Citation :

Les éditeurs sont-ils des gens mal élevés ?

Ça dépend.
Pas tous.

Mais lui, oui :
https://www.youtube.com/watch?v=SASfCclpPvE

Non mais c'était plus un billet d'humeur pour relater mon expérience. Je n'ai jamais prétendu que tout le monde était comme ça je vous rassure. Je pense que chez de petits éditeurs il y a peut-être plus de contacts.
Et encore, je n'ai jamais écrit pour demander de voir les illustrations avant parution (et encore moins les critiquer !).

Et franchement je ne suis ni casse-bonbons (j'aimerais bien être sans gêne) ni frustré.

Moi aussi je suis toujours à courir pendant mes journées de boulot.

Edit : et le titre était bien de la provoc hein

Je comprends, mais vue qu'il y a des éditeurs ou des amis d'éditeurs sur ce forum. Il faut pas s'attendre à que ta question fasse l’unanimité  . Surtout qu'il ne sont en aucun cas tous "mal élevé". Cela dit, je comprends ta frustration. Si tu es motivé, patient et un peu malin, tu arriveras à publier ton bouquin dignement.

Licoupeille a écrit:

Maspalio a écrit:

Je ne connais pas le milieu. Cela-dit, pour être sur un autre forum où les édités sont légions, je sais qu'il faut être très patient. Tu peux t'énerver, ça ne changera rien. Au pire, tu te feras blacklisté. Je pense qu'il faut te calmer un chouilla Bonne continuation.

Je pense qu tu n'as pas lu mon message. J'ai déjà été édité deux fois.
Et je ne me suis jamais énervé contre eux, trop la trouille de me faire jeter pour ça.
Simplement je trouve qu'ils ne font pas vraiment preuve de savoir-vivre.

Après  je généralise certainement.

J'ai bien lu. Ton billet d'humeur est compréhensible vu ton expérience. Cela-dit, ajouté à tes multiples relances malgré le silence radio, ça m'a paru être un chouilla hystérique. Ce n'est pas un reproche. À ta place, j'aurais peut-être bouffer mes chaussures. Mais oui, il m'a semblé juste de te dire de te calmer ou de t'apaiser, si tu préfères, avant que tu fasses exploser leur boite mail :-)

Lo.mel a écrit:

Citation :

Les éditeurs sont-ils des gens mal élevés ?

Ça dépend.
Pas tous.

Mais lui, oui :
https://www.youtube.com/watch?v=SASfCclpPvE

Cela dit, sa maison d'édition fait des réponses plutôt élégantes aux manuscrits. Mais ce n'est certes pas lui qui les écrit.

On dirait un cliché sur pattes du capitaliste, verre d'alcool à la main et cigare dans le bec.

"En plus il est pas méchant ce documentaire, de ce que j'ai vu "

Oh beh non, c'est juste une série d'injures envers des auteurs qui sont chez lui ou non, et à côté de ça il fait les yeux doux à une jeune auteure pour autre chose sans doute que sa plume et propose un contrat à l'aveugle. De ce que j'en ai compris cela dit, c'est sa femme qui gère les textes et heureusement! Finalement le couple c'est un peu les deux facettes de l'édition: d'un côté l'artistique, de l'autre la mercantile.

Pour revenir au sujet initial, la patience oui... Personnellement j'hésite énormément à relancer même bien après le dépassement des délais annoncés. Je n'ai encore reçu aucune réponse au bout de bientôt trois mois. Je sais que trois mois dans ce milieu, c'est très court. Mais Laffont annonce entre six à huit semaines (quoique j'ai vu sur ce forum que c'était plus du 4-5 mois). Flammarion annonce deux mois environ, sur le forum je lis entre deux et trois. du coup j'angoisse un peu. Je me dis que ça se trouve ils ont perdu mes coordonnées, ou carrément le manuscrit. Enfin... Je suis bien content de voir les fêtes arriver: l'occasion de penser à autre chose !

comme prévu pas de mail aujourd'hui. Le pire c'est que les deux pauvres questions de mon mail auraient pu être répondues dans sa réponse...
Pour re-situer, j'ai participé à un concours et je suis sélectionné dans les premiers. On me demandait donc si mon texte était encore dispo. J'ai répondu que oui et je n'ai pas eu d'accusé (sachant que j'ai changé de mail entre-temps parce que Voilà ferme son service mail).
Un simple "Mais bien reçu. Je réponds à vos deux (pauvres) questions dès que j'ai le temps" m'aurait suffi...

Concernant le deuxième éditeur, il s'est fait épingler par la charte pour ces raisons...

On dirait que tu viens de découvrir que les éditeurs sont des gens normaux, qui bossent pas à l'approche de noël.

à l'approche de... je veux bien ! Mais leur mail date du 26/11...

Et tu l'as reçu aujourd'hui ?
Alors il y a du retard dans les communications mail...
Ca coince quelque part sur les serveurs.

Malheureusement, ce sont des pratiques relativement courantes dans le monde de l'édition (surtout pour le 1, qui est quand même scandaleux - même pour des auteurs qui ont déjà un "nom")

Sinon, les éditeurs vivent dans un espace-temps différents du nôtre. Perso j'ai arrêté de me prendre la tête et je laisse venir les choses, le jour où ils ont besoin, ils savent bien te contacter (en général, pour les corrections - à rendre pour la veille, s'il vous plaît).

Heureusement que je n'ai pas besoin de cet argent pour vivre. Je plains les nombreux illustrateurs qui sont dans ce cas par contre.

Bah... je suis édité par une petite maison d'édition, qui, contrairement à d'autres que j'avais sollicité et qui ont même acceptés mes écrits, est venu me chercher sur la toile pour me proposer de m'éditer. ( oui, ça arrive aussi )
De nombreux retards et problèmes sont arrivés pour l'édition de mon premier roman de fantasy, idem pour la réédition du premier opus d'une série de romans historiques. Je sais, c'est parfois irritant. On peut alors avoir l'impression, quand la communication n'est pas instantanée, de n'être pas suffisamment informé, ou considéré. Perso, je prends mon mal en patience car je suis d'un tempérament confiant. Je sais en outre que l'édition ( surtout pour les petites structures ) est un pari constant. Ce sont les petits éditeurs ( et éditrices ) qui dans la très grande majorité des cas, donnent leur chance à d'obscures raconteurs d'histoires ... et quand je vois sur les forums, le nombre d'auteurs qui galèrent pour être publiés, cela me renforce dans l'idée qu'il faut se rappeler d'où on vient ( La masse des auteurs anonymes en mal de publication ).

Maintenant, il ne faut non plus que l'éditeur ( ou l'éditrice ) oublie que derrière l'auteur qu'ils accepte de publier, se trouve un être humain. Le monde est peuplé de gens formidable, mais aussi de pâles types ( ou nanas ) qui, quand il se retrouvent avec un minimum de pouvoir sur les gens entre les pattes, en abusent et prennent les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages... La vie n'étant du coup, loin d'être un long fleuve tranquille, il devient important, voir vital de s'adapter à ce genre de relationnel si on veut avoir une chance de percer...
Après, si le talent est reconnu et qu'en tant qu'auteur ( ou auteure ), on devient une personnalité très courtisée, il est toujours possible de rendre la monnaie de sa pièce au fâcheux ( ou à la fâcheuse ) qui a abusé de son pouvoir ou qui nous a un peu trop fait comprendre qu'il ( ou elle ) détenait LE pouvoir... La roue tourne... Pas toujours assez à notre goût, mais je peux vous assurer qu'elle tourne...