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| | | Invité / Invité Dim 22 Nov 2015 - 15:42 | |
| Félicitations Geadore et ceux qui ont joué le jeu. J'espère que vous allez gagner ! |
| | Nombre de messages : 1659 Âge : 45 Date d'inscription : 05/05/2015 | Alice de Castellanè / Fiancée roide Dim 22 Nov 2015 - 16:55 | |
| La mienne vient de partir à l'instant j'ai réussi à faire quelque chose qui n'est pas trop "pathos". Donc j'ai peu de chance de gagner, mais au moins, je me suis fait plaisir 9'000 signes environ Envoyée à l'adresse email comme précisé dans le Règlement. Et toc ! |
| | | Invité / Invité Dim 22 Nov 2015 - 17:47 | |
| Merci Pandé Ça y est, c'est envoyé pour moi aussi. Contrairement à ce que j'avais dit auparavant, à la fin j'ai fait que c'est les serpents qui gardent l'espoir de tuer les éléphants un jour, mais en fait ils n'y arrivent pas et les éléphants ne se rendent compte de rien, ils sont juste contents avec ces serpents enroulés autour de leurs pattes. J'espère que ce n'est pas trop farfelu pour ce concours. |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Dim 22 Nov 2015 - 18:28 | |
| C'est quand la fin ? Ah ouais, 19h.
J'ai le temps de faire un truc en mode Starla et le Joyau Magique. |
| | Nombre de messages : 1659 Âge : 45 Date d'inscription : 05/05/2015 | Alice de Castellanè / Fiancée roide Dim 22 Nov 2015 - 18:40 | |
| 10'000 signes espaces compris Pangolin, hein ! Pas un signe de plus. |
| | Nombre de messages : 918 Âge : 32 Date d'inscription : 05/02/2015 | CetC / Bile au trésor Dim 22 Nov 2015 - 18:44 | |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Dim 22 Nov 2015 - 19:00 | |
| Nouvelle envoyée.
A l'aise. 3000 signes. Mais pas eu le temps de développer la problématique des responsabilités qu'implique ce nouveau pouvoir pour Starla. Dommage.
Edit : ah fallait mettre son nom. Tant pis. |
| | Nombre de messages : 387 Âge : 63 Localisation : valbonne (06) Pensée du jour : Pourquoi j'écris? Parce que je veux vivre ! Zorg, "37.2 le matin" Date d'inscription : 18/11/2012 | Evorli / Tapage au bout de la nuit Dim 22 Nov 2015 - 19:36 | |
| Bon ben voilà, j'ai fait mes trois heures de muscu scribatoire et rendu (vomi) un texte absolument pathétique |
| | Nombre de messages : 2311 Âge : 40 Localisation : Au milieu de mes personnages Pensée du jour : Ecris donc au lieu de traîner sur le forum ! Date d'inscription : 17/05/2015 | Plume d'elle / Guère épais Dim 22 Nov 2015 - 19:58 | |
| Voici ma nouvelle ! (je la posterai aussi dans mon topic de nouvelles pour les commentaires !) - Spoiler:
Brume
Plus d'un homme frémit à mon passage. Je reste de marbre dans ma robe de satin, les épaules dénudées. Imperturbable, des engelures au cœur. Il me manque quelque chose pour aimer. Peut-être tout simplement un sourire, un visage heureux, une volupté qui se dégage. Suis-je ce que l’on appelle une beauté froide ? Sans doute, je suis glacée. Je suis vide. Ma mère, là-bas, flamboie. Moi, je suis un arbre en hiver avec ses frimas gelés et la pâleur des couleurs. Je devrais sourire, danser et chercher un bon parti. Seules mes pensées virevoltent dans ma tête et me font tournoyer. Je vais m'évanouir, ou vomir. Au lieu d’entrer dans la salle de bal comme mes parents l'attendent, je me dirige prestement vers les toilettes pour m'effondrer en larmes. Une fois encore. Comme si je pouvais échapper à cette vie toute tracée.
Dans un pas de danse, je ramenais ma bien-aimée contre moi. Elle se pencha à mon oreille pour me chuchoter : « je te hais ». Avais-je bien entendu ? Ses paroles s'étaient sans doute dispersées avec les notes de musiques. Dispersées en un mauvais souvenir. À la fin du morceau, elle me quitta. J’avais rencontré Marianne, il y a quelque mois. Promesses caressantes, rires enfantins, soupirs amoureux. Fin de l’histoire. Je restais planté seul, avec mon cadeau dans la poche de mon veston. Avec qui ferais-je ce voyage ? Avec qui découvrirais-je la ville de l'amour ? Avec qui irais-je au bout du monde ? Le billet de train me brûlait le cœur mais je ne pouvais me résoudre à le jeter. Poussé hors de la salle par le bonheur des danseurs, je me retrouvais dans l'immense hall de ce complexe culturel, nouveau genre, moderne, paraît-il. Je me sentais insignifiant. On me bouscula. Une femme aux yeux rouges, les épaules nues. Jolie. Glacée. L’avait-on quittée elle aussi ? Je n’avais rien à perdre. Elle accepta ma douce proposition de boire un café en ma compagnie. Elle s'assit à côté de moi au comptoir, dans sa solitude blafarde. Soudain, j'eus envie de l’abandonner là, comme un chien. Je ne voulais pas me traîner une fille à problèmes, le genre de fille jamais heureuse. Nous restâmes sans parler, sirotant, cherchant sans doute tous les deux une phrase à dire, en vain. Elle m'intriguait. J’écoutais ses gestes, cherchant à deviner sa personnalité. Le moindre regard, le plus furtif des mouvements, le quelconque accent de tête faisait fourmiller en moi mille interprétations. Je l'abandonnai quelques minutes pour uriner. Partirait-elle sans me dire au revoir ? Non, elle se trouvait toujours à sa place, un petit sourire s'était esquissé sur ses lèvres. Qu'escomptait-elle ? Puis elle se leva, me remercia et s’en alla. Je fus déçu. Pas tant que ça. C’était maintenant le petit matin, la lumière commençait tout juste à envahir les rues dispersant les brumes qui enveloppaient les réverbères et mon cœur.
Plutôt étrange cette rencontre. Je ne l'ai même pas remercié. Un gentil type. Gentil. Voilà, c’est tout. D’ailleurs, il partira tout seul de ma tête, comme un coup de vent. J’aurais peut-être dû prendre ma laine. Marche, cela réchauffe et cela détend. Pourrais-je vraiment aller mieux un jour ? Il faut du temps. Après tout, c’est ça, du temps. Du temps pour moi. Parfois j’aimerais vivre ma vie au ralenti, prendre mon temps pour tout comprendre et surtout tout ressentir. Un peu à la manière du zoom. Revenir en arrière. Faire tourner lentement les figures du kaléidoscope. La vie que m'ont choisie mes parents m'étouffe, me désensibilise, m'annihile. Je voulais devenir astronaute, maîtresse, vétérinaire. Et maintenant, je ne suis rien de tout cela. Je ne suis rien du tout. Juste une pauvre fille dans sa robe de satin qui avance et qui serre précieusement dans sa main un billet de train pour Venise. Promesse d'amour et d'espoir.
C'est avec plaisir que je lirai vos propres récits ! |
| | | Invité / Invité Dim 22 Nov 2015 - 21:19 | |
| Voici le mien : - Spoiler:
La vengeance d’Ursac
Michel était un jeune éléphant qui vivait avec son frère et ses parents dans la banlieue chic d’une ville encore plus chic. La petite famille était propriétaire d’un charmant pavillon de quatre belles chambres, un salon, une cuisine, deux salles de bains et un garage. Le père de Michel, Genius, y garait sa décapotable tous les soirs quand il rentrait de son travail. C’était un beau garage peint en rose. C’était une fort belle maison et Genius en était très fier : c’était grâce à lui s’ils avaient pu la payer, car son épouse, Françoise, ne travaillait pas. Quant au frère cadet de Michel, Léonbloume, il n’était bien sûr pas en âge d’avoir un revenu. Il allait à l’école tous les matins, tout comme Michel. Ces quatre beaux éléphants réservaient leur quatrième chambre à leur serpent de compagnie : Ursac. C’était un bien bel animal que Léonbloume avait gagné un jour à la kermesse, alors que Michel n’avait, lui, remporté qu’un abominable poisson rouge qui était mort dans d’abominables souffrances quelques abominables jours plus tard dans un abominable sac en plastique. Ursac vivait des jours heureux depuis son installation dans ce pavillon où son maître attitré, Léonbloume bien sûr, le chérissait du mieux qu’il pouvait. Il jouait souvent avec lui, l’attrapait avec sa trompe et le faisait sauter en l’air, puis le rattrapait avec une défense. Parfois, souvent, il arrivait des accidents, et Ursac était violement projeté contre le plafond, car Léonbloume était un jeune éléphant qui n’était pas encore conscient de sa force. Mais Ursac était de constitution robuste et souple et tout cela se terminait finalement très bien. Et alors Genius, qui avait toujours le sens de l’à-propos, disait : « Tout est bien qui finit bien ! » ou encore « Plus de peur que de mal ! », après quoi tout le monde riait et la soirée se passait dans une atmosphère heureuse et détendue. En somme, cette belle famille unie possédait tout ce qui était nécessaire pour vivre paisiblement des jours futiles.
Mais vint le jour où Ursac, qui jusque là avait bien caché son jeu, en eut assez de se faire projeter contre le plafond trois fois par jour. Dans sa chambre spécialement aménagée pour lui, ce matin-là, Ursac se réveilla doucement. Et dans son esprit peu à peu des pensées se formèrent. Il ouvrit les yeux. Il était lové dans son coussin, tellement bien qu’il aurait aimé y passer la journée. Mais dans sa tête se déroula alors sa journée à venir. Il vit chaque événement venir comme un drame insoluble qui se répète sans que l’on puisse rien y faire. Il entendit les pas lourds de ses maîtres dans les escaliers, il entendit leurs braillements du matin, il entendit le silence quand ils quittaient la maison et laissaient Françoise toute seule, il entendit Léonbloume et Michel revenir manger à midi, leurs pas lourds qui faisaient trembler les murs, il entendit Léonbloume monter les escaliers et ouvrir la porte de sa chambre sans prévenir, il le vit l’attraper sans précaution avec sa trompe et le faire sauter en l’air comme un ballon, il l’entendit éclater de rire, il entendit les minutes passer comme des heures, il entendit Léonbloume et Michel quitter de nouveau la maison, il vit toute sa journée défiler en accéléré… et elle n’avait même pas commencé. Alors, il prit une grande décision. Lui qui n’avait jamais connu que sa chambre et cette maison et jamais côtoyé que des éléphants, décida de partir. Il attendit d’être seule avec Françoise, et il rampa hors de sa chambre. Il descendit les escaliers et bientôt se retrouva à l’air libre (en passant par une fenêtre ouverte). Il traversa le jardin et fut sur la route. Enfin il était libre ! Il exultait. Jamais plus il ne reverrait ces bourreaux d’éléphants violents. Il les détestait et espérait que le monde n’était pas peuplé que de cette espèce-là. Il lui tardait de rencontrer des gens comme lui.
Mais la chance ne fut pas tout de suite avec lui.
Il rencontra d’abord un pigeon. Un fier pigeon qui n’arrêtait pas de dire : « Certes, tu as l’impression que je suis un pigeon, car j’y ressemble bien, mais en vérité je suis tout autre. » « Viens, le feu est vert, on traverse. », ajoutait-il par moments, car Ursac avait atteint la ville chic pleine de rues et de voitures. Le pigeon disait qu’il allait travailler, et d’ailleurs il avait un attaché-case qui le prouvait. Ursac lui demanda s’il avait déjà croisé des serpents comme lui. Mais le pigeon resta vague et disparut dans les dédales des passages cloutés.
Il rencontra ensuite une fourmi, mais rapidement il la mangea car il avait très faim. Cette vie de vagabondage lui enseigna qu’il fallait à présent se nourrir seul. Puis il croisa la route d’une jeune femme avec qui il discuta pendant une bonne demi-heure à propos de concepts philosophiques ardus. Puis, quand il lui posa la question qui lui tenait à cœur, elle répondit simplement : « Je sais où tu peux trouver des serpents comme toi, viens. ». Et certes, elle le mena dans un grand verger très pur dans lequel il put enfin rencontrer des gens de son espèce. Les serpents lui expliquèrent qu’ici c’était le jardin d’Éden et que leur mission était de convaincre les jeunes femmes qui s’y égaraient de manger une de ces belles pommes rouges suspendues aux arbres. « Veux-tu nous rejoindre dans notre mission ? » lui demandèrent les serpents. Mais Ursac n’en avait pas très envie, et il entreprit de leur expliquer la raison de sa venue.
« Je veux me venger d’une famille d’éléphants qui m’a beaucoup fait souffrir durant des mois et des mois qui m’ont paru des années. Ils m’ont maltraité et j’ai vécu un enfer. Certes ils me nourrissaient, mais jamais ils n’ont essayé de me comprendre. Ces gens-là sont tellement abominables qu’ils ont fait crever un pauvre poisson rouge dans son sac plastique en trois jours ! M’aiderez-vous à me venger et à rendre justice à notre espèce (ainsi qu’à l’espèce des poissons rouges) ? »
Les serpents l’écoutèrent attentivement, puis ils se concertèrent entre eux. Leurs échanges durèrent presque une heure. Pendant ce temps-là, Ursac mangea quelques pommes tombées par terre. Quand ils eurent fini leurs messes basses, le porte-parole des serpents dit à Ursac :
« Nous t’avons entendu et nous t’avons compris, mon ami. Tu espères que ceux de ton espèce iront venger les actes haïssables commis par cette sale race d’éléphants envers toi. Et nous te vengerons ! Nous partirons en petit commando d’élite vers là où résident ces abominables êtres et nous les tuerons ! »
Ursac n’en croyait pas ses oreilles. Ils allaient l’aider !
Suivi du commando d’élite, il partit donc dès le lendemain, à l’heure où blanchit la campagne, en direction de la maison des éléphants. Il rampèrent toute la journée à travers villes et champs et ne s’arrêtèrent que pour manger quelques insectes. Enfin, ils arrivèrent dans la banlieue chic, devant le pavillon des éléphants. Il faisait nuit à présent et l’on pouvait voir les éléphants attablés dans le salon qui dînaient. Ursac vit que Léonbloume paraissait morose. Se pouvait-il qu’il lui ait manqué ?
— Ce sont eux, dit Ursac à ses camarades. — Très bien, mon ami. Concertons-nous un instant à l’abri des oreilles indiscrètes et agissons.
Ils se concertèrent donc à l’abri des oreilles indiscrètes. Vus du haut, Ursac et le commando d’élite avaient la forme d’une étoile scintillante.
— Bien ! dit finalement le leader des serpents. Allons-y !
Sur ces mots, le commando se mit en position de triangle et s’engouffra dans la maison, par une fenêtre que la douceur de la soirée avait laissée ouverte. Ce fut Michel qui donna l’alerte à ses pairs :
— Oh, regardez ! Ursac est de retour et il a ramené des copains !
Léonbloume se tourna dans la direction qu’indiquait son frère et son visage retrouva enfin le sourire qu’il avait perdu à la disparition de son ami. Il se leva de table pour accueillir Ursac, mais celui-ci eut un comportement inédit : il s’enroula tout autour d’une des pattes de l’éléphant.
— Ooooh, regardez, il me fait un câlin, il est heureux de me retrouver ! rit Léonbloum, visiblement attendri.
Puis, les serpents, tour à tour, vinrent s’enrouler autour de chacune des pattes des éléphants. La famille se retrouva bientôt avec un serpent à chaque patte.
— C’est tout de même étrange, ce comportement… songea Genius. — Moi je trouve que ça me fait de jolis bracelet, dit son épouse qui était à présent en train de se mirer dans la grande glace du salon.
Les serpents entre eux se passaient des messages sifflants : « Serrez plus fort, serrez plus fort ! Vous voyez bien que ça ne leur fait rien ! » Mais ils avaient beau serrer de toutes leurs forces, les éléphants continuaient de trouver cela amusant.
Ce soir-là, les éléphants allèrent se coucher avec le commando d’élite aux pattes. Loin de s’imaginer la véritable intention des serpents, ils s’endormirent soulagés de voir revenu sain et sauf leur Ursac adoré.
Les serpents ne lâchèrent jamais leur patte respective, et les éléphants furent bientôt connus dans le voisinage pour cette excentricité qu’ils arboraient fièrement partout où ils allaient, sans savoir qu’ils portaient aux pattes l’espoir inassouvi d’une vengeance.
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| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Dim 22 Nov 2015 - 23:38 | |
| Comme y a de grandes chances que ma nouvelle écrite à la sueur de mon front soit passée à la trappe, je la mets aussi ici. Pour la postérité. - Spoiler:
Un nouvel espoir.
Starla était une lycéenne comme les autres, un peu plus jolie que la moyenne peut-être, mais pas assez pour dépasser le stade de l’insignifiance aux yeux des garçons de son âge, et surtout de Nathan, le populaire et charmant Nathan. Toujours aimable avec elle, malgré les railleries de Cindy, l’ennemie jurée de Starla. Oh, le jour où il l’avait bousculée et que ses photocopies de cours sur la sexualité des ornithorynques (son TPE avec Caroline, une amie d’enfance dont l’amitié commençait à devenir embarrassante pour sa propre popularité), elle avait failli défaillir quand il l’avait aidé à ramasser ses croquis d’étuis pelviens dudit monotrème. Leurs mains s’étaient alors effleurées, leurs regards s’étaient croisés, voilés d’un désir qu’ils ignoraient posséder jusqu’alors… Et cette chaleur sur sa gorge, la façon qu’avait Nathan de replacer sa mèche blonde rebelle derrière ses oreilles. Le coup de foudre.
Et puis tout était parti de travers. Un vortex tridimensionnel était apparu dans le tableau de la salle de maths. Une main griffue, suivie d’un corps écailleux et visqueux. Madame Bournichon (quelle pimbêche, au passage) avait menacé l’intrus d’une expulsion temporaire. Avant d’être décapité par une épée lumineuse maniée par un bras griffu. La merde totale. Starla n’avait eu qu’une obsession, rejoindre Nathan au plus vite et se serrer fort contre ses muscles pectoraux. Oui, Nathan saurait quoi faire, il la protégerait, il chasserait la viscosité (qui ressemblait étrangement à monsieur Macramé, le CPE) de leur lycée, et elle, elle serait à ses côtés, prenant sa part d’applaudissements, se réjouissant de la déconfiture de Cindy et des étoiles d’admiration éperdue qui illumineraient le regard myope de son amie Caroline. Elle vit Nathan se lever de sa table. Oui ! Vas-y Nathan ! Montre-lui, à ce… machin ! Le jeune quatterback bondit tel un ballon lancé pour le touchdown, son visage était résolu, fier. Dieu qu’il était séduisant ! Il claqua la porte derrière lui en s’enfuyant de la classe. Le connard ! Groaaar ! hurla/éructa/postillonna/ânonna la viscosité (qui venait de XPTDR-666 – dans la constellation du Sagittaire, pour être précis), avant d’arracher son épée du tronc vertébral de la pauvre madame Bournichon (Starla ne saurait sans doute jamais si elle l’avait réussi, ce contrôle surprise de maths).
C’est alors qu’apparut, dans un flash de lumière bleue, rose et pailletée… Trois guerrières en armure satinée. Blue. Pinky. Sparky. Alors que Sparky et Blue engageaient la lutte contre la viscosité, Pinky se dirigea droit vers… Starla. Elle tenait un casque entre ses mains. Un casque doré, orné d’un poney mauve à la crinière arc-en-ciel. Starla, dit-elle… Oui ? Starla, tu es l’Elue, celle qui ramènera l’espoir dans Faeria, le monde enchanté où est ta vraie place. Starla… Oui ? Je suis ta mère, et tu es notre seul espoir. Starla… ? Oui, mère ? Enfile ce casque. Et ainsi fut fait.
Ouais, y a une grosse faute au début. Saurez-vous la retrouver ? Le gagnant aura droit à un nougatti. Edit : en fait non, la phrase est mal foutue, mais ça passe. Tant pis *scrunch !* pour vous ! Edit 2 : en fait y a vraiment une faute. Sérieux. *crache*. Je réitère donc mon offre. Légèrement diminuée. |
| | Nombre de messages : 1971 Âge : 50 Localisation : Suisse Date d'inscription : 20/11/2012 | Delf / Journal du posteur Lun 23 Nov 2015 - 6:50 | |
| | Nombre de messages : 387 Âge : 63 Localisation : valbonne (06) Pensée du jour : Pourquoi j'écris? Parce que je veux vivre ! Zorg, "37.2 le matin" Date d'inscription : 18/11/2012 | Evorli / Tapage au bout de la nuit Lun 23 Nov 2015 - 7:43 | |
| Tout à fait réjouissant en effet, dans le style galactico-barbie ! La postérité t'en sera sans nul doute reconnaissante. En plus j'ai appris un nouveau mot : monotrème, fallait réussir à le placer celui-là, ça vaut au moins 50 points ! Sinon, pour la faute, c'est le classique accord du participe passé après le verbe avoir, mais elle n'est pas facile ... à voir !
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| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Lun 23 Nov 2015 - 8:02 | |
| Yeah, merci Delf et Evorli pour vos commentaires élogieux. Oui, la phrase des photocopieuses ! Voilà ce qui arrive quand on est sur les montagnes russes de l'inspiration, on perd parfois de vue la courbure terrestre. Par contre désolé Delf, mais dans ma boulimie dominicale j'ai bouffé tous les nougatti. Tiens, je t'envoie la photo de celui utilisé sur l'HP (il n'y a pas de petites économies.) - Cadeau:
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| | Nombre de messages : 2311 Âge : 40 Localisation : Au milieu de mes personnages Pensée du jour : Ecris donc au lieu de traîner sur le forum ! Date d'inscription : 17/05/2015 | Plume d'elle / Guère épais Lun 23 Nov 2015 - 9:18 | |
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