Par ma démarche ( qui ne punit guère que moi) je n'entends pas viser quelqu'un : comme je le disais je n'ai aucun moyen de différencier les retards légitimes de ceux qui ne le sont pas, et vous êtes des grandes personnes capables de vous remettre en question tous seuls sans que l'on vous pointe du doigt.
J'entends juste manifester ma lassitude devant un phénomène qui tend à se répéter car, si je ne le dis pas et ne le manifeste pas d'une manière ou d'une autre, je vois mal comment les gens pourraient prendre conscience qu'il y a, à mon goût, un problème.
Les ateliers n'ont que rarement été sélectifs, (une seulle occasion à ma connaissance) et je ne vois pas sur quels critères les rendres sélectifs sans virer dans l'injustice crasse. Mais quand quelqu'un s'inscrit et ne se pointe pas, jusqu'à ce qu'il se décide enfin à venir, l'animateur doit se demander s'il fait attendre le groupe, s'il doit démarer l'activité, s'il doit chercher un remplaçant pour la personne manquante. (et que faire s'il trouve un remplaçant et que le correcteur initialement prévu arrive finalement ?)
Pour l'auteur, se retrouver avec trop de correcteurs peut-être difficile à vivre.
De la même façon, avoir des correcteurs qui arrivent de façon échelonnée oblige l'auteur à une gymnastique d'aller et retour qui peut finir par être épuisante (ça finit déjà par arriver en fin d'atelier parce que nous ne progressons pas tous à la même vitesse dans le texte)
Voilà pourquoi, en plus de la simple raison de politesse, nous vous demandons de vous astreindre à la ponctualité.
Ma démarche est personnelle (et sans doute impulsive car j'étais fortement caféiné), mais je la maintient néanmoins.