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 Lettre Gallimard

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henri_b
   
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henri_b  /  Barge de Radetzky


Je pense que le plus important c'est de "taper" des éditeurs qui correspondent au sujet, format, etc. du texte. Premier roman, Gallimard, calcul ou autre, ça passe après. Après tout, on verra bien; j'en tirerai forcément quelque chose. Mon avis.
http://www.henriblum.com
 
aurelien_dhaussy_auteur
   
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aurelien_dhaussy_auteur  /  Magicien d'Oz


" Malgré des qualités évidentes blablabla... correspond pas à notre ligne éditoriale blablabla... nous vous souhaitons tout le succès possible blablabla... "
Perso je préférerais qu'on me dise objectivement (ou même subjectivement) " c'est de la merde parce que..."
En effet, même si je passe mon temps à me remettre en question, c'est compliqué d'évoluer quand on ne reçoit pas de critique.
Maintenant j'imagine bien le nombre fou de manuscrits qu'ils reçoivent, dont au moins la moitié sont tout juste bon à allumer la cheminée... mais bon dans les rares cas ou on s'approche du truc potentiellement publiable, ce serait bien de savoir ce qu'il a manqué...
 
Leah-B
   
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes



Sauf que c'est pas le boulot des ME :/

Si elles devaient commencer à rendre des fiches de lectures pour chaque manuscrit qu'elles reçoivent, elle ne s'en sortiraient pas. Et là où toi tu sembles prêt à entendre une critique (c'est top !), il y a aussi des auteurs qui peuvent se froisser et décider de ne plus acheter dans la ME. Ce serait dommage.

Un refus-type, c'est un bon compromis.

Peut-être se tourner vers la bêta-lecture ? Il y a pas mal d'auteurs qui en proposent, avec différents niveaux de tarifs/professionnalisme.
 
Tengaar
   
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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Tengaar  /  (de Dunkerque)


Sinon, y'a toujours l'option Dilettante pour obtenir un "avis objectif" Laughing
 
Leah-B
   
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Très peu pour moi ^^'


 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


AURELIEN a écrit:
Perso je préférerais qu'on me dise objectivement (ou même subjectivement) " c'est de la merde parce que..."

En effet, même si je passe mon temps à me remettre en question, c'est compliqué d'évoluer quand on ne reçoit pas de critique.

Non. Il y a beaucoup de livres "publiables" qui sont de la mer** sur le plan strictement littéraire, j'entends par là qu'un vrai prof. de lettres (je parle des universitaires, la plupart... ) n'y trouverait aucun intérêt. 
Même en essayant de lire... 

Donc : ce n'est sûrement pas à une ME de te dire si tu écris bien ou pas.

Au passage : j'ai lu avec, au début, un grand intérêt, "La vengeance m'appartient" : autant, en format court, ce style serait parfait... autant, sur plus de 200 pages, ça devient lourd, répétitif, pour ne pas dire inapproprié par moments, avec une surabondance voulue d'adjectifs, dans lesquels le lecteur finit par se noyer.

Sans compter l'histoire : qui laisse le lecteur sur sa faim, le dénouement n'étant pas là... 

Comment une ME qui publie des livres avec de tels "défauts" (voulus ou pas, on s'en tape !) serait-elle à même de te dire si ce que tu écris est bon ou pas ?!

PAR CONTRE : on est dans la logique que je soulevais dans "la plainte du jour" et "pourquoi écrivez-vous ?" : soit tu écris quelque chose qui est plus ou moins attendu par telle ou telle ME, qui pense que c'est ce qui est plus ou moins attendu par le lectorat (le but, c'est de vendre, pas de faire de la littérature !) ; 

soit, ce n'est pas le cas, et en effet, ce que tu leur as envoyé "'n'entre pas dans leur ligne éditoriale".

TENGAAR a écrit:
Sinon, y'a toujours l'option Dilettante pour obtenir un "avis objectif" Lettre Gallimard - Page 3 Icon_lol

 Lettre Gallimard - Page 3 1f605  Lettre Gallimard - Page 3 1f606  Lettre Gallimard - Page 3 1f606  Lettre Gallimard - Page 3 1f606 

Tu vas rire, mais en même temps, ça m'a remise en question. 

Et puis, dans l'intervalle, on se dirige de plus en plus vers des choses du type un peu violent, hein (Karine Giebel, par exemple...  Wink ) : donc, j'aurais peut-être dû garder ma plume "doloriste" (pour les citer !!).
 
meganefan
   
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aurelien_dhaussy_auteur a écrit:
" Malgré des qualités évidentes blablabla... correspond pas à notre ligne éditoriale blablabla... nous vous souhaitons tout le succès possible blablabla... "
Perso je préférerais qu'on me dise objectivement (ou même subjectivement) " c'est de la merde parce que..."
En effet, même si je passe mon temps à me remettre en question, c'est compliqué d'évoluer quand on ne reçoit pas de critique.
Maintenant j'imagine bien le nombre fou de manuscrits qu'ils reçoivent, dont au moins la moitié sont tout juste bon à allumer la cheminée... mais bon dans les rares cas ou on s'approche du truc potentiellement publiable, ce serait bien de savoir ce qu'il a manqué...
Un auteur doit faire lire son manuscrit à des bêtas lecteurs avant de l'envoyer à une ME. Ce sont ces bêtas lecteurs qui pourront te donner leur ressenti sur tes écrits et te faire des critiques. Les ME n'ont pas à t'en faire. Ce n'est pas leur job. Quelques unes le font, mais elles vont juste te dire ce qui ne convient pas par rapport à LEURS critères de sélection, mais ces critères changent d'une ME à l'autre.
 
aurelien_dhaussy_auteur
   
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aurelien_dhaussy_auteur  /  Magicien d'Oz


meganefan a écrit:
aurelien_dhaussy_auteur a écrit:
" Malgré des qualités évidentes blablabla... correspond pas à notre ligne éditoriale blablabla... nous vous souhaitons tout le succès possible blablabla... "
Perso je préférerais qu'on me dise objectivement (ou même subjectivement) " c'est de la merde parce que..."
En effet, même si je passe mon temps à me remettre en question, c'est compliqué d'évoluer quand on ne reçoit pas de critique.
Maintenant j'imagine bien le nombre fou de manuscrits qu'ils reçoivent, dont au moins la moitié sont tout juste bon à allumer la cheminée... mais bon dans les rares cas ou on s'approche du truc potentiellement publiable, ce serait bien de savoir ce qu'il a manqué...
Un auteur doit faire lire son manuscrit à des bêtas lecteurs avant de l'envoyer à une ME. Ce sont ces bêtas lecteurs qui pourront te donner leur ressenti sur tes écrits et te faire des critiques. Les ME n'ont pas à t'en faire. Ce n'est pas leur job. Quelques unes le font, mais elles vont juste te dire ce qui ne convient pas par rapport à LEURS critères de sélection, mais ces critères changent d'une ME à l'autre.

Alors j'ai fait intervenir 6 bêta lecteurs, et presque autant de "corrections" (ou plutôt affinement).
Le sujet de mon dernier ouvrage est engagé (syndrome de stress post-traumatique) et selon moi d'utilité publique. Et quand je vois Flammarion publier un mec (fils de?) qui raconte comme il est traumatisé par sa chute de cheveux, et me répond derrière que mon récit ne correspond à ses standards, bas oui j'aimerais un minimum d'explications...
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


AURELIEN a écrit:
Et quand je vois Flammarion publier un mec (fils de?) qui raconte comme il est traumatisé par sa chute de cheveux, et me répond derrière que mon récit ne correspond à ses standards, bas oui j'aimerais un minimum d'explications...

En fait, l'explication, tu l'as dans ta phrase. Wink
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Les ME ne donnent pas de retours personnalisés parce que c'est la porte ouverte aux contestations.

Déjà, ça leur prendrait un temps fou de devoir rédiger une fiche perso pour chaque manuscrit qui ne va, factuellement, pas leur rapporter d'argent (puisqu'ils ne vont pas l'éditer) ; et ils n'ont pas de budget pour ça (un salaire à temps plein pour rien, donc)...
Ensuite, chaque auteur qui reçoit un message un tant soit peu personnalisé va s'engouffrer dans la brèche ; ne prétendez pas le contraire, y'a des dizaines d'exemples sur ce seul forum.
"j'ai envoyé une liste de questions à telle ME"
"pensez-vous que je peux re-soumettre mon manuscrit depuis que j'ai modifié telle partie"
"tel éditeur m'a donné une réponse en disant que tel truc était trop faible, alors après correction j'ai relancé pour voir ce qu'ils en disaient et je suis hyper déçu qu'ils aient refusé mon manuscrit en disant qu'ils l'ont déjà lu, à quoi bon me demander de faire des modifs si c"est pour m'envoyer balader ?"

Une lettre détaillée, c'est un·e écrivain·e qui voit une ouverture et qui va revenir à la charge, comme s'iel avait reçu une invitation.
Alors que les ME ont déjà beaucoup à faire avec les manuscrits qu'elles comptent éditer.

Le comité de lecture, c'est trois piles :
- OK (facile à gérer. Contrat --> édition)
- NON (facile à gérer= the end.)
- PEUT-ÊTRE. Et là, c'est compliqué. Est-ce qu'on met un·e éditeurice sur le dossier pour tenter d'améliorer le manuscrit avec l'auteurice... Combien de temps ça va prendre, est-ce que le résultat sera à la hauteur du temps investi... C'est un pari.  Et si finalement l'auteurice était un·e farce et refusait de modifier ce qu'on lui demande / faisait s'étirer les délais sans fin / modifiait le truc n'importe comment et n'aboutissait jamais au résultat escompté ?... Est-ce qu'on prend ou non ce risque ?

Bref, les OK et les PEUT-ËTRE occupent le temps et le budget de la ME.
Les NON, non.

C'est un peu vexant, mais malheureusement, c'est comme ça.
Ils ne te diront pas comment passer de NON à PEUT-ËTRE, il va falloir le découvrir par toi-même.

La seule ME à ma connaissance qui donne tjs des réponses argumentées, c'est Bayard Presse. Franchement, j'admire qu'ils le fassent !!!


Dernière édition par elopez7228 le Mer 2 Mar 2022 - 16:10, édité 1 fois
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
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Excellente explication d'ELOPEZ !

Les petites ME le font souvent, de détailler le motif du refus, mais pas toutes et pas toujours. 

Concernant les "non" : il arrive quand même que des auteurs demandent : "Et si je retravaille... etc... ?" et que ce soit un "oui", après manuscrit retravaillé, mais c'est rare, et c'est un pari, je pense (le risque étant de retravailler son manuscrit pour obtenir un second "non"). 

En même temps, il est à noter qu'un "oui" est rarement motivé. Or, c'est intéressant de savoir ce qui a plu dans le manuscrit. 

Le problème du "non" est qu'on l'interprète ainsi : c'est si pourri que la ME ne veut pas me le  dire en face. 

Or, c'est une interprétation erronée, sans compter qu'en plus, "publiable" ou "non publiable" ne signifie pas "ultra-bien" ou "super-pourri". 

Mais plutôt : c'est ce que la ME attend car c'est ce que le lectorat attend (enfin, la ME évalue que le lectorat attend cela...) ; ou l'inverse (c'est ultra-bien écrit, mais nous, ME "Y", estimons que ce n'est pas ce que le lectorat attend, ou que ce n'est pas ce que nous, nous souhaitons proposer à notre lectorat).

Evidemment, entre les deux, il y a les manuscrits dits "pourris" = bourrés de fautes, sans histoire, sans construction, etc, etc...
 
Alicia_M
   
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Alicia_M  /  Autostoppeur galactique


Les Editions Humanis développent bien les réponses de elopez7228 et Plumerose dans cet article. Il faut apprendre à se blinder, quel que soit le degré d'importance de notre manuscrit !
 
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Merci pour le lien, ALICIA, et je cite : 

"Voici plusieurs évidences qu’il est sans doute bon de rappeler :

  • L’éditeur gagne sa vie en vendant des livres.

  • Plus il vend de livres, plus il gagne d’argent.


  • Pour un éditeur, un livre est donc avant tout un « produit » (ce qui ne l’empêche pas d’être aussi, éventuellement, une œuvre d’art, mais c’est une autre question)."



Voilà, c'est ce que j'ai essayé d'expliquer au mieux plus haut, et c'est important de l'avoir à l'esprit. Wink 
 
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Alicia_M a écrit:
Les Editions Humanis développent bien les réponses de elopez7228 et Plumerose dans cet article. Il faut apprendre à se blinder, quel que soit le degré d'importance de notre manuscrit !

J'avais totalement lu cet article, en fait !!!
Citation :

-Les mauvais, qu’on identifie presque immédiatement.
-Les très bons, qui nous attrapent, nous étonnent ou nous séduisent dès la première page.
-Les moyens, dont on ne sait pas quoi faire.
Le sort des très bons (extrêmement rares) et des mauvais (extrêmement fréquents) se décide en quelques minutes. Les « moyens » demandent beaucoup plus de temps et de réflexion. Peut-on « sauver » ce texte, et à quel prix ? est la question à laquelle il faut tenter de répondre.
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 

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