble.
Je suis actuellement en train de réécrire toute la première partie de mon roman car il ne me plaisait pas assez.
C'est long et des fois énervant mais tellement intéressant !
Bon courage à toi

Salut,
je crois que tout est dans le titre non ?

Est-ce que votre entourage proche ( c'est à dire famille, ami(e)s, collègues, partenaires) sait que vous écrivez, que c'est votre passion ou encore que vous voulez être édité et pourquoi pas vouloir vivre de votre plume et de votre prose ? Si vous ne leur avez pas dit, pourquoi ?

Aussi qu'en pensent ils, sont ils intéressé pas ce que vous faîtes ou est-ce qu'ils en ont juste rien à faire de vous et de votre plume ? Comprennent ils seulement ce qui vous pousse à assoir votre cul sur votre chaise et vos mains sur votre clavier ou trouvent ils que c'est bizarre et inutile ? Vous sentez vous seul(e), pas soutenu dans votre passion qu'est l'écriture ? Enfin comment s'est passé le moment où vous leur avait révélé que vous écriviez et quels ont été leur réaction à chacun.

N'hésitez pas à répondre à des questions que je n'ai pas posé, à raconter votre expérience personnelle et à dire ce que vous ressentez vis à vis de vos proches par rapport à votre écriture ( si vous vous sentez seul(e), frustré, etc), on est pas là pour se moquer mais pour discuter et vous écouter.

Il y a déjà un topic sur ce sujet

https://www.jeunesecrivains.com/t47548-vos-proches-savent-ils-que-vous-ecrivez?highlight=proches

hodobema a écrit:

Il y a déjà un topic sur ce sujet

https://www.jeunesecrivains.com/t47548-vos-proches-savent-ils-que-vous-ecrivez?highlight=proches

Oui je sais, j'ai tout lu mais le dernier message date de 2022 et plein de personnes n'ont donc pas put répondre, aussi d'autres personnes qui avaient partagés sur ce topic peuvent partager l'évolution de la situation de leur côté. Aussi je ne sais pas toi mais j'ai galéré à retrouver le sujet pour dire de quand datait le dernier message. C'est davantage plus pour débattre et écouter les différentes expériences des gens que j'ai crée le topic que pour en ressusciter un mort depuis plus d'un an. Après si un modo tient à mettre à la corbeille le topic je le comprendrais parfaitement.

Bien à toi

Oui, ils sont au courant.

Côté amis, je leur en parle et globalement, je n'ai pas l'impression que ça les intéresse des masses. Je leur ai proposé de leur lire quelques textes/bouts de textes et iels ont écouté, mais spontanément, iels ne cherchent pas à savoir des trucs concernant le fait que j'écrie. La pire réaction que j'ai eu c'est une amie vraiment pas encourageante, mais je commence à avoir l'habitude de ses remarques car elle m'a déjà fait le coup avec autre chose: un court-métrage qui n'était pas encore terminé et elle avait des remarques maladroites et pas très gentilles ni vraiment pertinentes alors que toutes les personnes auxquels j'avais montré le court-métrage fini puis elle-même quand le projet était fini l'avaient trouvé pas mal. Elle juge les projets en cours comme si c'étaient des versions définitives, donc j'évite de lui montrer des trucs en cours de travail maintenant.
Pour l'écriture, elle n'a pas eu d'aperçu du début et m'a donné l'impression d'à peine m'écouter et a fait des remarques décourageantes : "Tu risques de foncer dans le mur, il paraît que l'édition, c'est très compliqué."
Pour le contexte, elle n'a pas de connaissances dans ces domaines.

Côté famille, je ne suis en contact qu'avec ma sœur, mon neveu et ma nièce pour des raisons que je ne détaillerais pas ici, mais c'est là où j'ai le plus de soutiens. Ma sœur me demande régulièrement des nouvelles de mes projets, elle m'encourage. Je pense que ça joue dans le fait que je lui fais assez confiance pour que ce soit la seule personne à qui j'ai montré mon projet en entier. Mon neveu et ma nièce aussi lisent mes textes et font des retours sur leurs impressions. C'est pratique pour moi d'avoir le point de vue d'enfants aussi, car j'écris des textes jeunesse De leurs côtés ils écrivent aussi des petites histoires et ils me les partagent.

《 bizarre et inutile 》  oui !
Ah la solitude du poète...  On ne m’en parle jamais et je n’en parle pas non plus.  D’où l’importance d’avoir JE pour publier quelques textes, échanger et être lu un tant soit peu.

Greums a écrit:

Coucou
A mes proches je leur dis, mais lorsque je fais une soirée ou si je suis invité quelque part, je dis que je suis au chômage.
Parce que quoi qu'il arrive a chaque fois les gents me dévisagent et en ont absolument rien a faire et me disent : "non mais sinon t'as un travail ?"
Alors autant couper court, je dis que je suis au chômage. Et la les réactions sont plus conciliantes et touchées par ta situation et te disent : " Ah mince, mais tu sais le cheval du mari de ma sœur, cousine de l'oncle Albert cherche quelqu'un pour planter des fraises, j'te donne son num si tu veux ?"
En gros j'ai pu voir que je passais moins pour un branleur en disant que je suis chômeur.
Etonnant non ?

Ah moi, c'est l'inverse  Après, je ne suis pas chômeur, je suis handicapé, en invalidité, je ne suis pas en capacité de tenir le rythme et avoir un travail, j'ai pourtant essayé, mais ça a toujours été très destructeur pour ma santé et j'étais en arrêt maladie toutes les 2 semaines. Cependant, cette situation est très mal vue par la plupart des gens, et même le personnel médical/social au service du handicap me mettait beaucoup la pression sur la question du projet professionnel. Depuis que je dis que j'écris un livre, on me dit que c'est très bien comme projet, on ne me voit plus comme le handicapé inutile qui coûte cher à la société et ne fait rien de sa vie et surtout, on me fiche la paix avec cette histoire de projet professionnel. Je ne voyais pas mon projet de livre comme un projet professionnel de mon côté, mais à force de le présenter comme ça, j'ai l'impression que ça le devient. En vrai, je me fiche un peu du côté financier, enfin j'aimerais au moins rembourser les frais que ça me coûtera (je compte faire appel aux services d'une correctrice pro systématiquement même si les ME prennent ça en charge, trois corrections c'est mieux que 1 ou 2), je veux surtout qu'il soit lu. Mais bon, si ça me sert de couverture efficace pour justifier ma vie en ne pouvant pas travailler, je ne m'en prive pas ^^' Par contre les professionnels que je vois régulièrement me demandent souvent des nouvelles sur mon livre, ce qui commence un peu à me mettre la pression pour que ça aboutisse vraiment

J'avais fait un paragraphe pour te répondre Jigzoart mais il ne s'est pas enregistré donc je vais résumer:
- Ne te soucie pas de ce que te disent tes amis si c'est juste pour te déprimer, certains veulent juste te tirer vers le bas et c'est un peu inévitable quand t'as un tant soit peu de relation, je te conseillerais de ne juste pas leur en parler, ton amie n'a pas tort concernant l'édition mais à ce que tu nous as dit, elle n'a jamais eut de projet en rapport avec l'écriture, en bref elle veut juste te tirer vers le bas en se disant que si elle, elle ne peut pas se faire publier, pourquoi toi tu le pourrais, le monde est plein de personne comme ça.
- C'est bien qu'une partie de ta famille te soutienne, ce n'est pas mon cas mais au moins je suis heureux de voir que ce n'est le cas pour tout le monde, s'ils te conseillent, te complimente et sont investis dans ton projet, que demander de plus.

Je suppose que ma famille (ceux avec qui je communique du coup) me soutiennent parce qu'iels ont aussi une fibre artistique. Mon neveu et ma nièce écrivent aussi, et ma sœur, c'est la couture et les œuvres en perles à repasser. C'est peut-être plus facile de s'intéresser à l'art des autres quand on est soit même sensible à l'art.

Mes proches le savent et me soutiennent tous

Mes proches le savent et s'en foutent globalement à l'exception de ma femme. Ils prennent des nouvelles de mon progrès à la limite.

Ma famille étendue ne le sait pas. En même temps, ils n'ont jamais rien connu de ma vie, je n'existe pas pour eux. J'ai passé des repas de famille pendant des heures assis à côté de cousins et cousines qui ne m'ont jamais posé la moindre question sur moi ou ce que je fais. Véridique.

Mes parents le savent. Mes anciens amis le savent. Ils n'en ont strictement rien à foutre, ne s'y intéressent jamais, ne voulaient rien savoir à part si j'étais publié ou non, seule gage d'importance. Parce qu'en vrai, c'est juste un hobby, un truc facile. Eux aussi y arriveraient comme moi, c'est juste qu'ils n'ont pas le temps pour ça, ils ont une vraie vie, de vraies occupations. Bref, vous voyez le genre...

Un seul ami avait lu le tome 1 de ma trilogie Star Wars, en se prenant pour un grand critique littéraire alors qu'il s'y connait si peu, sur le ton de l'impératif et de l'argument d'autorité. Il n'a jamais relevé un seul compliment ou point qu'il a aimé. Je n'exagère pas. Pas. Un. Seul. Tout cela bien sûr dans l'esprit de "m'aider à m'améliorer". Gros lol, on les connait ceux-là...

Ma sœur le sait, la seule a vraiment s'y intéresser et s'impliquer au point de proposer la lecture de certaines de mes nouvelles à ses collègues. Ma première psy le savait, n'en a jamais fait grand cas. Ma seconde psy le sait et me soutien, la première personne dans ma vie à m'avoir dit à haute voix "je crois en vous, vous serez édité un jour". Niais ou mièvre, rien à faire, entendre un truc du genre pour la première fois de ma vie, dans un domaine qui me tient tant à cœur, où j'ai fait d'énormes sacrifices, et suis déterminé comme on voit rarement... Ben ces simples mots prononcés et pensés font sacrément du bien.

Après, je parle surtout en réel, et pas dans des espaces du forum où c'est autre chose. J'ai déjà reçu des mots qui m'ont touché au sujet du moi-écrivain, donc ça fait du bien, mais entendre à haute voix, la personne en face de soi, c'est décuplé comme jamais.

Ils savent. Ça les dépasse globalement. Et en même temps je me sens tellement désarticulée de mes proches, esthétiquement et intellectuellement (pas affectivement), que leur avis éventuel sur ma pratique de l'écriture (ou sur la nature de mes écrits) me dépasserait aussi.

Moi aussi ils savent, mais ils sont plutôt fiers de moi, c'est très confortable pour moi et je leur en suis reconnaissante !