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Rien... J'avoue que je suis réfractaire aux maisons du type "Edilivre"...
Et parfois, quand son manuscrit a été refusé partout, il faut se poser les bonnes questions plutôt que vouloir impérativement qu'il paraisse...
Quant aux remarques sur les corrections éditoriales... Elles sont pour moi indispensable.
Bonne chance dans votre projet.

Pour communiquer de façon rassurante sur ta maison, il faudrait vraiment que tu fasses gaffe à l'orthographe/grammaire. Un éditeur qui fait 3 grosses fautes sur sa première phrase, je tourne les talons, sans chercher plus loin.

Et puis, a minima, investir dans un correcteur pro pour les manuscrits, parce qu'une prof de français bénévole, c'est très bien, mais correcteur, c'est un métier à part entière.

Citation :

Tout part d'un constat : éditer un livre coûte cher. Vous-même  avez dû regarder à droite et gauche les prix. Le résultat est là, il faut débourser une grosse somme et bien souvent les maisons d'édition ne lisent pas tous les manuscrits. Malheureusement beaucoup de bons manuscrits vont à la poubelle car ils n'ont pas le temps de pouvoir lire 1000 ou 2000 manuscrits par an voir plus, ou alors ça termine à la poubelle sans trop de raison. D'ailleurs il faut parfois un " coup de pouce " de quelqu'un qu'on connait qui est en lien avec la maison d'édition pour être certains à 100% d'être lu. Suite à ça si vous avez la chance d'être pris  il arrive que la maison d'édition vous demande de l'argent. Pour payer le correcteur qui va regarder votre orthographe, votre syntaxe, etc.

Ensuite il existe aussi des maisons qui demandent d'avancer un peu d'argent pour assurer la distribution au début de votre livre. Je ne sais pas si vous avez vu le tarif des correcteurs sur internet, mais ça donne froid dans le dos.

Tout cela est un peu un ramassis de lieux communs, si je peux me permettre.  Et un mélange d'informations assez confuses.

1. On ne débourse une grosse somme que si on choisit un compte d'auteur, ce qui n'est pas recommandé. C'est à l'auteur de faire des recherches en amont sur les maisons d'édition pour savoir à qui envoyer ou non.

2. Un compte d'éditeur ne te fera rien payer. Par contre, l'éditeur prend un risque, il fait un travail approfondi sur le manuscrit, donc évidemment qu'il trie.

3. 90 % des manuscrits reçus par les éditeurs sont impubliables. Le fond, la forme, rien ne va. Donc dire que l'éditeur ne lit pas le millier de manuscrits qu'il reçoit, ça ne veut rien dire. Il n'y a pas besoin de lire l'intégralité d'un manuscrit pour savoir qu'il est mauvais. Une demi-page suffit.

4. Un bon manuscrit (une bonne histoire, cohérente, soignée, sur le fond comme sur la forme) a toutes les chances de trouver un éditeur à compte d'éditeur. Il faut souvent de la patience, de la persévérance, ça ne sera sans doute pas un grand éditeur pour un premier roman, mais c'est possible.

5. Si on reçoit des dizaines de refus, a fortiori si ce ne sont que des lettres-types, il est plus pertinent de se remettre en cause que de remettre en cause les éditeurs : c'est sûrement que le manuscrit n'est pas aussi génial qu'on le croyait (et ce, même si nos proches pensent que l'on est le prochain Victor Hugo, la future J. K. Rowling).

6. Les correcteurs, comme tout le monde, ont le droit à un salaire décent. Ramène leurs tarifs à un salaire horaire et tu verras si ce chiffre te fait rêver. J'en doute. Voilà ce qui devrait te donner froid dans le dos : la précarité des correcteurs.

Il est peut-être souhaitable, avant de se lancer dans le métier éditorial, de connaître un peu le domaine. J'dis ça...

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J'ai ajouté quelques remarques à mon précédent message.

Citation :

Un correcteur coute énormément cher ! Beaucoup de français n'ont pas les moyens et c'est dommage de s'arrêter à ça.

Le correcteur n'est pas le luxe que tu crois. Le risque là, c'est que beaucoup de lecteurs s'arrêtent à ça... Et là, tout le monde est perdant.

GEANT

J ADORE

C EST COOL DE FAIRE CA

Pour en terminer (pour moi), tu ne proposes pas une maison d'éditions.
Tu te places en prestataire de service. Tes clients sont les auteurs (et visiblement les auteurs désespérés), pas les lecteurs.
Parce que publier des textes sans le passage d'un correcteur, d'un graphiste (ou de quelqu'un qui se débrouille avec la création de couverture), d'un système de diffusion, ce n'est pas faire un boulot d'éditeur.

Et le peu que tu proposes, chacun est capable de se l'offrir en pure auto-édition kindle.

Et pour parler de gains, encore faut-il que le livre se vende. (On dit d'ailleurs qu'un écrivain peut être heureux de vendre 300 exemplaires de son premier roman... )

Quant à ce que tu dis par rapport au nombre d'auteurs connus qui ont été refusés ou ceux qui gagnent des milliers d'euros en s'auto-publiant... eh bien, sur la masse, pas tant que ça.

Bon nombre d'auteurs ont mis leur bouquin dans un tiroir parce qu'il ne trouvait pas preneur, puis ont bossé dur pour améliorer leur style. Parce que les premiers bouquins écrits sont rarement les meilleurs.

Par ailleurs, malheureusement (pour moi), quelqu'un qui propose une prestation de service sans réussir à aligner une phrase sans faute de grammaire ou de syntaxe me paraît peu à même de juger un manuscrit... mais cela n'engage que moi.

Dernière remarque : Tous les manuscrits ne sont pas bons à être publiés.

Pour mentionner mon expérience : j'ai publié à compte d'auteur il y a fort longtemps (internet n'en parlait pas vraiment à cette époque) et, depuis, je me suis promise de ne plus payer quoi que ce soit pour me faire éditer, et encore moins passer par des structures qui ont des auteurs pour clients...

Bonne continuation dans ton entreprise.

Mon avis rejoint totalement celui de Coline (et de Florence), et je pense que tu devrais vraiment tenir compte de ses leurs remarques... Ton unique argument étant d'offrir de grosses royalties aux auteurs est peut-être sincère mais extrêmement démagogique. Combien de temps ton amie corrigera gratuitement des manuscrits ? Et la mise en page, l'édition numérique ? C'est pas un simple copier-coller (quoique, parfois, on se demande).

Et tu dis : "Le but est quand même que les amateurs d'écriture publient leurs œuvres par passion et pas par appât du gain." Ah ? Je croyais que le but était de leur faire gagner de l'argent ? Du coup, pourquoi ces gens n'iraient pas s'auto-publier à la place ? (d'ailleurs, eux aussi ils ont une amie prof de français qui pourrait corriger leur livre, j'imagine... Ils n'ont pas besoin d'un tiers qui publie tout ce qui bouge, si ?)

Bon courage malgré tout. Ne te voile pas la face, mais ne perds pas courage pour autant

Je te trouve très péjorative Florence C.

Il ne fait rien de mal, il propose à des auteurs de publier. Tous le monde est client, autant les auteurs car on leur proposent de publier et les lecteurs car ils peut avoir des lectures.

Les textes seront corrigés apparement et tous le monde ne sera pas publier, il y aura un tri de fait

Et en ce qui concerne la création de couverture dont tu parles, peut être que si son projet marche, il pourrait s'entourer de personnes qualifiées, permettant d'augmenter les services qu'il propose

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Citation :

1 - Les maisons d'éditions qui ne demandent pas d'argent sont quand même rares. Tu peux pas en prendre 5/6 sur des dizaines et dizaines et en faire en généralité. Sur les personnes qui m'ont contactés, tous devaient avancer de l'argent ... C'est un fait pour moi.

Mais non. Juste non.

Il y a plein de maisons qui ne demandent pas d'argent. L'énorme majorité des livres que tu vois en librairie sont publiés par des éditeurs qui ne demandent pas d'argent. Renseigne-toi. Vraiment.

Les personnes qui t'ont contacté étaient mal renseignées sur le monde de l'édition. Elles ont foncé sur les liens assurant pouvoir les publier sans chercher plus loin. Les éditeurs qui font de la pub à destination des auteurs demandent de l'argent car ce sont les auteurs leur fonds de commerce, pas les lecteurs.

Citation :

Des éditeurs le disent publiquement qu'ils ne peuvent pas tout lire et que beaucoup sont refusés fautes de personnelles pour pouvoir tout lire. Une nouvelle fois je n'invente pas c'est ce qu'on peut entendre et lire à droite et gauche venant d'éditeurs. Je ne suis pas d'accord avec la suite, ça ne t'ai jamais arrivé de commencer un livre trouver le style pas très bon, la narration mauvaise et finalement accrocher plus tard dans la lecture ?  

Une source à me donner sur ces éditeurs qui refusent des gens faute de pouvoir lire leur manuscrit ? Parce que ceux qui manquent de temps ferment leurs soumissions, tout simplement.

Donc tu veux publier des livres avec un style pas très bon et une narration mauvaise, mais qui accrochent le rare lecteur qui serait parvenu au bout ?

Citation :

Pour beaucoup c'est un marathon impossible. Il y a beaucoup de bonnes histoires qui ne trouvent pas d'éditeur pour des raisons X ou Y mais elles ne sont pas mauvaises. Combien d'auteurs maintenant connu avouent avoir été refusé par énormément de maison d'édition ?

Et pourquoi sont-ils connus à présent ? Parce qu'ils ont persévéré. Parce qu'ils ont travaillé et retravaillé leur manuscrit jusqu'à ce qu'il soit vraiment bon (Bernard Werber par ex.). Ils sont connus aujourd'hui parce qu'ils sont publiés par des éditeurs sérieux. Donc ce n'est pas un marathon impossible. Mais c'est parfois un marathon, oui. C'est à dire qu'il faut s'accrocher et bosser.

Citation :

Bien sûr qu'ils ont le droit à un salaire, je n'ai pas dit le contraire. Seulement beaucoup non pas les moyens de payer un correcteur. Je suis désolé mais quelqu'un qui a des fin de mois difficiles, il a pas les moyens de mettre de l'argent là-dedans. J'ai une personne qui a été accepté par une maison mais elle lui demande des frais pour le correcteur. Résultat elle a abandonné, parce qu'elle n'a pas les moyens de le faire.

Parce qu'elle a choisi une mauvaise maison d'édition. Point barre. Voir point 1. (Il faut vraiment que tu te renseignes sur les différents types d'édition si tu veux que ton discours soit crédible. Là, ça ne fonctionne pas du tout.)
Un éditeur sérieux, à compte d'éditeur, ne fait pas payer de correction. Et ils sont nombreux.
Tu veux des listes d'éditeurs sérieux ? Prends les listes en début de rubrique, ici. Toutes les maisons répertoriées sur le premier topic, là, pour commencer. Et balade-toi dans la rubrique "Maisons d'édition", tu pourras sans doute réviser quelques-uns de tes jugements.

Citation :

Exemple sur Kindle : la plupart des livres ne sont pas corrigé, et regarde les commentaires ? Très peu tape sur l'orthographe.

Si tu viens sur ce forum, ne t'attends pas à ce qu'on t'applaudisse des deux mains si tu nous dis que pour toi la correction est un poste mineur. Ça n'arrivera pas.  

Citation :

J'aime pas cette manie de dire que parce qu'on est pas du milieu on ne doit pas parler. Moi je suis de la restauration, ça veut dire que je sais tout mais que quelqu'un qui n'est pas dans ce milieu dira forcément n'importe quoi ? Non. D'ailleurs, des dizaines de restaurateurs n'ont pas de diplôme en cuisine, ça empêche pas de faire de faire par la suite de très bons restaurants.

Je n'ai pas dit que sous prétexte que tu viens d'un milieu différent, tu ne peux pas parler d'édition. J'ai dit que si tu veux être éditeur, il vaut mieux avoir quelques infos fiables sur ce sujet. Là en l'état, ça ne semble pas le cas.

Florian
Je suis pas d'accord avec la manière et certaine chose qu'il disent mais même si au début l'auteur ne te donne rien, au final ton entreprise aura quand même 30% alors si d'une certaine manière on est client (même si j'aime pas ce mot)

Après moi je te soutiens et j'espère que tu y arrivais.

C'est bien de te lancer là dedans sans garantie au final
Tout le monde ne le ferai pas

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FlorianSaints a écrit:

Réponds le plus sincèrement possible, sur 100 ME, combien ne demandent pas d'avancer d'argent ? Pourquoi si il y a tant de maisons d'éditions qui ne demandent pas d'argent, il y a tant de personnes qui choisissent l'auto-édition ? Au lieu d'accuser les personnes qui m'ont contactés d'être idiot à choisir n'importe quoi, ne pourrais-tu pas simplement avouer que tu n'as pas tord, mais pas complètement raison non plus ?

Ta vision du monde de l'édition est faussée et focalisée sur les prestataires de service et non sur les vraies maisons d'édition. Tu devrais comparer ton projet à ces vraies maisons d'édition.

il faut comparer ce qui est comparable..

Il propose une aide alors...

Et puis c'est pas cool de lui dire de se comparer à des grandes maisons d'editons alors qu'il vient de commencer ... Enfin je trouve.