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| Vos proches savent-ils que vous écrivez ? | |
| | Nombre de messages : 2135 Âge : 40 Pensée du jour : Les gens bousculaient trop souvent les silences. Date d'inscription : 16/05/2017 | VelvetRope / Crime et boniment Lun 8 Avr 2019 - 13:18 | |
| Je suis assez d'accord avec Guanaco ; une fois le texte dans les mains d'un proche, il me semble plutôt entendu, même si ça reste tacite, qu'on en attend un retour. Perso, j'aurais tendance à croire q'un silence radio complet équivaut à une gêne et/ou à une réponse négative quant à l'intérêt qu'a suscité le texte. Mais tout le monde est différent et peut-être que parfois, les autres ne disent rien parce qu'ils ne savent pas trop comment aborder la question, et l'auteur en face n'ose pas relancer le sujet en pensant que le bouquin n'a pas plu. C'est peut-être une question de pudeur. Dans ma famille, plus de monde est au courant maintenant qu'à l'époque où j'ai ouvert ce topic, mais je ne confie mes écrits qu'à ma sœur et ma belle-sœur pour des bêta-lectures. Je leur demande clairement d'être impitoyables. Mes frères disent qu'ils ne sont pas prêts à me lire ; je crois que, quelque part, ils ont peur de ce qu'ils pourraient découvrir sur leur petite sœur |
| | Nombre de messages : 78 Âge : 33 Localisation : Vide Pensée du jour : Vide Date d'inscription : 18/08/2017 | Ênième / Pippin le Bref Lun 8 Avr 2019 - 20:48 | |
| Dans l'ensemble, j'ai envie de dire que chacun profite à sa manière des retours sur son écrit :
- positif / négatif - constructif - néantique - hypothétique - ...
J'ai l'impression :
Un aspect esthétique nous renvoie de prime abord à un regard qui juge la valeur sur un ressenti dynamique : soit le lecteur a un ressenti qu'il aime, positif car il lui apporte quelque chose d'agréable, soit ce ressenti est le contraire de l'amour, négatif car il lui apporte quelque chose de désagréable. Le retour est alors un simple degré d'accointance... De fait on en vient à questionner le pourquoi du comment, c'est ainsi qu'un aspect fonctionnel fait son apparition : un retour constructif est, le plus souvent, le détail plus ou moins objectif de ce ressenti. Le lecteur explique en quoi la technique de l'auteur, c'est-à-dire le point spécifique à son travail, fait relief dans l'impression qu'il en perçoit. Le retour est alors la nuance de degrés d'accointances... Une autre manière de réagir, le néant comme mes parents sur mon écrit, cela s'explique aussi, mais là ça devient personnel ! Toujours est-il qu'il n'y a parfois pas à échanger forcément ; sans trop dévoiler donc, mes parents n'étaient pas mes betalecteurs, ils étaient la cible. Des interprétations multiples peuvent découler d'ici mais je m'en tiendrai au quatrième point... L'hypothétique réaction, c'est oui lorsque les proches ne sont, pour ainsi dire, pas prêts à recevoir des mots qu'ils craignent, je crois, de se révéler symptomatiques ; à chacun sa vision, mais quelque part, j'avoue aimer la pudeur que je dégage de mes mots...
Et bien sûr, en dépit du caractère affirmatif de l'énoncé de ma perspective, j'admets en dernier points de liste, tout ce qui pourrait être autre que mes distinctions, et ce malgré et/ou en considération des contradictions que cela pourrait générer avec l'entendement lui-même...
^^
Sinon, je vous trouve bien sympathiques vous, et comme j'ai du mal à manipuler mon ordinateur avec la précision qui ne me couterait pas l'effort de cibler vos pseudos individuels, je vous salue tous d'ici bas de la page, avec toute la sincérité que je vous dois personnellement, merci d'avoir nourri ma réflexion, et au plaisir ! |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Sam 20 Avr 2019 - 13:02 | |
| Bonjour !! Je découvre ce topic et le sujet m'intéresse ... J'avoue, je n'ai pas tout lu ... - Ênième a écrit:
- mes parents n'étaient pas mes betalecteurs, ils étaient la cible.
C'est exactement ce qui fait que mes proches savent TOUS que j'écris ! Mes textes ont souvent été la seule manière de dire les choses surtout pendant mon adolescence. Tant mes colères, mes regrets que mes joies et mes remerciements. J'ai consigné il y a peu les vieux textes qui traînaient sur des feuilles volantes dans un carnet et j'ai retrouvé quantité de textes de poésie écrits pour des proches. Et je ne compte pas les nombreuses lettres. La dernière dispute avec mon paternel lui a valu un pavé de 10 pages manuscrites "rédigées" Bref donc pour le côté exutoire pur tout le monde est au courant depuis mon adolescence si j'écris pas j'explose et en général vaut mieux pas se trouver dans les parages ! Aujourd'hui je suis dans une phase un peu particulière, je commence à accepter que l'écriture soit plus qu'un simple exutoire mais un "travail" dans le sens "spirituel" du terme. Une construction à mener pas seulement des émotions à cracher en une seul jet. Je ne sais pas trop comment l'expliquer mais je sais, je sens, je perçois ... que je n'ai pas le choix ... Que ma "réalisation personnelle" doit passer par l'écriture et que je ne peux plus continuer d'en ignorer les appels. Cette "autorisation" que je me suis donnée m'a permise d'écrire 12000 mots en un peu plus d'un mois. (10 000 sur un début de roman et 2000 pour une nouvelle) Majoritairement mes proches soutiennent ce projet. J'ai la chance d'être mère au foyer et d'avoir du temps. Mon compagnon a pris le relai sur tout le reste depuis que je me suis mise à écrire ce roman. Mon beau-père et ma mère avec qui j'ai partagé très rapidement le premier chapitre se prêtent au jeu de rôle de l'éditeur avec des échanges de mails , des retours correctifs constructifs (tant sur la forme que sur le fond) et des encouragements à poursuivre. Du côté de mon père c'est plus difficile de savoir ce qu'il en pense, il est avare de commentaires mais je sais qu'il a lu les premiers chapitres que je lui ai envoyés et qu'il attend la suite. Il a fait une seule remarque sur un bug dans l'ordre des premiers chapitres (que j'avais deja perçu mais que je ne parvenais pas à harmoniser). Au départ un peu déçue de sa réaction elle m'a finalement permis de résoudre ce problème. En fait je ne peux absolument pas cacher à mes proches ce qui me traverse, que ça soit par l'écriture ou autre. Je n'ai aucun filtre, je ne sais pas cacher, je ne sais pas ne pas dire (cela me pose souvent des problèmes d'ailleurs ...) Et si je vais jusqu'au bout, je n'écris que pour moi et pour eux. Oh bien sur c'est très agréable pour l'égo et encourageant d'avoir une critique positive d'un inconnu ou de quelqu'un de moins proche. Mais plus que tout ce sont ceux que j'aime que je veux toucher, ceux qui me connaissent, ceux qui savent ce que ça représente. Alors oui mes proches savent que j'écris et me lisent. Ma famille, comme mes amis. Si je devais leur cacher cette part de moi, il ne resterai plus grand chose ! Surtout avec la place qu'elle prend en ce moment ! Sans leurs encouragements je crois bien que jamais je n'aurai osé me lancer dans cette aventure |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Sam 20 Avr 2019 - 13:06 | |
| - VelvetRope a écrit:
- Je leur demande clairement d'être impitoyables.
Je vois tout à fait il y a quelques jours, j'envoyais un mail à mon frangin avec en objet : "besoin urgent de ta critique acerbe !" |
| | Nombre de messages : 539 Âge : 125 Localisation : Dans une grotte au sommet de l'Everest Pensée du jour : L'écriture est la peinture de la voix Date d'inscription : 26/12/2015 | TITAN / Gloire de son pair Sam 20 Avr 2019 - 18:02 | |
| Seule ma famille et quelques amis savent que j'écris mais personne, sauf ma mère, n'a lu mon roman. |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Sam 20 Avr 2019 - 18:22 | |
| Ah les mamans !!! Nos soutiens inconditionnels !! (enfin c'est comme ça que je le vis et j'espère pouvoir l'être vis à vis de mes enfants).
Et elle en a pensé quoi ? Ta famille n'est pas curieuse de savoir ce que tu écris ? |
| | Nombre de messages : 539 Âge : 125 Localisation : Dans une grotte au sommet de l'Everest Pensée du jour : L'écriture est la peinture de la voix Date d'inscription : 26/12/2015 | TITAN / Gloire de son pair Sam 20 Avr 2019 - 23:25 | |
| - Lucibellule a écrit:
Et elle en a pensé quoi ? Ta famille n'est pas curieuse de savoir ce que tu écris ? Elle a dit que mon style était de plus en plus fluide et de plus en plus agréable, en gros je progresse. Cependant elle a dit que au niveau de la trame, elle a dit que c'était un peu ambigu. Mais c'est une remarque que je trouve biaisée parce que j'écris du fantastique et elle, elle n'aime pas le fantastique donc voilà. Dans ma famille, mes frères et soeurs ne lisent pas, mon père lit mais plus de la Fantasy du type Games Of Thrones, les Robins Hobbs... Voilà mais le jour où je publierai mon roman (et j'espère qu'il arrivera) il le lira sans doute. |
| | Nombre de messages : 1392 Âge : 52 Pensée du jour : 100HO7+LHO+L100 Date d'inscription : 09/03/2019 | nuit2chine / Tentatrice chauve Dim 21 Avr 2019 - 21:23 | |
| Bonjour
Dans un premier temps, j'ai préféré taire à mes proches cette activité, comme le plaisir de dissimuler un jardin secret. Mais surtout par superstition. J'ignorais si je parviendrai à terminer mon roman, puis lorsque j'en suis venue à bout, j'en ai parlé peu à peu autour de moi. Grand bien m'a pris. C'est ainsi qu'une de mes amies, passionnée de littérature, est devenue ma correctrice et son aide m'a permis de l'améliorer, tellement que j'ai décidé de le proposer aux maisons d'édition. |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mar 23 Avr 2019 - 0:33 | |
| Je rapporte mon petit caillou à l'édifice, même si maintenant à 14 pages, on peut avoir un peu fait le tour de la question ! De mon côté, ma famille m'encourage et me pousse à écrire... Et j'ai tendance à freiner des quatre fers. Je trouve qu'ils manquent d'objectivité, et cela fait très longtemps qu'ils n'ont pas pu lire ce que j'écris (depuis la fin des cours de français au lycée, finalement ). J'ai une amie qui a lu quelques-uns de mes textes et m'a donné des critiques vraiment constructives (certaines assez dures, mais il fallait faire passer le message ). A l'heure actuelle, personne ne sait que j'écris. Enfin, c'est un peu présomptueux, puisque le forum compte des milliers de membres, donc vous êtes potentiellement des milliers à savoir que je me suis remise à l'écriture. Mon amie relectrice se doute sûrement de quelque chose, mais quand nos projets ne sont pas assez mûrs, on se les tait généralement, et on respecte le besoin de l'autre de conserver sa part de mystère dans ces moments-là. Il y a des choses plus faciles à entreprendre (ou à échouer) quand on est seul à savoir dans quoi on s'embarque. Cela dit, je ressens totalement cet effet d'intrusion dans l'intimité évoqué par d'autres membres dans les précédents messages : c'est quelque chose qui me touche énormément, surtout dans mes textes les plus... personnels. Je sais que les lecteurs se posent toujours la question de la part autobiographique et de la part fictionnelle dans un roman, ou une nouvelle, et c'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à affronter avec ma famille. Je suis très secrète et pudique sur pas mal d'aspects de ma vie, et me faire lire reviendrait à me balader toute nue, métaphoriquement parlant. Pour l'instant, je n'arrive pas à franchir le pas. Peut-être serait-ce plus facile avec des textes plus "neutres". |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 38 Localisation : Bretagne Pensée du jour : "Le Satan est l'adversaire en nous qui s'oppose au bonheur. Il n'a de pouvoir que celui que nous lui donnons lorsque nous démissionnons devant l'épreuve" A. de Souzenelle Date d'inscription : 11/04/2019 | Lucibellule / Gloire de son pair Mar 23 Avr 2019 - 19:25 | |
| Oui c'est sur cela dépend aussi du type d'écrits. Quand ce sont des récits d'expériences très intimes (ou s'appuyant sur ) il y a forcément des gens avec qui c'est compliqué de le partager ... Et oui je vois tout à fait sur le temps de laisser mûrir les choses ... Il m'a fallut 15 ans ^^ Hâte de lire tes écrits |
| | Nombre de messages : 2135 Âge : 40 Pensée du jour : Les gens bousculaient trop souvent les silences. Date d'inscription : 16/05/2017 | VelvetRope / Crime et boniment Mar 23 Avr 2019 - 20:53 | |
| - Leasaurusrex a écrit:
- Je rapporte mon petit caillou à l'édifice, même si maintenant à 14 pages, on peut avoir un peu fait le tour de la question !
Eh non ! Il y a autant de raisons et de réponses possibles à la question que d'intervenants C'est très intéressant pour ça, d'ailleurs. - Toujours Leasaurusrex a écrit:
- Il y a des choses plus faciles à entreprendre (ou à échouer) quand on est seul à savoir dans quoi on s'embarque.
So true! (et très joliment formulé, aussi) - Citation :
- Je sais que les lecteurs se posent toujours la question de la part autobiographique et de la part fictionnelle dans un roman, ou une nouvelle, et c'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à affronter avec ma famille. Je suis très secrète et pudique sur pas mal d'aspects de ma vie, et me faire lire reviendrait à me balader toute nue, métaphoriquement parlant.
Je comprends très bien ça. C'est pour cette raison que tout le monde dans ma famille ne sait pas que j'écris. Mes frères et sœur, pas de soucis puisqu'on est très proches et ils savent déjà à quel point je peux être torturée ou bizarre. Mes frères ne me lisent pas par choix (ce ne sont pas de grands lecteurs non plus, faut dire, et au-delà d'une page et demi, pour eux c'est déjà un pavé, donc quand je leur dis que mon roman fait 200 pages... ). Ma sœur et ma belle-sœur ont tout lu et attendent d'autres textes. Mes parents, par contre, je n'aborde pas le sujet avec eux. Mon père par pudeur, comme tu dis, et ma mère parce qu'il faudrait déjà que je lui parle tout court, ce que je ne fais pas. Après, plus largement dans la famille, on "sait" que j'aime bien écrire, mais le sujet n'est pas abordé de front. Ça me va, ceci dit. Même si je ne me cache plus comme avant, mon rêve ultime reste de me faire publier dans l'anonymat le plus complet ^^ |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mer 24 Avr 2019 - 12:43 | |
| Lucibellule : Même sans s'appuyer sur des expériences personnelles, la peur c'est aussi que l'autre se dise "mais comment ce truc a bien pu lui passer par la tête ?". Pour le lecteur, la frontière est vraiment floue entre le récit basé sur des faits réels et la fiction totale, mais dans un cas ou dans l'autre, on peut être choqué de ce qu'on lit quand on connaît la personne. Par exemple, si j'écris une scène d'orgie (pour X raison ), et que ma mère est amenée à la lire, ce n'est pas tant le fait de savoir si j'ai vécu ou non une orgie qui va la gêner, mais surtout de savoir comment sa fille peut avoir des idées pareilles. Il y a des choses que je pourrais faire lire sans trop de peine à ma mère, si un jour je décide de sauter le pas, parce que ça reste assez neutre. Mais il y a tous les autres écrits que j'aurais peur de lui faire lire : ceux qui me racontent moi, ceux qui la racontent elle, ceux qui sont tellement partis loin que ça montre une facette de mon imaginaire que je ne suis pas prête à partager avec elle... Bref, ça paraît sacrément coton quand même. Velvet : C'est vrai qu'il y a autant de raisons que d'intervenants, mais je remarque qu'en général, on tourne autour de quelques réactions générales, avec de légères différences et adaptations pour chacun. Comme si on avait plusieurs familles de réaction, et que dans chaque famille, chaque membre possède ses particularités. Mais je te l'accorde, c'était biaisé de dire qu'on avait fait le tour de la question. Concernant la publication sous couvert d'anonymat : mais grave, si je dois être publiée, je réfléchis déjà à mon nom de plume ! - Spoiler:
(Et pour ta maman)
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| | Nombre de messages : 208 Âge : 29 Localisation : Canada Date d'inscription : 05/06/2019 | Lierachan / Autostoppeur galactique Jeu 13 Juin 2019 - 3:12 | |
| Moi ma mère sait que j'écris mais pas quoi. |
| | Nombre de messages : 43 Âge : 25 Date d'inscription : 08/11/2014 | Yemna / Petit chose Ven 14 Juin 2019 - 12:41 | |
| Idem Lierachan, mes parents et soeurs savent que j'écris et me soutiennent (tant que ça ne retentisse pas sur mes études) mais je ne leur montre pas tout. Il y a des choses qu'on préfère garder pour soi, ou montrer à des inconnus qui ne nous jugeront pas ou peu.
Le reste de ma famille n'aura jamais le droit de me lire. Jamais. |
| | Nombre de messages : 394 Âge : 38 Date d'inscription : 01/07/2019 | Audel'ash / Tapage au bout de la nuit Mar 2 Juil 2019 - 17:59 | |
| C'est un topic qui me parle beaucoup car j'ai fait le choix de ne pas en parler à ma famille et mes amis proches. Seuls mon conjoints et quelques connaissances sont au courant. Pourquoi ce choix ? Quand je me suis lancée dans l'écriture de mon roman, je ne savais pas si j'irais au bout, et si j'allais au bout, si je réussirais à le faire publier. En en parlant autour de moi, je trouvais que ça m'engageait trop et que ça m'obligeait à un résultat, ce que je ne voulais surtout pas. Je voulais écrire tranquillement, sans pression, sans question du genre: alors ça en est où ? Alors, ça parle de quoi ? T'as toujours pas fini ? T'as eu des réponses des éditeurs ? etc. Je ne regrette pas du tout ce choix car je suis allée au bout de ma démarche, ce qui aurait été plus compliqué avec un entourage intrusif et donneur de conseils dans tous les sens. Comme ça me semble aussi mal barré pour l'édition, je suis soulagée de ne pas avoir à annoncer mon échec. La fierté, tout ça, tout ça... Bon après, mes proches savent que je bosse sur un projet "secret" (fallait bien que je justifie mon "inactivité") et me harcèlent de questions pour savoir ce que c'est. Pour l'instant je tiens bon |
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