Pour ma part, d'un rêve. J'etais l'heroine, nouvelle venue en ville et je suis tombée amoureuse de l'un de mes amis. Amis qui lui est tombé raide d'une fille de notre groupe. On etait en salle de cours et les choses se sont compliqué. Je me souviens avoir été punke et avoir du changer de place. Passer du fond au premier rang. Alors pour draguer ... Mon rêve se poursuit dans un parc, avec mon groupe d'amis. L'un d'eux vient me voir et me propose de faire un faux couple avec un autre amis donc. Petsonnage qui lui est censé etre amoureux de la copine de mon amoureux. Pardon pour l'enorme cliché bien niais. Celui-ci s'arrete au moment ou je me rends compte que je suis veritablement amoureuse de mon amis avec qui on pretexte une relation et que les sentiments sont partagés. Pour info, je crois que c'est de par ce haut degré de niaiserie que je n'ai toujours pas réussie a l'écrire...

Pour Psychopompe, ça vient de True Detectives, la série m'a juste lancé sur le chemin. Les paysages poubelles, le côté nihiliste et halluciné... certaines scènes se ressemblent même et j'imaginais Matthieu avec la tête de Rust des 90s.

Pour Opération paix en Tervalne, disons que j'ai imaginé plus ou moins les mêmes protagonistes mais dans un cadre carrément différent. Mais j'ai toujours voulu faire un "conte philosophique", une fresque un peu baroque, une histoire où l'intrigue et les personnages isuivent une idée. En tout cas ce sera de la politique en occulté. 

Bluter a écrit:

Bon allez, je vais peut-être répondre à mon tour à la question que je vous ai posé...

Pour Aura de Feu : (je vous préviens juste : c'est très, très, très ridicule)

En fait, quand j'étais en CE2, donc j'avais sept ans, à toutes les récréations je jouais avec mon meilleur ami. On s'imaginait qu'on allait dans un monde parallèle et que ce monde n'était qu'une immense forêt. On avait des pouvoir magiques et les habitants de cet univers (dont on faisait partie) s'appelaient les Maléfiques. Et encore plus bizarre, les Maléfiques étaient les "gentils". Et comme on avait une logique de dingue, on se disait que les "méchants" vivaient à "gauche" de la forêt, donc ils s'appelaient les Gauchers (je tiens à préciser que je n'ai rien contre les gauchers, hein). Leur chef était la Dame Blanche, contre qui on luttait.

Bref, c'est ridicule, mais il n'empêche que (toujours à sept ans), j'ai voulu écrire toutes nos aventures de la récré, et j'ai commencé à écrire notre histoire en l'appelant "La Forêt des Maléfiques". Originalité bonjour !

Ahah, excellent, je faisais exactement pareil avec mon meilleur ami, je compte pas les heures à réécrire nos péripéties durant les récréations chez ma grand mère le soir...

D'autant plus que j'ai récupéré le vieux PC sur lequel j'écrivais à l'époque, sauf qu'aucune illumination ne m'est venue en relisant, tout ce que je conserve est mon plaisir d'écrire ...

Lepe. :

Nooooon, moi qui espérait que mon post passe inaperçu !! Haha, bon ben c'est raté

N'empêche que du coup, je me sens nettement moi seule maintenant que tu me dis que tu faisais ça aussi ! Je trouve que c'est bien, ça nous permet de garder un souvenir de ce qu'on faisait avant, de nos récréations de primaire !

Moi aussi j'ai récupéré le PC sur lequel j'écrivais tout ça, et heureusement d'ailleurs : l'ordi a lâché peu après, mais j'avais mis les données (et surtout les histoires) sur une clé, j'ai pu tout sauver

Rassuré pour tes écrits, les miens sont malheureusement irrécupérables, la bécane a 20 ans, et juste un lecteur de disquettes ... (dont la capacité de stockage est de 1.28 Mo ! oua ^^ )

Je suis peut être bizarre mais lire le donne envie d'écrire ... De faire mieux
Je lisait depuis quelques semaines et je n'avais plus aucun projet écriture alors je me suis mise devant mon ordi en me disant "il me faut une idée". Bizarrement j'avais envie de traiter des liens qui unissent les gens... Mais version fantaisie. Je me suis demandé "qu'est ce qui pourrait relier les gens entre eux ?" Qui est devenu "Q'uest ce qui pourrait relier deux personnes entre elles... Parfois un peu malgré elles". Et l'idée des chaînes m'est venu. A partir de là j'ai écrit 3/4 version en freestyle de mon roman. Puis, j'ai commencé à voir ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas, j'ai retirer des perso, j'en ai ajouté d'autres, j'ai réajusté la trame une bonne dizaines de fois et aujourd'hui la dernière version est presque finie ! 3 ans après avoir commencé alors que j'avais 14 ans à peine.

Pour ma part, pour l'histoire de Léna (SF), j'attendais à la caisse d'un supermarché et j'écoutais ce que des gamines disaient devant se plaignant de tellement de chose que j'en était attristée, et puis je me suis dit " Et si il n'y avais pas ça, comment tu ferais ? '' Et voila, une idée pour un tome, deux, trois, quatre, cinq...

Pour l'histoire de Leyton (Fantasy), j'avais une vague idée, et en allant cinq moi en australie, j'ai habité chez une famille avec le père du nom de Bruce, et cette homme m'a inspiré une espèce entière pour ce récit, tellement qu'il était... Bruce... Donc je suis retombé dedans !

Comme Pour Séléna Mirrors, j'aime quand ça se finit mal

C'est l'actualité qui m'inspire le plus souvent de mon côté. Quelque soit le genre du roman, les miens renferment toujours une petite métaphore d'un aspect de ma vision sur la réalité réelle.

Personnellement j'avais une amie qui écrivaient un roman et j'ai eu envie de faire pareil (les premiers résultats étaient désastreux... mais je me suis amélioré).

L'origine de mon roman... pas mes rêves en tout cas. Ils sont souvent très nuls.
Une scène du quotidien que je trouve marquante, parfois un autre roman. Un article qui traite d'un fait de société que je veux réinterpréter à ma sauce. Puis, bien souvent, je m'inspire de ma vie, de l'environnement que je côtoie, mes échecs (surtout mes échecs) 

Pour Ma vie est un non-lieu: l'origine c'est Marc Augé et l'aéroport de Heathrow (et tous les autres aéroports du monde)
Pour les Goûts et les couleurs: l'origine c'est Baudrillard et deux employés du KaDeWe qui minaudent autour d'un Starbucks avant de reprendre le travail. J'ai trouvé la scène charmante. 
Pour Au féminin: le texte n'est pas sur le forum, mais qu'importe. L'origine ce sont les rumeurs foireuses de mon université et les coups de pute dans l'administration.
Pour Les enfants de la nuit: texte qui n'est plus sur le forum, ça remonte à tellement longtemps que j'ai oublié.

Pour ma part, la plupart des idées de roman (et il y en a beaucoup) me viennent comme ça... J'ai beaucoup d'imagination... Cet hiver, je marchais dans le caniveau et ça m'a donné une idée de roman, par exemple...
Le devoir de Louisa vient d'une rédaction en français, mais tout le reste, c'est de ma tête!

Ma dernière inspiration est venue pas plus tard qu'hier en allant faire caca: j'ai clamé que j'allais régner quelques instant sur mon trône.
Un fois le pantalon sur les chevilles j'ai fait un truc genre "hin hin trône de fer/ trône de porcelaine".
En sortant de mon royaume j'ai annoncé fièrement à monsieur Jo, qui doit subir toutes mes inspirations, "j'ai trouvé le titre de ma prochaine saga fantasy "le trône de porcelaine" et de là j'ai brodé un pitch.
Monsieur à pas trouvé l'idée si merdique que ça, surtout avec une référence à la Pythie.
Bien sûr l'idée va être triturée, modifiée, modelée, adaptée, mais je pense la garder et la pondre sous une autre forme. A moins que je ne la sorte sous forme de nouvelle.

Pour Z l'idée m'est venue en vacances. On avait pas grand chose d'autre à faire que de visiter les Centres Culturel Leclerc. Après dans un premier être tombé sur une novelisation érotique de Plus Belle La Vie, puis dans un second sur un bouquin fait de statuts facebook d'une gamine de 17 ans sur son histoire d'amour avec un pseudo rappeur que personne ne connait, j'ai craqué.
J'ai dit à monsieur Jo que moi aussi je pouvais écrire des trucs à la con, des trucs avec... je sais pas moi.... un zizi magique et que le roman s'appellerait "Lydia et le Zizi Magique". En quoi, 10 minutes, avec l'aide d'un rosé qui m'a finalement filé des aigreurs d'estomac toute la nuit, j'avais la trame, en mangeant je trouvais les perso principaux et il ne m'a fallu que la soirée, entre-coupée de ricanements et de fous rire, pour écrire un bon tiers de mon plan, joliment détaillé. Tout ça avec un monsieur Jo impassible face à  mes idées tordues.
Depuis je bosse dur pour retrouver les mêmes ricanements en écrivant le roman entier et j'ai définitivement arrêté le rosé.

Bonjour,

Alors pour moi, c'est parti d'une amourette (non réciproque ! lol !) d'adolescent et d'un intérêt certain vers le magique/fantastique, à l'âge de 14-15 ans.

J'ai rêvé de la fille qui arrivait dans mon monde, dans mon monde fantastique.
Elle avait son histoire. Elle avait sa quête. Moi j'avais mon autre vie, celle de laquelle on rêve...
Dans mon rêve on s'est bien entendu.
J'ai eu la chance d'y penser tout le temps et du coup, le rêve a continué la nuit suivante, puis celle d'après.

Je n'ai jamais parlé à la fille, et je l'ai perdue de vue. Mais j'y ai gagné mon histoire. J'en suis à la 3ème réécriture du premier tome... !

Je vais être pragmatique. Mes idées viennent quand je ne pense pas à autres choses.

Donc sous la douche, en faisant la vaisselle, en dormant et aux toilettes. D'ailleurs, j'écris aux toilettes ou dans mon lit avant de dormir.

Mais si je devais répondre à cette question dans un contexte plus sérieux (rêvons un peu et disons une interview ou une demande de la part d'un lecteur) je répondrais que j'ai 20 idées par jour mais que je n'en garde qu'une infime partie, qu'il est donc difficile de me souvenir exaaactement quand une idée me prend puisque je commence à m'y pencher sérieusement alors qu'elle traîne dans un coin de ma tête depuis des jours/semaines/années.

Parfois je me dis juste, j'ai envie d'écrire ce genre d'histoire. Pour pandémonium je me suis dit "j'ai envie de voir grand, chorale et avec des monstres. Peut être une famille en fil rouge? "