Franchement, je commence à me poser la question. Je n'ai pas une énorme expérience en la matière mais voici ce qui m'est arrivé.
(je passe sur les lettres de refus qui n'arrivent jamais hein)

1ère publication : grande maison. L'éditrice me demande de retravailler mon texte plusieurs fois, sans aucune certitude qu'il soit pris. Je fais ce qu'elle veut, adopte ses idées pour parfois qu' elle me dise que c'est nul (euh oui c'est votre idée hein). Quand je râle, elle me fait comprendre que c'est le rêve de tas de gens d'être publié... Je pourrais aussi parler des refus formulés avec autant de tact que si un chirurgien vous disait "hé gros, t'as un cancer, tu vas crever demain !"

2ème publication : maison moyenne. L'éditrice ne répond aux mails que à la 10ème relance. Nombreux sont les auteurs à s'en plaindre. Par contre quand il faut faire les corrections, le délai est chronométré !

3ème publication (en cours) : maison moyenne-grande. On m'envoie un mail pour me dire que mon texte est accepté et me demander mon accord. Je réponds dans la foulée que c'est OK avec deux questions. Pas de réponse ni d'accusé de réception. Je relance deux fois (en dix jours, ça me semble pas abusé) et là réponse en me faisant bien comprendre que je la saoule... Elle promet de me répondre avant les vacances... et comment dire, ben c'est demain et je me doute bien que je vais passer à la trappe.


Voilà, alors on pourra dire qu'ils sont overbookés, je le sais bien mais quand même, si je me comportais comme ça dans mon boulot, je pense que je ferais long feu !
C'était mon coup de gueule du soir !

Je ne connais pas le milieu. Cela-dit, pour être sur un autre forum où les édités sont légions, je sais qu'il faut être très patient. Tu peux t'énerver, ça ne changera rien. Au pire, tu te feras blacklisté. Je pense qu'il faut te calmer un chouilla Bonne continuation.

Je pense que c'est comme partout ailleurs, il y a des gens très impolis, très imbus d'eux-mêmes et qui abusent de leur petit pouvoir... Et il y a des gens adorables et disponibles.

J'ai aussi une expérience avec trois maisons, deux grandes, une moyenne-petite, et je n'ai pas à me plaindre. Les réponses arrivent vite, et le ton est toujours cordial (un peu lapidaire avec l'un, mais c'est son style, donc je ne me formalise pas), parfois vraiment chaleureux (notamment avec les graphistes d'ailleurs).

Bref, je pense que tu joues de malchance, mais je comprends que ce soit très désagréable et déstabilisant.

Maspalio a écrit:

Je ne connais pas le milieu. Cela-dit, pour être sur un autre forum où les édités sont légions, je sais qu'il faut être très patient. Tu peux t'énerver, ça ne changera rien. Au pire, tu te feras blacklisté. Je pense qu'il faut te calmer un chouilla Bonne continuation.

Je pense qu tu n'as pas lu mon message. J'ai déjà été édité deux fois.
Et je ne me suis jamais énervé contre eux, trop la trouille de me faire jeter pour ça.
Simplement je trouve qu'ils ne font pas vraiment preuve de savoir-vivre.

Après je généralise certainement.

Cest peut-être ton comportement qui les fait réagir ainsi.

?

Moi si je suis éditeur et qu'on me relance DIX FOIS, je me tape la tête contre les murs quand même

Licoupeille a écrit:

?

Tu remets les éditeurs en questions. Mais t'es-tu remise en question ?

Vache je ne savais pas que je serais rhabillé (pas d'accord j'ai un zizi) pour l'hiver.

Laissez tomber, c po grave.

licoupeille a écrit:

3ème publication (en cours) : maison moyenne-grande. On m'envoie un mail pour me dire que mon texte est accepté et me demander mon accord. Je réponds dans la foulée que c'est OK avec deux questions. Pas de réponse ni d'accusé de réception. Je relance deux fois (en dix jours, ça me semble pas abusé) et là réponse en me faisant bien comprendre que je la saoule...

Deux relances en 10 jours, à l'échelle de l'édition, c'est quand même beaucoup, de fait. J'aurais attendu 10-15 jours pour relancer une première fois, puis j'aurais pris mon mal en patience. Si une éditrice te dit qu'elle te veut, c'est qu'elle te veut et il faut alors se régler sur son rythme.

Licoupeille a écrit:

?

Je pense que ce qu'ils essaient de te dire c'est :

-1 : Les éditeurs peuvent être comme ça, mais pas tous. Il faut savoir trouver les bonnes personnes, les bonnes adresses.

-2 : Il faut être diplomate et patient. Très très patient. Ils reçoivent beaucoup beaucoup de livres, ils ont pas mal de boulot et donc en général ils sont stressé. Il faut savoir que tu es un écrivain parmi tant d'autres.

Pour répondre à ta question, je dirais oui du notre point de vue d'écrivain frustré. C'est frustrant, mais vue ce que je lis, c'est comme ça que sa marche.

Après, j'ai no expérience. Je te donne simplement mon avis et mon ressentis sur ta question ainsi que les réponses des autres membres.

Non mais je lance juste une piste de réflexion, c'est simplement une question... Je ne te connais pas et je ne connais pas la teneur de tes échanges avec les éditeurs, donc difficile de juger l'un ou l'autre des partis.

Enderdream a écrit:

Il faut savoir que tu es un écrivain parmi tant d'autres, ils ne te doivent rien (du moins dans leurs têtes).

Ca, c'est faux. On signe un contrat avec eux. Ils doivent remplir leur part du contrat.

Mais comme dit, il y a des gens plus sympas que d'autres, des maisons qui ont une politique plus tournée vers la fidélisation des auteurs que d'autres... Donc en effet, avant de signer, il faut se renseigner pour savoir où on met les pieds et ce à quoi on doit s'attendre.

Coline a écrit:

Ca, c'est faux. On signe un contrat avec eux. Ils doivent remplir leur part du contrat.

Mais comme dit, il y a des gens plus sympas que d'autres, des maisons qui ont une politique plus tournée vers la fidélisation des auteurs que d'autres... Donc en effet, avant de signer, il faut se renseigner pour savoir où on met les pieds et ce à quoi on doit s'attendre.

Mea culpa, pas pris en compte le contrat.

Tu es un peu excessif quand même. Ne pas te donner à 100% raison équivaut à "te faire rhabiller pour l'hiver". Pourquoi poser une question si tout ce que tu voulais entendre était "ouais, ce sont des porcs qui ne pensent qu'au fric (bienvenue en 2015)" ?