Comme ma collègue chroniqueuse a déjà posté un avis sur le blog concernant cette lecture, je noterai mon avis juste ici et sur mon blog perso/FB. Un roman très agréable à découvrir :
Couverture : déjà vue chez un autre éditeur, c’est dommage. De plus, elle ne met pas en avant le fait que l’héroïne n’est pas une héroïne taille mannequin. Ça aurait été à mon sens un plus, mais certainement pas assez vendeur pour l’éditeur.
4e de couverture : intéressante. On sait vers quoi se dirige Elsa avec les sens, mais c’est si vaste en même temps que cela en devient très intriguant.
Roman : à nouveau, en une demi-page Florence arrive à dépeindre un personnage, son vécu, sa profession, sans en donner l’impression. Des phrases courtes et efficaces augmentent l’impact des mots, on imagine aisément les scènes, la tension.
Vu le prix de la rencontre, je comprends aisément sa rapide acceptation du marché indécent proposé. On ne reste pas indifférent à la situation qu’Elsa vit, et c’est hyper irritant qu’Adam sache tout d’avance et veuille mettre son grain de sel partout. Un partout, balle au centre.
Point positif :
La lecture se fait d’une traite, on se laisse aisément emporter par leur histoire. Il y a quelques situations qui apportent du piment au récit, des situations cocasses, mais Elsa ne perd jamais pied. Le cours sur les parfums est très intéressant, j’en « écouterais » bien un peu plus.
À partir de la page 200 j’ai vraiment adoré les nombreuses petites situations ou phrases qui sortent l’histoire de son contexte bien rodé. Peut-être que je me sens plus proche d’eux. Arrivé au goût et à la dégustation, un réel lien se crée entre les personnages, ainsi qu’entre le roman et le lecteur.
Le duo Marion/Elsa fonctionne bien, tout comme le duo Adam/ maître Varnier. (J’en aurai presque voulu plus avec les personnages secondaires.)
Point négatif en mode pinaillage :
Dans cette histoire, il y a un gros focus sur les deux héros et les autres personnages ne font que de petits passages, même réguliers dans l’histoire. Peu de choses se construisent pour eux, mais ce n’est pas dérangeant dans la lecture, car les deux personnages principaux prennent aisément toute la place sans jamais lasser. Mais cela ne m’aurait pas dérangé de suivre d’autres situations.
Après les deux sens (vue, odorat), je n’ai pas l’impression qu’Adam fait tout cela pour s’en lasser. Il ne respire pas plus que nécessaire pour arriver à s’en dégoûter, ne donne pas l’impression de le chercher en tout cas. Il se sustente, se fait plaisir. OK, il veut la voir pour couper le lien, mais ça ne se ressent pas assez, le plaisir est mis en avant plus que l’envie d’en finir.
Parfois je n’ai pas ressenti les sentiments décrits et je me demande si ce n’est pas parce que ça allait très vite par moment.
Bilan : Je ne pensais pas un jour lire un roman centré que sur la tentation, le sexe. C’est une histoire qui avance tout en douceur, un désir de ne pas faire souffrir, un attachement progressif. Il est aisé de se plonger au cœur du récit et vivre les 5 sens en leur compagnie. Joli moment de chair et de plaisir avec le dernier sens. Une fin vraiment sympathique aussi. J’ai retrouvé avec plaisir la touche d’humour de Florence, ainsi que son dragon Gobe-mouche qui fait un passage régulier dans ses récits.
Une lecture que je conseille pour passer un agréable moment.
(Un mini interview est rajouté à l'article sur mon blog.
Florence, je rajouterai prochainement un avis-résumé sur Fnac et Amazon
)