Le terme " low cost " est quand même très connoté.
Dire à des personnes heureuses d'avoir vu leur manuscrit choisi, qu'elles sont désormais dans une maison d'édition " bas de gamme " a de quoi heurter légèrement.
Si demain on me dit que je suis une prof " low cost ", je le vivrais plutôt mal...

Après tu nous donnes ton ressenti, et c'est également pour ça qu'on vient ici. C'est utilise de savoir qu'il faut garder les yeux bien ouverts pour ne pas se laisser avoir sous prétexte qu'on déborde de reconnaissance à l'idée de voir notre travail publié.

Je ne suis pas naïve, je vois bien que tout n'est pas rose chez eux. Au delà de la communication, ce qui me dérange au plus haut point, c'est l'absence de travail éditorial. Pour moi c'est vraiment problématique.
De même, j'aurais bien aimé qu'on me dise qu'on avait aimé mon bouquin... Les trois autres ME qui voulaient me signer me l'ont dit, pas eux.
Bref, un agent a dit à une autrice de la maison que cette ME savait dénicher de bons auteurs, qu'ils avaient du flair, mais qu'il étaient incapables de les garder dans leur " cheptel ", faute de vraie communication.
Effectivement, cette ME n'est peut-être qu'une première marche.

Pour moi aussi c'est clos Je précise juste que "acerbe" ne s'appliquait pas à toi, Ahava-Brumes, c'était une référence. Si je dis que Untel me fait penser à un kangourou, ça ne veut pas dire qu'il est un kangourou !

LaurieAntoine a écrit:

Le terme " low cost " est quand même très connoté.
Dire à des personnes heureuses d'avoir vu leur manuscrit choisi, qu'elles sont désormais dans une maison d'édition " bas de gamme " a de quoi heurter légèrement.
Si demain on me dit que je suis une prof " low cost ", je le vivrais plutôt mal...

Après tu nous donnes ton ressenti, et c'est également pour ça qu'on vient ici. C'est utilise de savoir qu'il faut garder les yeux bien ouverts pour ne pas se laisser avoir sous prétexte qu'on déborde de reconnaissance à l'idée de voir notre travail publié.

Je ne suis pas naïve, je vois bien que tout n'est pas rose chez eux. Au delà de la communication, ce qui me dérange au plus haut point, c'est l'absence de travail éditorial. Pour moi c'est vraiment problématique.
De même, j'aurais bien aimé qu'on me dise qu'on avait aimé mon bouquin... Les trois autres ME qui voulaient me signer me l'ont dit, pas eux.
Bref, un agent a dit à une autrice de la maison que cette ME savait dénicher de bons auteurs, qu'ils avaient du flair, mais qu'il étaient incapables de les garder dans leur " cheptel ", faute de vraie communication.
Effectivement, cette ME n'est peut-être qu'une première marche.

Mon appréciation porte uniquement sur la structure éditoriale, certainement pas sur les auteurs.
Il y a des textes très bons chez City et des médiocres dans de plus grosses structures. Un texte est choisi en vertu de son adaptabilité à une ligne éditoriale, un catalogue, un calendrier de sorties. Y'a tout un écosystème autour, et nous, on essaie péniblement de tirer notre épingle du jeu.

City est relativement plus accessible que ses homologues, pas parce qu'ils prennent tout et n'importe quoi, mais parce qu'ils publient énormément, ont une ligne éditoriale très codée et facile à identifier, et parce que les auteurs maison partent dès qu'ils trouvent mieux ailleurs (à cause notamment de leurs choix économiques qui sont peut-être à leur avantage, mais pas forcément à l'avantage de l'auteur), provoquant fatalement un trou d'air.

Je ne voulais surtout pas te sapper le moral. Si ton texte a été pris c'est qu'il est publiable et pro.

J'ai vendu 3500 exemplaires (tous formats confondus) de ma saga chez City, donc malgré mes réserves entre autres sur la couv (qui est affreuse), je considère qu'ils ont rempli leur part du marché.