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 retour d'expérience pour auto-édition via Amazon/Kindle Direct Publishing aka KDP

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Je viens de regarder Chicago Requiem sur Amazon et il a l'air de bien se défendre dans les différents classements.
Je suis peut-être indiscret, mais j'aimerais beaucoup savoir à combien de ventes ça correspond et quelle somme ce roman t'a rapporté (uniquement sur Amazon KDP).

 
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Auteur de sonnets a écrit:
J'attends d'avoir mes cent messages pour en faire la publicité sur le forum...

Certes, mais inutile de double poster pour cela. Merci d'éditer tes messages au lieu d'en mettre deux à la suite (bouton en haut à droite).


Dernière édition par Coline le Ven 29 Déc 2017 - 23:14, édité 1 fois
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Auteur de sonnets a écrit:
Je viens de regarder Chicago Requiem sur Amazon et il a l'air de bien se défendre dans les différents classements.
Je suis peut-être indiscret, mais j'aimerais beaucoup savoir à combien de ventes ça correspond et quelle somme ce roman t'a rapporté (uniquement sur Amazon KDP).


Rien. 0 euro pour l'instant vu que je ne suis pas auto-éditee. C'est le suspense quant aux droits d'auteur, au nombre de ventes, etc.
Depuis 6 mois, à part beaucoup de tracas et un contrat qui expire, il ne m'a rapporté que des lecteurs et plusieurs amitiés virtuelles, parfois IRL.


 
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Invité  /  Invité


C'est vraiment gênant de ne pas savoir combien on va toucher...
On comprend l'intérêt qu'il y a à être auto-édité. Il y a beaucoup plus de transparence.
En tout cas, c'est exaltant et on se sen libre !
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


D'où le fait que je glisse vers l'auto-édition.
Les maisons d'édition sont toutefois différentes. J'ai reçu un chèque quand mon dernier album jeunesse est sorti, sa promotion est organisée, je vais faire des salons parce que ma maison d'édition en a contacté plusieurs près de chez moi.
Mais j'ai envie de tester l'auto-édition pour mes romans. On verra bien. Au pire, on conserve nos droits. Wink
 
David Raymond
   
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David Raymond  /  Barge de Radetzky


Le principe de l'autoédition demande beaucoup d'investissement de la part de l'auteur, et je peux le remarquer chaque jour. Je pense que la clé est de ne pas être gourmand.
Par contre, effectivement, passer par la case des réseaux sociaux devient une nécessité...
 
Billentête
   
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Billentête  /  Tycho l'homoncule


Pour les jeunes qui ont beaucoup de temps à consacrer à la promotion de leurs ouvrages, l'auto édition me parait vraiment fantastique. Mais pour quelqu'un d'actif avec des enfants, ca me parait vraiment très contraignant. J'ai déjà du mal à trouver le temps d'écrire, alors si je dois écumer les blogs pour essayer de faire parler de mon livre, autant le distribuer gratuitement à la fête de mon village une fois par an.

J'ai décidé de me tourner vers les grosses ME en croisant les doigts pour que ca fonctionne et en optimisant un maximum mes chances. Advienne que pourra.

Comme dit plus haut, toutes les solutions ont leur audience.
 
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MaddyForeigner a écrit:
D'où le fait que je glisse vers l'auto-édition.
Les maisons d'édition sont toutefois différentes. J'ai reçu un chèque quand mon dernier album jeunesse est sorti, sa promotion est organisée, je vais faire des salons parce que ma maison d'édition en a contacté plusieurs près de chez moi.
Mais j'ai envie de tester l'auto-édition pour mes romans. On verra bien. Au pire, on conserve nos droits. Wink

Ce qui est sûr, c'est que c'est une expérience à tenter. On n'y est pas moins visible que dans l'édition traditionnelle (où il n'y a quasiment aucune chance de vendre plus d'une centaine d'exemplaires...), et au moins, on ne risque pas de tomber sur des éditeurs désagréables !
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Heu... absolument pas d'accord pour la centaine d'exemplaires.
Mais je pense que je ne partage pas votre vision.
Perso entre les ME et l'auto édition, mon cœur me balance pas...
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
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Auteur de sonnets a écrit:


Ce qui est sûr, c'est que c'est une expérience à tenter. On n'y est pas moins visible que dans l'édition traditionnelle (où il n'y a quasiment aucune chance de vendre plus d'une centaine d'exemplaires...)

Je rejoins Florence : ceci est tout à fait inexact même pour un auteur inconnu. Mais c'est ce que certains autopubliés aiment à se persuader. Wink

Il y a certes des petites maisons qui peinent à rendre visibles leurs auteurs, mais je ne vois pas ce qui te permet de faire une telle généralisation. Il y a aussi beaucoup de maisons bien diffusées.
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Mon coeur ne balançait pas non plus. Je n'ai jusqu'alors jamais voulu m'auto-éditer. Maintenant, forcément, tout a changé. Je ne sais pas si ça sera un bien ou un mal, mais je sais que c'est ce que mon coeur ou ma raison me dicte en cet instant précis. Un besoin de liberté et de rebondir au plus vite.
Je comprends qu'on nuance les propos d'Auteur de sonnets (oui, dans l'édition traditionnelle, on vend souvent plus de cent exemplaires). Mais je nuance aussi :
Citation :
Pour les jeunes qui ont beaucoup de temps à consacrer à la promotion de leurs ouvrages, l'auto édition me parait vraiment fantastique. Mais pour quelqu'un d'actif avec des enfants, ca me parait vraiment très contraignant. J'ai déjà du mal à trouver le temps d'écrire, alors si je dois écumer les blogs pour essayer de faire parler de mon livre, autant le distribuer gratuitement à la fête de mon village une fois par an.
Je suis quelqu'un d'actif avec des enfants, et l'auto-édition ne me semble plus si contraignante que ça après l'année que je viens de passer. Je pense qu'il me faudra un certain temps avant de signer un contrat. Ce serait un peu comme de demander à un accidenté de la route de reprendre le volant. J'aime toujours autant écrire. Du coup, il ne me reste pas 36 solutions.
 
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Invité  /  Invité


Ce qui me gêne beaucoup dans l'édition aujourd'hui, outre le fait qu'on ne gagne qu'un pourcentage ridicule des livres vendus, c'est la nécessité pour l'auteur de faire des dédicaces, de participer à des salons et de devoir parfois discuter avec son éditeur du contenu de ses œuvres.
Écrivain, c'est un métier solitaire : je ne vois pas pourquoi on devrait se complaire dans des réunions et des discussions à n'en plus finir. Imaginez ne serait-ce qu'une seconde Flaubert ou Victor Hugo passant leur journée à faire des dédicaces !

L'auto-édition vous redonne la liberté et le statut qu'avaient ces grand auteurs.
 
MaddyForeigner
   
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J'aime bien les dédicaces, mais finalement, je vais pouvoir en faire même si je passe à l'auto-édition.

 
Florence_C
   
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Auteur de sonnets a écrit:
Ce qui me gêne beaucoup dans l'édition aujourd'hui, outre le fait qu'on ne gagne qu'un pourcentage ridicule des livres vendus, c'est la nécessité pour l'auteur de faire des dédicaces, de participer à des salons et de devoir parfois discuter avec son éditeur du contenu de ses œuvres.
Écrivain, c'est un métier solitaire : je ne vois pas pourquoi on devrait se complaire dans des réunions et des discussions à n'en plus finir. Imaginez ne serait-ce qu'une seconde Flaubert ou Victor Hugo passant leur journée à faire des dédicaces !

Pardon, mais j'ai ri.  :mrgreen:

Tu as une vision assez biaisée de l'édition. Je t'encourage à discuter avec des auteurs appartenant à différentes maisons pour te faire une idée de la réalité, car il y autant de manières de faire qu'il y a d'éditeurs.

Quand tu parles de "discuter du contenu avec son éditeur", je suppose (?) que tu parles du travail éditorial. Celui-ci vise à améliorer le texte et est généralement constructif. Perso, j'apprécie vraiment ces échanges.

Quant aux dédicaces, libre à toi d'accepter ou non. Je trouve ces moments forts sympathiques.

Et pour le pourcentage, c'est vrai qu'il est peu élevé. Maintenant, un bon éditeur assume les frais d'editing, de correction, de création de la couverture et de la maquette, de la promotion, la diffusion, la distribution, la présence en salon, etc.
Et un bon éditeur te propose aussi une avance sur droits.

Quant à ça : L'auto-édition vous redonne la liberté et le statut qu'avaient ces grand auteurs.
Heu... on trouve énormément de bouses en auto-édition, car beaucoup d'auteurs estiment qu'ils peuvent faire l'impasse sur les corrections professionnelles. Et qu'ils sont capables de se fabriquer une couverture tout seuls sur Createspace.
Le résultat est bien souvent fort peu heureux.


Dernière édition par Florence_C le Sam 30 Déc 2017 - 14:37, édité 1 fois
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
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Auteur de sonnets, encore une fois, je suis tout à fait d'accord avec Florence : tu sembles avoir une vision très caricaturale du monde de l'édition. Je suis éditée chez des éditeurs depuis 3 ans et je n'ai jamais été obligée de faire des dédicaces ou des salons ni eu de conversations "à n'en plus finir", comme tu dis. scratch J'ai eu des échanges stimulants, enthousiasmants qui m'ont permis de m'améliorer et d'améliorer ma façon d'écrire. Es-tu si sûr de toi que tu n'aies pas besoin d'un regard affûté et expert pour te dire si ton texte n'est pas parfois incohérent, redondant, faible, etc. ?

Parce que le métier d'écrivain est solitaire, il est justement salutaire de voir des gens : des lecteurs mais aussi des libraires, des bibliothécaires et des auteurs qui connaissent très bien le secteur de l'édition et qui pourront te guider, et bien sûr te promouvoir.

Je n'ai jamais été contrainte à faire des salons, mais cela me manquerait beaucoup de ne plus en faire. La rencontre avec les lecteurs et les auteurs est très stimulante, à mon sens.

A te lire, en fait, on a l'impression que tu choisis l'autoédition par peur de ce qui caractérise le monde de l'édition traditionnelle (le travail avec un éditeur, la promotion en librairie, en salon, etc). Alors que, tu sembles l'ignorer visiblement, ce sont ces éléments là (un texte bien fini, une couverture qui claque, puis des contacts de plus en plus nombreux avec les libraires) qui vont faire qu'un roman va être vendu à plusieurs centaines voire milliers d'exemplaires.
Mais si tu ne veux voir personne, que tu n'es pas prêt à parler et à défendre tes œuvres un minimum avec tes éventuels lecteurs et ceux qui seraient à même de te faire une place dans le monde de l'édition, je ne vois pas comment tu envisages de vendre ton livre.

Puis enfin, j'aurais du mal à parler au nom de Flaubert et Hugo. Ils auraient peut-être adoré passer des journées à faire des dédicaces. J'ai vu pas mal d'auteurs connus voire très connus en salon. Je peux te dire que quand la foule est là, ils ne boudent pas leur plaisir.


Dernière édition par Coline le Sam 30 Déc 2017 - 14:44, édité 1 fois
 

 retour d'expérience pour auto-édition via Amazon/Kindle Direct Publishing aka KDP

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