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| [Personnages] Combien de personnages dans un roman? | |
| | Nombre de messages : 5732 Âge : 35 Localisation : Oxfordshire Pensée du jour : Oui, je connais cette théorie. Date d'inscription : 23/12/2007 | Tim / Morceau de musique survitaminé Lun 21 Juin 2010 - 4:31 | |
| Tricia McMillan? Elle se déguise en Darwin, merde. |
| | | Invité / Invité Lun 21 Juin 2010 - 4:46 | |
| Genre elle est pas ultra masculine ... |
| | Nombre de messages : 4933 Âge : 32 Pensée du jour : Pas avant mon café. Date d'inscription : 17/10/2008 | Nyra / Celle qui roxait du caribou Lun 21 Juin 2010 - 5:23 | |
| Le problème est surtout qu'il n'y a pas d'écrivaines classes qui écrivent des trucs avec des héroïnes classes. Le peu d'écrivaines classes qu'il y a ont des héros masculins je pense. De ce que j'ai lu. Et je vois mal un écrivain homme choisir comme personnage principal une fille, sauf si c'est pour être sexy.
Mais sinon il y a Le Ciel de Bay City sauf que c'est québécois donc je doute que vous connaissiez. La fillette n'a pas de nom.
Et il y a Jour, aussi (LOL). |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 25/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Lun 21 Juin 2010 - 5:46 | |
| Franck Herbert utilise pas mal de personnages féminins, souvent en tant que personnages principaux. Et je ne crois pas qu'il les masculinise ou qu'il les simplifie. |
| | | Invité / Invité Lun 21 Juin 2010 - 5:48 | |
| J'irais regarder ^^.
Non mais même au cinéma, dans la BDs, dans les mangas, dans tout, y'a pas une fille intéressantes qui ne soit un garçon manqué. Elles finissent immanquablement dans le cliché fifille.
DONC, les filles sont inintéressantes.
Mais je le savais déjà.
EDIT : Les bene gesserit c'est rien que des ninjas ( hu hu ). |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 25/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Lun 21 Juin 2010 - 6:07 | |
| Sur la fin du cycle, le BG se complexifie. On peut aussi parler des Honorées matriarches (mais, on manque de tomber dans le cliché de l'hystérique). Je pensais aussi au personnage féminin de l'Incident Jesus.
Ceci dit, on peine quand même à trouver des personnages charismatiques et féminins. Je vais y penser en consultant ma bibliothèque, tiens... |
| | Nombre de messages : 3363 Âge : 33 Date d'inscription : 01/11/2008 | Hobbes / Attention : chat méchant Lun 21 Juin 2010 - 12:25 | |
| Charlotte, dans Si je t'oublie, Jérusalem — à peu près tous les personnages féminins chez Faulkner, en fait. Manon Lescaut, qui donne même son nom au bouquin. Merteuil, des Liaisons dangereuses. Molly, avec Ulysse. Lolita, dans l'oeuvre éponyme. Lady Macbeth, également, même si elle est plus tangente au point de vue du genre, « Unsex me here » et tout le toutim sur la virilité prêtant à controverse. Par exemple.
La littérature mondiale regorge de femmes hypnotisantes. A titre personnel, je les trouve d'ailleurs plus intéressantes que le sexe fort, souvent traité de façon plus strictement psychologique, mettons. M'est avis qu'en regard des personnages masculins, la figure féminine gagne en intensité ce qu'elle perd en épaisseur, probablement parce qu'elle est souvent inventée par un homme qui peine à la comprendre. Après, on y trouve son pain ou pas. M'enfin, d'Ivan à Grouchenka dans Les frères Karamazov, les atouts sont différents et l'une me paraît au moins aussi légitime que l'autre. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 12/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Lun 21 Juin 2010 - 16:54 | |
| dans mon cours sup' de littérature, l'un des chapitres les plus complets et préférés du prof était "les femmes fatales, de Lilith à Carmen". Il y explique que dès le départ, les écrits ont diabolisé la femme et que c'est resté tout le long des siècles.
Dans les femmes de la littérature, je penserais à Madame Bovary.
Moi ça ne m'étonne pas que les femmes écrivent les hommes et les hommes des femmes. Dans la vie réelle, nous en sommes les observateurs. Dans le roman aussi, même quand on le décrit, on est en regard externe.
Et en théâtre, il y a un adage qui dit que plus ton rôle est différent de toi dans la vie, plus tu le joueras bien. Ca peut peut-être s'appliquer en écriture ?
Personnellement, moi je respecte mes rêves, et c'est vrai que pour l'instant, soit c'est un homme, soit un homme et une femme, mais la femme est toujours moins mise en avant. Du coup, j'écris au masculin pour le moment. Mais si je rêve d'une fille, je ferai sur elle. |
| | Nombre de messages : 4379 Âge : 30 Pensée du jour : SUR JE DEPUIS 10 ANS C'EST LA FÊTE Date d'inscription : 04/12/2007 | Kid / Un talent FOU Lun 21 Juin 2010 - 20:29 | |
| Dans le Combat d'Hiver, les meufs sont classes. (Mais de toute façon ce livre il est juste magnifique alors.)
Sinon moi non plus je n'ai pas beaucoup de persos féminins, mais je me soigne. |
| | Nombre de messages : 897 Âge : 32 Date d'inscription : 13/02/2009 | June / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 26 Juin 2010 - 1:59 | |
| Le sujet m'interpelle. Dans ma nouvelle Les Jardins de l'enfance, il y a beaucoup de personnages. Si on écarte les deux parents cités (père de Sophie et mère de Maxence), nous avons un total de huit personnages, quatre filles et quatre garçons. Le problème, c'est que sur les huit, seuls trois sortent vraiment du lot (Maxence - protagoniste -, Sophie, et Théo.)
Il était inutile dans le déroulement de l'histoire d'insister sur la personnalité des autres personnages qui sont seulement cités. Peut-être deux-trois détails à leur sujet sont insérés par moments, mais pas plus. J'ai bien conscience que le lecteur ne pourra sans doute pas se rappeler des noms de ces personnages secondaires et pourtant toujours présents.
Tout est focalisé sur Maxence, son meilleur ami (Théo), la fille qu'il aime (Sophie), ou la bande des huit en général. En fait, il serait intéressant de comparer les huit personnages si on voulait faire de la nouvelle un court-métrage. A l'écran, beaucoup de choses peuvent être montrées en une fraction de seconde ; pas à l'écrit.
Et une nouvelle n'est pas réputée pour être un texte long. Enfin, inutile d'ennuyer le lecteur avec trop de détails. S'il a l'œil, il pourra deviner seul chaque personnalité, selon les détails insérés tout au long de l'histoire. |
| | Nombre de messages : 192 Âge : 36 Localisation : Lille Pensée du jour : Bew. Date d'inscription : 30/01/2010 | WORLe / Tycho l'homoncule Mar 29 Juin 2010 - 1:00 | |
| (Alice, dans De Guerre lasse, a la classe aussi, d'abord. Médisant.) |
| | Nombre de messages : 1008 Âge : 34 Pensée du jour : SORRY I AIN'T SORRY Date d'inscription : 23/08/2009 | Nemesis / Incoercible envie de bo bun Mar 29 Juin 2010 - 3:57 | |
| J'allais parler de Grouchenka aussi, tiens. Sinon il y a Chloé dans L'Ecume des Jours qui est éthérée, juste parfaite (puisqu'elle s'appelle Chloé) (mais peut-être que c'est précisément ce que veut dire fifille, je ne sais pas). Après la "psychologie féminine" est longtemps resté une boite noire à base de crises d'hystérie et de pâmoisons, ça n'aide pas trop à avoir des héroïnes dignes de ce nom, ça ne fait pas si longtemps que cela qu'on ne les habille plus d'un voile trouble dans le genre "ce sont des femmes, elles sont par nature mystérieuses et illogiques et puis c'est joli, ça fait plante verte". Reste que je n'ai jamais lu encore de roman où les hommes sont juste décoratifs en arrière-plan. Mais oh, ça doit bien exister. Est-ce que c'est autre chose qu'un pamphlet féministe, là par contre, pas certaine. L'intérêt finalement, c'est les duos héros-héroïne (pas pour les niaiseries, mais pour avoir une confrontation, les hommes sont rarement aussi intéressants psychologiquement parlant que quand ils font face au beau sexe, et vice-versa, mais ça c'est tout personnel). |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mar 29 Juin 2010 - 5:08 | |
| Sophie du "Choix de Sophie"! Complètement imparfaite et compliquée, humaine et... (je m'incruste dans votre petite conversation, mais des personnages féminins troublants, il y en a des dizaines). Je citerai aussi Lolita (elle l'a déjà été), et l'héroïne de l'insoutenable légèreté de l'être, dont je ne me rappelle plus le nom. |
| | Nombre de messages : 4379 Âge : 30 Pensée du jour : SUR JE DEPUIS 10 ANS C'EST LA FÊTE Date d'inscription : 04/12/2007 | Kid / Un talent FOU Mar 29 Juin 2010 - 8:10 | |
| Et c'est pour ça qu'il faut bien doser le nombre de persos dans votre roman. CQFD. |
| | | Invité / Invité Mer 30 Juin 2010 - 0:50 | |
| Chloé et Sophie ? Ultra énervantes.
Je regarderais les propositions de Hobbes et WORLe. |
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