Merci!
J'aime écrire... Mais j'aime aussi mon métier (et ses 60heures hebdomadaires ), mes enfants et mon chat (ah non, en fait, j'en ai plus).
Pour la béta lecture , j'attends d'avoir réussi à corriger les fautes!!!
On verra avec le temps....

Fait comme moi, atteint la fin de ton histoire pour revoir tout ^^ Après si tu bloque sur la relecture, laisse reposer ton roman

Bonjour Gatsby,

Je pense en être au même point que toi dans mon roman. Je ne sais plus par quel bout le prendre, je dilapide mon temps sur internet. J'ai du mal à me retrouver face à mon texte.
Je tente quelque chose. Je l'ai découpé en paragraphes ( c'est long!)> Je donne un thème à chacun et j'essaie d'y travailler par petits bouts. Au moins j'ai l'impression d'avancer.

Je me suis retrouvé au même point aussi l'an dernier. Peut être comme tout le monde d'ailleurs. J'ai du passer au moins ... 15 jours devant ma feuille blanche !

Au final, j'ai torché la fin. Complètement. Et puis j'ai commencé mes corrections, de fil en aiguille, ça c'est débloqué et j'ai pu réécrire ma fin, sereinement.

Ensuite j'ai écris un épilogue totalement inutile pour me faire plaisir et mon petit deuil a pu commencé ^^

Peut être que ça aidera. Bonne chance !

Parfois la fin arrive plus tôt qu'on ne l'avait prévu aussi. Je suis en train de terminer un roman dans lequel la narration va moins loin que là où je voulais l'emmener au départ. Tout simplement la fin que j'imaginais je ne veux plus l'écrire.

Parfois aussi je passe à autre chose. J'écris une nouvelle ou bien un poème.

Ca change les idée et tu prends du recul.

J'ai même commencer à écrire un truc sur le fait que parfois je ne sais pas quoi écrire, une sorte de roman sur l'absence de roman. Bref y a plein de moyens de s'écarter un peu sans trop s'éloigner et de mieux y revenir.

C'est comme l'amour, le manque réanime le désir !

Oui, en ce qui me concerne, je réfléchis à un tout autre projet... Plus fantastique. Je crois que s'éloigner un peu de la réalité ne peut pas faire de mal!
Merci de vos réponses....

Quand je n'ai plus reussi à avancer, ben j'ai lu un conseil d'un auteur...j'ai continué sans me préoccuper de ce qui était bon ou pas. Chez moi ça a été magique, en écrivant, écrivant...les choses m'ont sautées aux yeux. Et puis j'ai pris tout ce fatras et je l'ai donné à lire à deux personnes parce que je n'arrivais plus à savoir ce qui était bon ou pas. C'est d'ailleurs ce que je leur ai précisé donc je leur ai demandé de me dire VRAIMENT ce qu'ils en pensaient, sans censure car le texte était voué à être réécrit. Pendant ce temps là, repos. Les retours de ces lecteurs et la pause m'ont permis de transformer le roman comme je le voulais et d'en être satisfaite.

Je n'ai jamais été inspiré, mais je me console en pensant que beaucoup d'écrivains n'écrivent pas sous la dictée de l'inspiration. Ils jettent des mots au hasard, les mots s'emballent, et paf, ça fait des chocapics.

Je suis sur la dernière ligne droite de mon machin-bidule encré: en début du dernier chapitre, la toute fin quoi, et j'ai très envie que ce soit enfin fini, mais d'un autre côté, bah j'ai pas envie. Sacristi de dilemme interne, va! Du coup, je me bloque moi-même. J'utilise diverses excuses pour ne pas que le mot fin apparaisse sur mon chiffon, pourtant je sais que je devrais le mettre, ce fichu mot.

Du coup, j'avance plus. Je m'y suis remis ce midi, faut bien passer le temps, mais honnêtement, j'ai eu du mal à reprendre la plume. La peur de finir, de me retrouver seule, et après, la peur de devoir corriger tout ce machin. Brr, ça me file des frissons cette simple idée!

Ce que je fais quand je n'avance plus dans mon écriture? Je laisse en repos, pas trop longtemps sinon, me connaissant jusqu'à la pointe des orteils, je sais que je ne poursuivrais pas, et ça, pas question. Que nenni, me suis fait avoir trop de fois. Je mets en pause deux/trois jours, maximum une semaine, et j'y reviens. Durant la période d'abstinence sur mon histoire, je continue quand même mes recherches, que ce soit pour connaître un peu plus les lois de mon bidule, ou mes personnages. Mises en situations, scènes qui ne figureront jamais dans le roman final, semblants d'interviews avec les personnages que je connais le moins.

Et puis je regarde aussi sur Internet, comment les copains copines auteurs avancent, je les encourage ou je leur remonte les plumes pour être de vrais procrastinateurs (mais à ce qui parait, je ne fais pas mieux qu'eux...x) et je jette des coups d'œil aux conseils, aux forums d'écriture, à des livres ou des extraits que je vais lire rapidement. Ca me donne des ailes, un peu. Et puis, bien sûr, avant de reprendre, j'ai un petit moment pour visionner quelques films qui, on ne sait jamais, me redonneraient la patate ou un chouwa d'inspiration. Et mieux encore, j'ai un moment shopping, j'explique. Je me trouve continuellement de nouvelles musiques pour m'aider à écrire.

Et là, ça repart. Cela dit, je ne sais pas si ça sera la même chose quand viendra le terrifiant moment de corriger entre les lignes noires. Brrr, j'ai peur rien que d'y penser.

Ce qu'il te faut, c'est un gros coup de pied au cul.

Comme le disait le grand sage Siug Fu, "si vous ne pouvez pas avancer, il faut reculer".

A tout tazard, je partage un truc auquel, je crois, je serai contraint de recourir; en tout cas, c'est ce qu'il me semble le plus adapté:

Torcher le truc. Bâcler, ne raconter que l'essentiel, en se rappelant bien que ce sera entièrement à refaire. Comme le reste. L'important étant de parvenir à tout écrire jusqu'au mot fin. (Ou le moment où une main surgit de la terre encore meuble devant la pierre tombale.)
Et puis laisser un peu décanter, comme un vin du Sud un peu carrossé, et attaquer la relecture lorsqu'on commence à ne plus se souvenir de tout - ce qui signifie qu'on redécouvrira au moins pour partie ce qu'on a écrit, donc que l'approche se fera avec un oeil un peu neuf.

Personnellement quand je suis bloquée, je relis plusieurs chapitres, voir toute l'oeuvre et je note toutes les idées qui me passent par la tête.

Tu en barrerras beaucoup et tu pourras avancer avec celle qui reste

Alors, Jana-Ships, tu arrêtes de procastiner, tu arrêtes de te dire "je ne finis pas mon manuscrit parce que j'ai peur qu'il soit imparfait, je vais plutôt écouter de la musique", et tu te remets au boulot.

Compris fabiend Chef oui chef, je m'y remets dès que j'ai un ordi sous les pattes! Et j'utiliserais bien la méthode de Bohr pour me donner un petit coup de pied aux globes inférieurs. De toute manière, il faudra toujours arriver à l'étape correction...ce qui implique une FIN de l'histoire, alors au boulot moi!