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| [Structure] Ecrire les chapitres dans le désordre | |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 42 Date d'inscription : 11/04/2015 | MACH|N / Homme invisible Ven 8 Mai 2015 - 19:25 | |
| Bonjour, je me pose plein de questions tout le temps. J’espère que je suis bien dans la bonne partie du forum pour poster ce genre de question. Je ne suis pas un expert dans l’écriture d’un roman, j’aimerais donc avoir des avis, des éclaircissements.
J’ai planifié mon histoire grossièrement, dépeint mes personnages à part sur des petites fiches. Je pense que ce sont des schémas normaux d’un « écrivain ». Sauf que j’ai tendance à écrire l’histoire de plusieurs chapitres, en même temps. Bien que j’ai déjà bouclé es deux premiers chapitres, il arrive que j’arrête de bosser sur le troisième pour écrire sur le quatrième ou le cinquième vois même plus loin quand l’inspiration me donne une idée qui collerait avec cette partie de l’histoire.
Du coup pour bien coller et ne pas créer des anomalies je suis obligé de me faire des fiches mémo pour me guider.
Donc je me demande si d’autres personnes sont ou ont été dans le cas figure, je ne sais pas si bien de faire comme ça, mais j’ai souvent peur de perdre les idées que j’avais en tète et ne plus retrouver par la suite.
J’ai aussi une autre question, au sujet de l’écriture, j’ai peur d’avoir un format trop long. J’ai écrit pour l’instant 51 000 mots un peu plus que 300 000 caractères, mais j’en suis seulement au tiers de celui-ci. Est-ce que du coup une histoire de 150 000 mots et presque 1 million de caractères ne seraient pas trop longs et démotivants ? |
| | Nombre de messages : 1329 Âge : 36 Date d'inscription : 20/09/2013 | L'Elfe / « On le sait que t'es nyctalope » Ven 8 Mai 2015 - 19:29 | |
| Ecris comme tu le sens, il n'y a pas de bonne recette. Pareil, ne t'inquiète du nombre de signes qu'à la fin et quand tu corrigeras, il est possible qu'une partie vire donc ... |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Ven 8 Mai 2015 - 20:05 | |
| Démotivant à écrire (donc pour toi) ? ou pour le lecteur qui croquera dans les pages ?
Le roman que je viens de finir compte = Nb mots = 143.054 Nb caractères = 810.712 + Prologue et Epilogue (voir page 15 de mon journal de Bord pour le détail) |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 42 Date d'inscription : 11/04/2015 | MACH|N / Homme invisible Ven 8 Mai 2015 - 23:49 | |
| je pense qu'on se pose toujours plein de questions. Je n'étais pas trop inquiet non plus, mais je pense que oui il y aura du délestage à la fin avec la relecture. Je ne sais fonctionné que comme ça pour le moment.
@Séléné.C: non pas pour moi pour les autres j'entendais. Je prend toujours plaisir à l'écrire.
J'ai été lire ton JDB et je vois que toi aussi tu t'es posé la question trop long, à scinder peut être en deux partie. Tu en es où de ce coté? tu attend de voir ou tu t'es décidé pour une des deux solutions? |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Sam 9 Mai 2015 - 0:13 | |
| Je laisse l'éditeur décider. Le roman n'est pas conçu pour être coupé, mais s'il le faut, sa structure en deux partie rendra la chose possible sans trop de mal. |
| | Nombre de messages : 92 Âge : 37 Localisation : Sur la face cachée de la lune. Pensée du jour : L'imaginaire est l'oeil de l'âme. Date d'inscription : 28/04/2015 | Orée / Pippin le Bref Sam 9 Mai 2015 - 10:10 | |
| Avé à toi Machin.
Comme affirmé par L'Elfe, il n'existe pas de recette miracle, de structure type à suivre à la lettre pour réussir à produire des écrits qui puissent nous correspondre. En effet, chacun et bien trop unique, particulier dans sa façon de penser, de réagir, de réfléchir et de choisir telle ou telle voie de progression pour son roman. Il ne faut surtout pas penser au nombre de mots, car cela peut t'amener dans un cas à écrire pour grossir de façon artificielle ton roman, et donc à gravement porter atteinte à l'attrait initial de ton œuvre (je suis passé par là il y a quelques années et en me relisant par la suite, il était clair que la partie "fais des pages pour des pages mon gars" avait un peu perdu de sa consistance et de son attrait au regard de ce qu'il y avait autour). Ou alors provoquer des vides plutôt préjudiciables pour la compréhension du texte et de sa construction dans l'imaginaire du lecteur, si tu décides d'élaguer pour absolument tomber en-dessous d'une certaine limite (si vraiment cela est beaucoup trop long, scinde en deux tomes, où laisse les éditeurs, professionnels du milieu, prendre une décision, comme proposé par Séléné).
Après, ta façon d'opérer est visiblement celle qui te correspond le mieux, car avec elle tu progresses dans ton histoire, et tu stimules ton imagination. Tu as choisi d'écrire ainsi, parce que ce moyen d'évolution est devenu une chose naturelle pour toi, dictée par ton caractère et ton expérience. Cette méthode t'est donc adaptée. Pour le moment du moins, car nous ne sommes jamais à l'abri de changer de mode opératoire parce qu'alors nous nous y retrouvons mieux.
Pour ma part, si cela peut te rassurer, je suis quelqu'un de très bordélique lorsqu'il s'agit d'écrire, et le mot est faible. Je te donnerai l'exemple de ce roman qui me suit depuis de nombreuses années (que j'ai maintes et maintes fois laissé en suspend, pour des raisons diverses et variées, avant de, récemment, le reprendre en mains parce que bon dieu ! J'aime ça^^). Et bien j'écris comme je le sens, au jour le jour. Je fais corps avec mes personnages, qui me dictent mes textes. Je m'imprègne complétement en eux, et ma main file. Bien entendu, avant de commencer, j'avais une idée grossière de la trame principale, mais sacré nom de nom, lorsque je regarde mes textes premiers et ceux désormais apposés, comme tout ceci a évolué ! Des personnages principaux sont devenus secondaires, et inversement. De nouveaux personnages ont vu le jour. Certains se comportent très différemment de ce que j'avais pensé pour eux à la base. Bref. En lisant le texte d'origine et celui sur lequel je me penche aujourd'hui, on a presque l'impression de parcourir deux histoire différentes. Je dis presque, parce que le monde, les noms propres et le fil conducteur restent familiers aux deux univers.
Voilà, Machin, continue dans cette voie, et éclate toi. Même si ce genre de questions est toujours nécessaire, car te permettant de prendre conscience de certaines choses et de t'ouvrir davantage à cette passion que nous partageons tous, reste serein malgré tout. Tiens, en petit curieux que pépère est, sur quel type d'univers ton roman se dirige-t-il ? Bonne rédaction à toi Machin.
Dernière édition par Orée le Sam 9 Mai 2015 - 21:48, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 14921 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Sam 9 Mai 2015 - 10:43 | |
| Pour savoir si c'est trop long... Comme tu as pu voir sur la page 15 de mon JdB = c'est à peu près la longueur de Mme Bovary. Mais Jane Eyre (dont je ne me suis jamais lassée) fait 30.000 mots de plus...
Pour ce qui est d'écrire les chapitres dans le désordre... Si tu as des fiches bien organisées et si en relisant ton 1° jet tu n'as pas d'impression de trou narratif ou d'incohérence... Pourquoi pas ? |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 42 Date d'inscription : 11/04/2015 | MACH|N / Homme invisible Sam 9 Mai 2015 - 13:29 | |
| C'est rassurant de lire tout ça, je suis un peu bordélique aussi, tout en ayant une organisation bien particulière. Question trou narratif, je ne sais pas trop en fait , je suis dans l'histoire et pour moi tout a une importance dans le récit, même les faits les plus banales.
Je posais ces questions au cas où un jour je tenterai l'aventure édition...
en gros on peut prendre comme un journal de bord, les mémoires d'un homme isolé dans une cellule sans fenêtres et d'un détective privée recherchant un inconnu sans avoir beaucoup d'indices à sa disposition. C'est difficile à décrire en fait. |
| | Nombre de messages : 2522 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Sam 9 Mai 2015 - 16:23 | |
| perso je me force à écrire les chapitres dans l'ordre, sans me disperser. surtout pour une raison de feeling, parce que des idées peuvent me venir en cours d'écriture, qu'il me serait difficile d'intégrer en cours de route dans les chapitres précédents. et je le fais même pour mon roman actuel qui compte plusieurs arcs narratifs sur des époques différentes (une époque par chapitre). je pourrais écrire tous les chapitres d'une époque d'abord, puis l'autre, etc, mais non. chacun sa méthode.
pour ce qui est de la longueur, je dirais que 150000 mots c'est honnête, sans être un gros pavé. mon premier faisait dans les 160-170 000. le second devrait faire dans les 180-200 000. donc pas d'inquiétude. mais l'essentiel c'est de raconter ce que tu as à raconter, et pas d'en rajouter ou de raccourcir pour satisfaire à un besoin mathématique. |
| | Nombre de messages : 1369 Âge : 27 Localisation : Perdue dans le Neverland Pensée du jour : Passer ses journées en pyjama Date d'inscription : 29/07/2013 | Cidylee / Constance killer Sam 9 Mai 2015 - 19:00 | |
| Moi, personnellement, j,écris mes chapitre en ordre, à cause de l'évolution psychologique du personnage. Si je n'écrivais pas dans l'ordre, il faudrait sans cesse que je me souvienne à quel stade en est mon personnage, et les autres de mon histoires.
Tu dis que tu fais des fiches pour ne pas créer d'anomalies, mais tu aussi bien faire des fiches quand des idées te viennent à l'esprit, comme ça tu ne les oublies pas.
Mais, bref, fais comme tu l'entends. |
| | Nombre de messages : 165 Âge : 43 Date d'inscription : 22/01/2015 | barish / Tycho l'homoncule Dim 10 Mai 2015 - 20:40 | |
| - boblafrite a écrit:
- perso je me force à écrire les chapitres dans l'ordre, sans me disperser.
surtout pour une raison de feeling, parce que des idées peuvent me venir en cours d'écriture, qu'il me serait difficile d'intégrer en cours de route dans les chapitres précédents. et je le fais même pour mon roman actuel qui compte plusieurs arcs narratifs sur des époques différentes (une époque par chapitre). je pourrais écrire tous les chapitres d'une époque d'abord, puis l'autre, etc, mais non. chacun sa méthode. +1 Au pire, ceux qui utilisent des logiciels d'écriture type Scrivener peuvent résumer chaque chapitre et y ajouter des détails très facilement. Il y a des étiquettes de couleur pour indiquer ce qui est fait, à améliorer ou définitif. Moi quand j'ai des idées sur des chapitres ultérieurs, je me les note dans un fichier word, et j'y reviens en temps voulu : des fois, ça a donné le temps de mûrir. Prendre les chapitres dans l'ordre, ça force aussi à donner de l'intérêt aux passages creux de l'intrigue. |
| | Nombre de messages : 2522 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Dim 10 Mai 2015 - 21:01 | |
| - barish a écrit:
Prendre les chapitres dans l'ordre, ça force aussi à donner de l'intérêt aux passages creux de l'intrigue. ça c'est très vrai! et on est obligé de chercher à se surpasser quand on rame. par contre ça peut conduire, comme moi, à ne rien pondre pendant un moment. |
| | Nombre de messages : 87 Âge : 48 Date d'inscription : 09/02/2015 | guillaume.gribane / Pippin le Bref Dim 10 Mai 2015 - 21:38 | |
| +1 aux derniers messages.
Perso je respecte l'ordre, ça me paraît beaucoup plus simple. Pour la cohérence, bien sûr, mais aussi pour le rythme. Ecrire dans cette continuité me permet d'identifier ce qui risque de lambiner d'un chapitre à l'autre, de veiller à ce que les enchaînements ne perturbent pas le lecteur. En atomisant le sens de l'écriture, je crains que cela soit moins aisé. Mais bon : chacun sa méthode, pourvu que ça marche ! |
| | Nombre de messages : 4406 Âge : 32 Localisation : Un peu nulle part Pensée du jour : "Tout se perd, ton doc est corrompu, tout se perd, tu pleures sa mère" - Red-Scarf Date d'inscription : 09/06/2012 | Birdy / Édite Piaf Dim 10 Mai 2015 - 23:20 | |
| Tout à fait, chacun sa méthode !
Si je peux, j'écris dans l'ordre. Mais j'écris surtout ce qui me vient.
Je suis assez bordélique, mais je fais toujours des plans de mes romans. Du coup, je sais à peu près ce qu'il se passe dans chaque chapitre j'évite les incohérences monstrueuses (enfin, pas toujours...). Et pour l'évolution des personanges et le rythme, je vois ça à la correction.
Et 150 000 mots ça peut faire beaucoup pour certains éditeurs (j'ai vu qu'à 118k, le mien est limite pour certains), mais ce serait dommage de te restreindre sur ce critère-là. |
| | Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Lun 11 Mai 2015 - 0:43 | |
| Salut cousin Machin !
Ben... Je n'écris pas dans l'ordre, je ne fais pas de fiches, je crois avoir gribouillé un plan quelque part mais je ne le trouve plus, et le bloc-notes de ma tablette doit avoir quelques dizaines de textes écrits par inspiration subite, mais dont je ne me sers pas forcément : il peut s'agir d'écrire quelques paragraphes sur un personnage inconnu, mais qui va trouver une résonance avec mon histoire.
Une chose qui joue et qui me permet de maîtriser (plus ou moins) la psychologie de mes personnages et leur évolution, c'est que je n'ai pas vraiment de problème à faire la navette entre, mettons la fin du chapitre 9, et la début du 14, du moment que je visualise bien la trame de mon histoire. En fait, j'aime ça ! Comme il s'agit d'un projet qui mobilise toute la machinerie de mon petit cerveau, je ne m'éloigne jamais assez longtemps de mes personnages pour éprouver une répulsion à l'idée de replonger dans cette bouillabaisse.
Pour la longueur, comme c'est mon premier livre, je n'avais aucune idée du nombre de mots que ça me prendrait pour le raconter, et encore moins que j'étais capable d'en voir le bout ! Après, naïf que je suis, je me dis que peu importe la longueur.
En fait, l'image qui pourrait se rapprocher de la manière dont j'écris, c'est comme de façonner des perles bien brillantes, et s'attaquer ensuite à tisser le fil qui les réunira pour en faire un joli collier : comme j'aime ce qui brille, je commence par les perles, je m'occupe de les enfiler ensuite. |
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